Charlie Castle, acteur millionnaire, enchaîne les mauvais films depuis des années, trompe sa femme qui ne veut plus qu'il travaille pour le médiocre Hoff. S'il signe de nouveau pour 7 ans, elle ne reviendra pas. "The big Knife" est une sorte de huis-clos, la maison de Castel. Ok ça dénonce la pourriture de certains producteurs mais ce que je ne pardonne pas à Aldrich c'est de nous livrer le passé d'un Charlie total salopard qui d'un seul coup se repent et qu'on canoniserait comme ça, sans raison. Il a quand même tué quelqu'un en voiture alors qu'il était bourré, envoyé son pote en prison à sa place, baisé sa femme, accumulé les tromperies de tous genre.... et Aldrich voudrait qu'on pleure sur son sort ".. nul homme ne respectait ni n'aimait davantage la vie". Heu non, la c'est trop. Ultra manichéen, le producteur est un pourri, lui est une victime. Palance, acteur millionnaire mais dans des rôles nullos, ne dégage pas le tragique requis, on s'emmerde sévère. "The big Knife" n'est qu'un gigantesque blabla, "oui, non, oui, non : je signe le contrat, je reviens avec toi chéri...oui mais non, mais si..." . Rien de plaisant à voir, seulement entendre les interminables élucubrations et jacasseries de parts et d'autres, dans ce même salon qui finit par nous sortir par les yeux tant Aldrich n'en fait rien. Caslte n'existe finalement pas, une insignifiance non creusée dans une mise en scène qui reste désespérément plate. Ah ce tableau de Clown triste qui fait office de gigantesque symbole à la noix au début, au milieu et surtout au final.... un piètre palliatif pour combler l'absence de toute atmosphère dramatique. Castle se veut maudit, se compare même à Mac Beth, mais les dialogues ne suffisent pas, "The big Knife" n'est qu'un film à textes foireux interminable.