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I'm A Rocket Man
293 abonnés
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5,0
Publiée le 20 juillet 2023
Oh mon Dieu mais quel film... j'aime les indiens, j'aime le rodéo, j'aime les grands espaces alors que demander de plus ? L'histoire de ce jeune Ute, champion de rodéo m'a juste bouleversé tant sa modestie, son talent et ses valeurs m'ont touché... c'est beau, c'est réaliste quant à la condition des indiens aux Etats Unis et pour moi ca a été un vrai coup de cœur... je voulais le voir depuis longtemps et bah je n'ai pas été déçu du tout... vive Black Bull !
Quand meurent les légendes est un film peu connu de 1972, Richard Widmark prend sous un aile un jeune indien orphelin (de la tribu des Utes) qui s'avère doué pour le rodéo, joué par Frederic Forrest qui a déjà 36 ans contrairement à son personnage qui en a 18/20 ans et qui a ma connaissance n'est un pas un Indien. C'est une jolie histoire, relatant une amitié houleuse entre 2 hommes, ayant besoin l'un de l'autre tout en se heurtant fréquemment jusqu'à ce que le jeune indien s'affranchisse de son mentor. Forrest est crédible et Widmark est bon en homme usé ; c'est juste dommage que la mise en scène soit trop sobre, on dirait plus un vieux téléfilm qu'une production cinématographique, j'aurais souhaité que l'émotion de cette histoire nous touche davantage.
Quand le western jette ses derniers feux. La nouvelle vague, portée par Arthur Penn notamment, le western spaghetti également, différentes itérations du western ont jeté un éclairage nouveau sur le genre qui apparaît à cette époque galvaudé. C'est dans ce contexte qu'on peut imaginer qu'en plus du personnage, ce qui meurt ici, c'est le western en particulier. Le film, porté par un duo de choc, Frederic Forrest pour son premier rôle d'un magnétisme évident et un formidable Richard Widmarck au mieux de sa forme, porte en lui cette nostalgie d'un genre révolu, notamment dans une splendide ouverture et dans la triste résignation d'un final laissant peu de place à l'espoir. Très critique, le regard de Millar va nous faire comprendre que la place des indiens n'est pas auprès des blancs, parce que ces derniers ne sont pas à la hauteur, tableau nuancé néanmoins par une brève histoire d'amour qui semble sincère. Car personne ne se préoccupe de trouver une place pour les indiens, ce sont eux qui doivent s'adapter. Quand meurent les légendes est donc un film glaçant qui résonne malheureusement toujours dans l'actualité.
Cette histoire est très touchante, un enfant indien qui devient orphelin vit seul avec un ours. Il est un jour forcé de quitter cette vie par un vieil indien, en grandissant il devient passionner par les chevaux. Un jour il est repéré par un homme qui lui apprend le rodéo et il va devenir un champion. Frederic Forrest qui joue le rôle de l'indien cowboy est vraiment exceptionnel tout comme son entraîneur alcoolique (Richard Widmark) qui est très dur avec lui. Tom Black Bull (Frederic Forrest) ne le juge jamais. Il devient comme un père pour lui. Richard Widmark devient plus humain et moins dur avec lui lorsqu'il tombe malade à cause de l'alcool. Un jour il dit à Frederic Forrest de le ramener à la maison mais le cowboy comprends qu'il va mourir.. Ce western est magnifique Il me reste plus qu'à lire le roman maintenant..
Point de départ plutôt original : ce western moderne nous raconte la relation légèrement ambiguë entre un jeune indien et une ex-vedette du rodéo qui l'exploite allègrement tout en l'appréciant sincèrement. Producteur avisé, Stuart Millar, dont c'est la première réalisation (il n'en fera que deux!) ne fait pas d'étincelles mais conte néanmoins cette histoire avec sensibilité et un minimum de nuances, évitant ainsi rapidement tout manichéisme. A défaut d'être inoubliable, « Quand meurent les légendes » (beau titre au passage) nous offre donc deux figures fortes, où le parti pris est certes évident, mais suffisamment habile pour que l'on s'intéresse et s'attache un minimum à Red Dillon, surtout qu'il est interprété par le grand Richard Widmark. Mais il fait jeu égal avec un Frederic Forrest au tout-début de sa carrière et déjà très convaincant, notamment lorsqu'il s'agit de provoquer l'émotion. Pas un chef-d'œuvre donc, mais un film touchant et finalement assez personnel : à découvrir.
Un excellent wester moderne dominé par l'interprétation sublime de Richard Widmark qui obtient là un de ses plus beaux rôles en vieux cowboy alcoolique et paumé. Face à lui, Fédéric Forrest, en jeune indien amoureux des chevaux, est tout simplement époustouflant. Certes, le scénario est plutôt entendu, mais Stuart Millar parvient a donné une atmosphère tout à fait particulière à cette œuvre. Un très beau film.
Le début fait craindre le mélodrame larmoyant de l'orphelin indien obligé de se défaire de sa culture dans l'école de la réserve mais on passe rapidement au stade adulte. On se retrouve sans chichi dans une relation forte d'amitié et de haine entre Richard Widmark et Frederic Forrest très intéressante. Malgré tout le scénario comporte des passages à vide qui limitent la portée du film, tant qu'à faire le réalisateur aurait pu gratter autour de la réserve indienne.
Ce film commence de très belle façon (toute la partie avec Tom enfant) mais ensuite, il ne tient pas la distance ce qui est toujours frustrant. Cependant, il ne manque pas de qualité surtout lors des faces à faces entre Red Dillon et Tom Black Bull. Les scènes de rodéos sont bourrées de gros plans laids et l'on ne comprend pas pourquoi; c'est pourtant tellement plus beau à regarder avec le recul nécessaire. La simplicité étant souvent l'apanage des grands cinéastes. Le scénario est tout simple, avec des scènes intimes très pudiques ce qui en augmente le coté émotionnel. C'est avant tout la façon dont Frédéric Forest (36 ans) est filmé qui retient l'attention, il se contente de peu dans son jeu mais son manque d'expression est parfaitement exploité par Millar qui prend le temps nécessaire pour tout rendre crédible. Bien sur, il y a Richard Widmark mais pour qui le connaît bien, sa performance d'acteur est pour lui bien banale, il existe tant de films où il crève littéralement l'écran.