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    La Viaccia
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    16 critiques spectateurs

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    Jimmyc
    Jimmyc

    163 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Mauro Bolognini dresse et dessine ici le portrait du monde paysan et intronise une histoire d 'amour impossible de part sa fragilité .Le cinéaste pose sa caméra dans le Florence du XIX éme siècle et livre avec beaucoup de force tout en se servant de son magnifique décor hivernal, un récit d'une grande beauté . Amerigo (Jean-Paul Belmondo) doit quitter la maison familiale afin de travailler chez son oncle, riche marchand de vins. Il rencontre Bianca (Claudia Cardinale)pensionnaire d'une maison close, et en devient amoureux... Pour les beaux yeux de la" bellissima" qui ne le trouve pas assez riche à son goût,il ira jusque à voler l 'argent de son oncle afin de satisfaire son besoin d'être proche d 'elle...Le réalisateur développe alors l 'histoire à ce moment précis et transporte le roman "L'eredità" de Mario Pratesi en lui offrant une force incroyable ..Jean-Paul Belmondo incarne un personnage fragile ,timide souhaitant oublier pour quelques temps ses racines paysannes afin de se montrer plus à l 'aise dans un univers que il ne connait pas véritablement mais ou la beauté subjugue ..Face à lui, Claudia Cardinale ,fatale et obsédante ,possessive et terrible, joue avec les sentiments de celui qui ne sera jamais la personne que elle attend ..Pour elle, l 'amour est "je t'aime alors je te fuis "...Le duo fonctionne à merveille et marque le début d'une grande complicité entre les deux comédiens ,ils se retrouveront pour le "Cartouche "signé Philippe de Broca ou d 'ailleurs ce sera Jean-Paul "Cartouche" Belmondo qui délaissera Claudia "Vénus "Cardinale et le cultissime "la scoumoune "mis en scène par José Giovanni ou le couple sera ici indissociable l 'un de l 'autre ...La viaccia est donc leur première rencontre cinématographique ,le résultat est indubitablement éclatant car Mauro Bolognini utilise (comme très souvent par ailleurs )le décor des villes pour représenter ses personnages avec force et habileté .Le décorateur Piero Tosi, collaborateur de Luchino Visconti, a su créer une ambiance à la plastique remarquable ...Le cinéaste allait réitéré plus tard cette réussite en signant "La Grande Bourgeoise "ou encore "Metello".Deux films d'une qualité incroyable dont le style touche le merveilleux .
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2010
    Une belle histoire d'amour va avoir des conséquences dramatiques pour toute une famille dans l'italie profonde du début XXème. Amerigo (Belmondo dans un de ses meilleurs rôles) rêve de liberté mais pour sa famille part chez son oncle à Florence, là-bas il va tomber amoureux d'une prostituée réaliste et terre à terre. Le drame familiale décrit de façon très réaliste la misère paysanne et les traditions familiales. L'histoire d'amour nous montre la différence des mondes et les limites aux rêves. Claudia Cardinale en splendide vénus et Bébel en jeune campagnard forme un des plus beaux couples de l'époque. La magnifique photographie et quelques scènes géniales (Claudia qui court sous la pluie au début, Bébel qui retourne chez lui à la fin)font de ce film un conte à la fois dur et poétique. Le chef d'oeuvre est frôlé du bout des doigts.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2010
    En exergue du film, une jolie citation de William Shakespeare...Mauro Bolognini est certes un remarquable narrateur, qui sait aborder avec infiniment le courage, mais ègalement de dèlicatesse, les sujets les plus scabreux! En contrepoint de la description d'une dèchèance individuelle, "La viaccia" est un puissant drame passionnel qui commence par un très beau gènèrique à l'image granuleuse d'une Florence aussi belle que la première apparition de Claudia Cardinale sous une pluie battante dans les rues feutrèes florentines! Comme le dit Jean Paul Belmondo, "je ne vais pas en Amèrique, Florence est juste derrière...". On est agrèablement surpris par le raffinement des images esthètisante, de la beautè des costumes et des dècors soignès de Piero Tosi! Un portrait brillant d'une sociètè vile et hypocrite que campe avec pleine de jeunesse et d'insouciance le duo Jean Paul Belmondo-Claudia Cardinale! Une oeuvre à rèhabiliter de toute urgence...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2010
    " La Viaccia " est un film de Mauro Bolognini plutôt agréable à suivre. Jean Paul Belmondo est impeccable dans le rôle d'Amerigo, un homme qui tombe amoureux de Bianca, une prostituée qui est brillament interprétée par la magnifique Claudia Cardinale qui illumine ce long métrage dès qu'on la voit apparaitre à l'écran.
