Commençant comme une comédie, se terminant comme un drame, ce film n’est jamais convaincant. Pourtant, il y a les dialogues d’Audiard, mais il ne s’est pas foulé et le style, s’il colle aux passages « comédie », est décalé dans les moments « noirs ». Pourtant, il y a de très bons acteurs : Belmondo, mais il a l’air de s’ennuyer, Géret, parfait, Sophie Daumier, excellente et merveilleuse, Analía Gadé, belle et talentueuse, Adolfo Celi, Jacques Higelin, Jacques Monod ; tous très bons. Pourtant on s’ennuie, le film est entre deux chaises et nous aussi. Serait à oublier sans Sophie Daumier et quelques détails d’architecture des années 60 si l’on s’intéresse au sujet.
À noter que Gabriele Ferzetti, qui interprète un rôle assez important (l’artiste peintre Dermatt dont les « rapteurs » squattent la maison) est doublé par la voix de Bernard Fresson, qui n’est crédité nulle part.