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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 mars 2012
Avec un petit effort sur le scénario on pouvait avoir un très bon film, là il faut avouer que l'histoire reste assez bancal, du coup plus le film avance moins il est efficace.
...je ne rajoute pas d'huile sur le feu des critiques qui sont justifiées. Le scénario crédible ainsi que le casting solide pouvait augurer d'un film plus attrayant. Force est de constater que le flou pour le moins artistique plane une grande partie du film et rend donc des scènes tantôt molles ou d'une redondance quelconque. Dommage car la photographie noir et blanc donnait du relief ainsi que quelques dialogues de rigueur mais assez plausibles. C'est effectivement le ton général employé qui fait basculer l'intérêt dans une pseudo caricature policière dont la trame se dénoue lentement pour ne donner que du fil blanc bien maigre. Même spoiler: Jean-Paul Belmondo bondissant et gesticulant comble le vide de l'écran en vain. La scène finale est assez représentative de ce polar 60's un drame vient de se jouer,et le seul personnage qui peut encore s'en sortir reste adossé au mur de cette vieille cabane, le regard perdu...comme le reste d'ailleurs...et le clap de fin retenti....donc un petit bémol à prendre pour ce film
Avec « Par un beau matin d’été », Jacques Deray réalise son quatrième long métrage après une solide carrière d’assistant notamment pour Gilles Grangier. Il adapte un roman de James Hadley Chase paru en 1963 qui avait fait caler plusieurs réalisateurs confirmés initialement intéressés car jugé inadaptable. Jacques Deray qui a fait ses gammes avec deux films policiers (« Rififi à Tokyo » et « Symphonie pour un massacre ») profite de l’occasion pour diriger Jean-Paul Belmondo devenu une vedette incontournable, jonglant entre films d’auteur chez Godard, Melville ou Chabrol et films grand public avec Verneuil, De Broca et Molinaro. La possibilité aussi pour lui de travailler avec Michel Audiard qui est à l’époque le « dialoguiste français ». Sept scénaristes seront utilisés pour permettre à Deray de pouvoir transposer sur grand écran une intrigue complexe mais surtout déroutante. Le résultat final, il faut bien l’avouer est mitigé. La mise en route est menée rondement qui enchaîne les scènes à un rythme soutenu pour présenter les protagonistes et les enjeux. Le propos semble prometteur soutenu par l’originalité de cette double prise d’otage destinée à se servir de la seconde pour alimenter la première. Le déroulement et la conclusion de l’intrigue reposent sur la réunion de trois malfrats qui se sont chacun lancé dans ce kidnapping pour de mauvaises raisons. On l’a dit précédemment l’enjeu est très habilement présenté avec Belmondo, Georges Géret et Akim Tamiroff qui manient avec bonheur la langue d’Audiard contrairement aux craintes de Jacques Deray un peu déçu par ce film qui malgré avoir été un solide succès lui laissait le goût amer dans la bouche de ne pas avoir su se saisir de la prose du célèbre dialoguiste. En vérité le problème est ailleurs qui voit une deuxième partie prenant la forme d’un huis clos où va se jouer la déconfiture d’un plan qui paraissait sans faille. Malgré le roman remanié, le scénario enfile les invraisemblances qui font que la déroute paraît artificielle. On perd alors le fil et Deray sans doute un peu aussi qui se concentre sur la relation ambiguë et tumultueuse entre le jeune brigand, sa sœur (Sophie Daumier parfaite) et la jeune fille kidnappée (Géraldine Chaplin pour son premier rôle à l’écran ayant obtenu l’autorisation de son célèbre père tout d’abord très réticent grâce à l’intervention de Deray qui a su trouver les mots). Le film est certes bancal mais il dégage une atmosphère sympathique paradoxalement due à son déséquilibre et aura permis à Deray de comprendre définitivement que son cinéma devait être fait de peu de mots avec des personnages qui se définissent avant tout par ce qu’ils font. Il saura s’en souvenir en faisant d'Alain Delon et de Lino Ventura les héros de ses meilleurs films.