    Autre point fort du film, il s'agit de la beautée des images, des décors et des costumes qui atteint ici des sommets en termes de raffinement, et fait oublier quelques peu les faiblesse d'un scénario qui offre par moments des scènes assez méprisables.
    Il ne s'agit donc pas d'un grand film italien, mais l'ensemble est tout de même assez satisfaisant et mérite d'être découvert par le grand public.
    Félix P
    Félix P

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2009
    Mauro BOLOGNINI trace ici un très beau portrait de femme ,de type "néo-réaliste(on pense notamment aux premiers Visconti,Fellini,Rossellini..,cette certaine noirceur),de la famille(plutôt caustique et dénonciateur..),dans une facture de classisisme au charme éventuellement ressenti comme désuet,mais fort brillamment.C'est également un hommage appuyé,à une jeune actrice si prometteuse,délicieusement photographiée et mise en valeur,(tout comme elle l'est chez Zurlini,et par la suite..),et la géniale idée consistant à donner à "notre Bébel",bien loin des cascades à venir..,un de ses plus beaux rôles,créant cette osmose si palpable à l'écran,pour l'un des plus beaux couples de cinéma(Delon ne devrait pas être jaloux pour autant..).Un plaisir rare,interprétation d'ensemble parfaite,un excellent film.........
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Très déçu par Le Mauvais chemin notamment par la prestation de Belmondo (peu convaincant) et même Cardinale m'a semblé un peu fade pourtant j'adore ces 2 acteurs ; à aucun instant on s'attache aux personnages dont le sort nous laisse indifférent. De plus le ton très froid et sans émotion de la mise en scène m'ont rebuté et l'histoire stagne très rapidement, elle ne va pas très loin. Bolognini a fait tellement mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2010
    C'est une très bonne surprise que de revoir des films presques oubliés et pourtant si forts. Car "La Viaccia" est puissant, de cette puissance réfléchie et pourtant naïve, qui donne à une oeuvre cette force juvénile qui la fait perdurer comme un symbole d'une période indéfinie. Mais parfois Bolognini joue trop avec les personnages, parfois trop avec l'histoire, il ne trouve pas l'équilibre qui pourrait faire de ce film une oeuvre plus importante.
    Mais rien que pour Belmondo, qui trouve un rôle aussi intéressant que dans les films de Melville, et Cardinale, grande et attirante, il mérite entièrement d'être vu.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Les italiens peuvent aussi très bien faire dans le sordide. Les années 1900 dans la campagne toscane. Le héros trahit la loi familiale, la coutume paysanne, avec une prostituée qui elle aussi, a cherché à la ville la liberté. Mais on n'échappe pas si facilement à la lourdeur de la terre...
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Perdu dans les brumes ou la pluie des rues de Florence, l’amour impossible et tragique entre un jeune paumé sans le sou et une prostituée de luxe, débouche, dans une maison close à l’ambiance oppressante, sur une tragédie inévitable de par un carcan social à la fois répressif et écrasant.
    Jamais Claudia Cardinale (Bianca), mélange d’attirance et de répulsion, de passion et de froideur n’a atteint un tel niveau de grâce distanciée. En permanence au bord du gouffre, réminiscence d‘un passé trouble et mystérieux, elle entraine dans cet équilibre précaire sur le fil du rasoir, un Jean Paul Belmondo (Amerigo), épatant, jusqu’à sa chute inévitable. Parallèlement, l’étude de « la maladie de la terre » dont les paysans sont victimes et à laquelle veut échapper Amerigo devenu le souffre douleur d’un père ivre d’ambition terrienne et que la maîtresse de son frère, un marchand de vin florentin aussi cupide que pervers incestueux, finira par anéantir en spoliant totalement le reste de la famille, offre un côté chirurgical d’une précision implacable. Entre ce couple à la laideur infernale, aussi intérieure qu’extérieure, interprété respectivement par Marcella Valeri (Beppa) et Paul Frankeur (Nando) et la beauté à la froideur indifférente du bordel de luxe et de ses clients, le monde de LA VIACCIA selon Bolognini retranscrit bien la décadence morbide de cette fin de siècle.
