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coperhead
28 abonnés
474 critiques
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4,5
Publiée le 16 septembre 2024
Très bon film politique qui fut l'entreprise de Alain Delon de A à Z . Il est producteur , a choisi Lautner pour la réalisation , décida du casting qui reste un des plus important de l'époque avec Maurice Ronet, Stephane Audran, Jean Bouise, Ornella Muti ,Klaus Kinski (Exceptionnel) et bien d'autres . Pour finir il confia à Michel Audiard les dialogues qui restent encore d'actualité sur la corruption et l'internationale du fric . Même les critiques comme Télérama reconnaisse à ce film une exigence un spleen et un second degré que les esprits critiques n'ont pas toujours su percevoir à l'époque.
Georges Lautner signe un film taillé sur mesure pour Delon qui signe là un de ses meilleurs rôles de justicier. Si la star en fait parfois un peu trop, elle est néanmoins épaulée par une brochette d'acteurs impressionnants rassemblés pour mettre en valeur son dynamisme. Pour le reste, on oubliera un scénario souvent trop caricatural et démonstratif.
Casting 4 étoiles pour un film plus politico-policier à l'ambiance lourde et pesante très biemise en place. Un film sans concession qui place la magouille politicienne au-devant de la scène. Le défaut est du à un scénario un peu fouillis que le spectateur a bien du mal à comprendre et/ou à suivre.
Dans ce film tout est assemblé pour voir un bon thriller. Lautner réalisateur, Delon la star et Audiard aux dialogues d'une sobriété rare. Un sujet remplit de magouilles politico-financière et de meurtres. Des scènes d'actions et des joutes verbales sérieuses. Le film date de 1977 mais est toujours d'une actualité brûlante.
Un classique, un Lautner, avec un casting Delon / Darc et bien d autres dans ce polar bien typé années 70. Son scénario est dans les standards de l époque ainsi que la réalisation, vintage mais classique désormais
Tous les ingrédients étaient réunis pour faire un succès de ce film, sauf peut-être une affiche ratée : près de deux millions de spectateurs en salles : Delon producteur n'a pas dû être décu côté finances. Le scénario et les dialogues sont superbes, encore qu'une simplification de l'histoire eut été la bienvenue. Heureusement, la fin ne déçoit pas. La réalisation frise la perfection, et la version projetée a été restaurée en 2013. C'est trépidant, bien qu'un peu longuet (2 heures) et le casting est digne d'éloges : même les seconds rôles n'ont pas été choisis au hasard. Dommage, Mireille Darc n'est pas très ptésente : aurait-elle joué le rôle d'une chêvre ? Film très actuel : les ripoux sont toujours présents en 2017, 40 ans après... Rendez-vous en 2057 ! willycopresto
Un des meilleurs Lautner où l'on trouve ce mot souvent cité d'Audiard : "Les deux fléaux qui menacent l’humanité sont le désordre et l’ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson". Formidable distribution, Delon en tête, qui compte pour beaucoup dans le plaisir que l'on prend. Mais on peut trouver que d'un point de vue formel, ce film emblématique du cinéma français des années 1970 n'a pas très bien vieilli. Voir ma critique complète sur mon blog :
La magnifique Ornella Muti donne la réplique a Alain Delon dans un film policier fait de très bons dialogues. Alain Delon s'entete au nom de l'intégrité et risque sa peau au nom de l'amitié.
Un exellent polar . Delon est impérial dans ce rôle du seul contre tous . Des sublimes dialogues de Audiard des seconds rôles superbes comme Maurice Ronet et Stéphane Audran . Histoire de corruption et qui résonne aujourd'hui très étrangement ...
Un film sobre, des interprétations crédibles, une bonne intensité psychologique. Un des meilleurs films de Lautner qui joue là dans un registre plus sombre et plus réaliste que le reste de sa cinématographie.
Un polar sous fond d'intrigue politique comme nous aimions et savions les faire en ce temps là. Bien entendu, politique oblige, il faudra accepter une histoire avec ses quelques méandres restant brumeux. J'ai plus d'une fois été très hostile envers certains films de Lautner, je n'ai en revanche jamais participé au concerto de mépris auquel critiques et "intellectuels" de l'époque voulaient que le spectateur se joignent. Et ce sont bien des films comme "Mort d'un pourri" qui m'ont toujours fait dire que j'étais dans le vrai. Intrigue béton (mais qui, comme précisé ci-dessus, restera opaque sur certains points), de grands moments de mise en scène (celle de la mort du personnage de Stéphane Audran, inspirée à sa manière par celle de Léa Massari dans "Peur sur la ville" en est un qui ne manque pas d'allure) et une interprétation de haute volée, Delon en tête de gondole, et que dire de ceux qui gravitent autour de lui, les Klaus Kinski, Julien Guiomar ou autres Jean Bouise et Michel Aumont.
Un polar noir et cynique sur fond de corruption politique, pas déplaisant et bien rythmé, avec un casting prestigieux, mais au service d'un scénario (signé Audiard) intéressant mais trop alambiqué et peu crédible.
De Georges Lautner (1977). La grande période des films où Delon rayonnais dans nombre de films policiers sur fond de magouille politique . Delon fait (plus tôt bien mais sans surprise) du Delon . Et G Lautner reste efficace pour une bonne réalisation millimétrée et sans temps morts . Film de plus servi par un casting de haut vol avec Alain Delon, Ornella Muti, Stéphane Audran, Klaus Kinski, Mireille d'Arc, Michel Aumont, Maurice Ronet et Jean Bouise .
Sorti en 1977 (est-ce une coïncidence ?), Mort D'Un Pourri aurait pu être titré : Agonie D'Un Système Pourri. Le scénario demande d'être attentif pour comprendre l'intérêt que beaucoup portent à un carnet, "le who's who de la corruption, une anthologie de la pourriture." Michel Audiard s'est appliqué à glisser de délicieuses répliques susceptibles de faire réfléchir. Comme lorsque Tomski (Klaus Kinski) décrit le fonctionnement de la France avec cynisme : "L'essentiel est de construire, de produire et de donner aux veaux ce qu'ils désirent, à bouffer, à boire, à baiser, à partir sur l'herbe le samedi, avec quelques transhumances en altitude l'hiver." Quant au commissaire Moreau (Michel Aumont), il annonce ce que vivons en 2024 : "Nous allons vers l'époque du voyou de droit divin." La conclusion de Xavier Maréchal (Alain Delon) est sans appel : "Certains élus du peuple vont connaître une petite traversée du désert, au pas de course, rassure-toi. Quand ils reviendront ils se seront refait le masque républicain, comme les vieilles putes se font retendre les fesses." De quoi réfléchir... À (re)voir en mettant tous les neurones sur le coup.
On trouve une pléiade d’acteur dans cette réalisation de Georges Lautner qui traite des liens entre corruption et politique : le sobre et efficace Alain Delon, Julien Guiomar le tordu, la finesse de Jean Bouise ou un Michel Aumont survolté. Malgré sa longueur le suspense est présent du début à la fin et le film n’a pas vieilli. Ce n’est pas le meilleur Lautner mais comme il a fait des perles rares, on ne lui en veut pas.