Un policier peut-être.... il manque peut-être justement de policiers.... c'est une sorte de huis-clos ennuyeux. Les personnages se croisent , échangent des paroles sur le bien fondé de leur action. Je ne sais pas s'ils y croient vraiment. On comprend pourquoi il n'est pas très connu.
Même si il a un peu vieilli, ce film en N&B réalisé par Jacques Deray en 1965 est agréable à voir. Un polar de la vielle école avec des dialogues signés Michel Audiard, un scénario classique très habile, et une belle distribution. L'affiche nous propose en effet une Sophie Daumier attrayante , un jeune et déjà efficace Jean-Paul Belmondo, magistralement secondé par Georges Géret (Max). La distribution nous offre aussi d'autres grands talents comme Adolfo Celi que l'on voit trop peu, et une encore plus jeune et prometteuse Géraldine Chaplin qui joue sa fille dans ce Drame.
Le nom de Jacques Deray c’est aussi celui du prix du Film policier français attribué depuis 2005. Le réalisateur de « Borsalino » fut bien l’un des maîtres du polar hexagonal. Avec « Par un beau matin d’été » il continue gentiment ses gammes en la matière sans révolutionner quoi que ce soit. Belmondo en plein succès des années soixante rayonne de la plus belle des manières dans cette aventure accompagné d’une sœur qu’il affectionne particulièrement. Monique attire des hommes, il prétend qu’elle est mineure. Il faut alors passer à la caisse pour garder le silence. Ce qui ne rapporte pas grand-chose, malgré tout. Frank Kramer un gangster de haut vol leur propose alors de participer à un kidnapping en Espagne. La fille de Van Willie, un milliardaire américain est visée. Le scénario est adapté d’un roman de James Hadley Chase dont Deray aurait eu du mal à se dépêtrer. Sept scénaristes à la rescousse, et Michel Audiard aux dialogues ! Trois spécialistes devisent séparément autour du film et de son auteur. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Commençant comme une comédie, se terminant comme un drame, ce film n’est jamais convaincant. Pourtant, il y a les dialogues d’Audiard, mais il ne s’est pas foulé et le style, s’il colle aux passages « comédie », est décalé dans les moments « noirs ». Pourtant, il y a de très bons acteurs : Belmondo, mais il a l’air de s’ennuyer, Géret, parfait, Sophie Daumier, excellente et merveilleuse, Analía Gadé, belle et talentueuse, Adolfo Celi, Jacques Higelin, Jacques Monod ; tous très bons. Pourtant on s’ennuie, le film est entre deux chaises et nous aussi. Serait à oublier sans Sophie Daumier et quelques détails d’architecture des années 60 si l’on s’intéresse au sujet.
À noter que Gabriele Ferzetti, qui interprète un rôle assez important (l’artiste peintre Dermatt dont les « rapteurs » squattent la maison) est doublé par la voix de Bernard Fresson, qui n’est crédité nulle part.
Belpondo / noir et blanc / espagne / kidnapping....
Voila ce qui résume l'histoire , mais cette histoire , regardée jusqu’à la fin est touchante. Je ne veux pas divulguer l'intrigue mais la complicité du début frère&soeur débute et conclue l'histoire. C'est touchant , bien écrit , bien joué , que demander de plus ???
Difficile de faire une heure quarante sur un kidnapping où l'essentiel du temps se passe entre des dialogues entre les ravisseurs et les séquestrés mais Deray y parvient malgré tout, malgré quelques errances du côté d'Audiard qui ne signe ici pas ses meilleurs dialogues. Les têtes d'affiches jouent correctement mais semblent s'ennuyer ferme. Déroulement et l'histoire prévisible, pas le plus grand film de Belmondo. Premier film de Geraldine Chaplin à l'âge de 21 ans, elle donne la réplique à Sophie Daumier, assez enjoué dans son rôle.