    Illustré par la magnifique pellicule de Leonida Barboni et un choix musical exceptionnel (Claude Debussy), le film bénéficie d’un montage parfait de Nino Baragli, permettant un mariage réussi de la mise en scène élégante de Bolognini avec la passion et la violence. Seule ombre au tableau, l’épisode anarchiste, s’il trouve une justification politique, semble plaqué sur cette double tragédie. Dommage, car le cinéaste rate de peu un chef d’œuvre.
    Exécuté très sommairement à sa sortie par une critique qui ne l’avait majoritairement pas compris et résumé à un mélodrame voyeuriste avec bas, jarretelles, corsets et décolletés suggestifs, LA VIACCIA demeure un film injustement méconnu.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Je ne suis pas certain que La Viaccia (Le Mauvais Chemin 1961) soit le meilleur mélo de Bolognini. Le héros est un fils de paysan très pauvre amoureux d'une prostituée sans cœur. Il est tout d'une pièce, niais, et comme tous les comédiens le savent, ces rôles frustes et entiers sont souvent les plus difficiles. J'ai l'impression que l'excellent Belmondo, capable de bien des compositions, s'y trouve à l'étroit et ne s'intéresse pas vraiment au personnage. Quant à Claudia Cardinale, je trouve qu'elle n'est acceptable que lorsqu’on lui interdit totalement de faire ses petites mimiques de coquette et ses grimaces qu'elles croit mignonnes. Ici, en méchante sans scrupules, elle n'est pas à son avantage, elle en rajoute dans la vulgarité, cela ne lui réussit pas et on sent qu'elle n'aime pas ça.
    Certes la mise en scène de Florence, les costumes et le décor du bordel sont somptueux et parfaitement mis en image, mais ça ne suffit pas à faire un de ces chefs d'oeuvre comme il y a en beaucoup dans la cinématographie de cet immense artiste -trop méconnu ici - qu'est Bolognini: on est donc un peu déçu (L'eredità, Metello, Les Garçons, Le Bel Antonio, La Dame aux Camélias, Mademoiselle Maupin, La Vena d'Oro, La corruption etc etc).
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2012
    Malgré sa jolie photographie, sa reconstitution minutieuse des costumes et de l'ambiance de l'Italie de la Belle-Epoque, la présence des jeunes et charmants Cardinale et Belmondo, voila un film bien mineur. Le scénario tient en quelques lignes et la psychologie des personnages est bien mince malgré une fausse complexité.
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2024
    Belle narration, super musique, magnifique ambiance de l'Italie à la Belle-Epoque. Cependant il manque un je-ne-sais-quoi pour en faire un grand film, car il tient surtout à la présence du jeune couple à l'affiche, les beaux et charismatiques Belmondo et Cardinale.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2024
    L'histoire d'Amerigo (JP Belmondo) se déroule dans l'Italie de la fin du 19ème siècle. Le décor social d'Amerigo est sordide, pratiquement circonscrit à la ferme familiale et à la maison close où il rencontré la belle et revêche Bianca. Le malheur des deux amants, enfants de la misère, sera peut-être de ne pas suffisamment désirer s'affranchir de leur condition et de leur milieu. Comme la fatalité de leur classe.
    Le réalisme brutal et la noirceur stylisée de la mise en scène témoignent de la chape morale qui pèse sur Amerigo. Le réalisateur Mauro Bolognini décrit, d'une part, l'âpreté de l'existence dans la compagne italienne, la précarité et la peine autant que l'avidité des paysans et, d'autre part, à la ville, l'amour impossible, indicible et hésitant qu'éprouvent l'un pour l'autre Amerigo et la prostituée Bianca.
    C'est un beau film, superbement interprété et réalisé, dans lequel l'intérêt se porte à la fois sur la rusticité des moeurs et sur des personnages dont la vérité et la détresse, tant sociales que psychologiques, sont poignantes.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    Un film un peu long et un peu triste sur l'exode rural et les tentations de la ville. JP Belmondo y traîne sa mauvaise humeur et sa violence auprès d'une prostituée de sa chantée. Et cela finira mal
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 avril 2008
    A voir sans problème, des bonnes scènes mais ça manque d'ambition.
    Les meilleurs films de tous les temps
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