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NeoLain
5 087 abonnés
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2,0
Publiée le 28 août 2012
Film policier bien sage, ça commence pas terrible et dès l'apparition d'Alain Delon rien ne change. A noter qu'il faut un petit moment pour s'habituer à sa coupe très frisé, c'est pas un choque mais bon. Ensuite cela s'arrange un peu au niveau de l'histoire. Ce gang qui pense pouvoir continuer leur hold-up comme avant l'après-guerre, seulement les temps changent et c'est plus aussi simple que par le passé. Ca se regarde en sachant que comme je disais, la deuxième partie est plus acceptable que le début.
Du cinéma de papa comme on l'aime. Delon frisé et barjot, encore une réussite de Jacques Deray dans le film de gangsters après l'inoubliable Borsalino.Une adaptation du roman de Roger Borniche ( Le gang des tractions ) nettement mieux réussie que Flic story. Les décors sont réussis et la musique de circonstances.Un casting parfait, très belle reconstitution, action, bravoure et humour, merci.
Un trés bon film. Avec un bon scenario est une belle musique. Alain Delon joue bien le rôle du chef de la bande et il a une belle perruque.Des casse bien preparer. Ce film est bien construit mais je trouve de faire mourir Delon à la fin c'est pas chouette.
Un assez bon cru dans la filmographie d'Alain Delon que ce film de Jacques Deray adapté d'un roman de Roger Borniche (comme ce fut le cas de l'excellent "Flic Story" en 1975). Ici, Delon joue le rôle d'un chef de gang de braqueurs ayant opéré juste après la seconde guerre mondiale et inspiré de Pierrot le Fou (pas le film avec Bébel - rien à voir du tout -, mais le vrai truand), et on y trouve aussi Maurice Barrier (qui, entre "Flic Story", ce film et "Le Gitan", semblait habitué des films de truands avec Delon), Adalberto Maria Merli (rappelez-vous Minos dans "Peur sur la ville"), Raymond Bussières, Nicole Calfan... Le film est parfois assez léger, Bébel aurait pu jouer ce rôle sans problème sans que le ton du film ne change, et on peut dire que la perruque moumoute bouclée de Delon est d'un ridicule qui confine au cosmique (foutez-lui une tenue à paillette et il serait limite danseur disco), mais "Le Gang" est malgré tout un très bon polar à l'ancienne.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Robert (le Dingue) fonde le gang des tractions avant, quatuor hétéroclite où se retrouvent un ancien collabo et un déporté, bientôt célèbre pour ses braquages audacieux. C'est la deuxième adaptation de Roger Borniche par Jacques Deray après "Flic story". En chef de gang facétieux et tête brulée, Alain Delon (avec une étonnante chevelure bouclée) donne le ton d'un film qui, sans aller jusqu'à faire l'apologie de la pègre- les méfaits de Robert trouveront une sanction logique- invoque une certaine joie de vivre après les années d'occupation. L'inogarnisation de la police participe aussi de cette période faste du gangstérisme, relatée ici dans la lègèreté et la fantaisie. Jacques Deray tourne le dos au film noir. Il organise son film autour des "coups" perpétrés par le gang qui donnent son animation au récit tout en suggérant, notamment par une brillante reconstitution formelle, l'atmosphère post-Libération. Point de vue subjectif où l'insouciance et la liberté retrouvée occultent les difficultés de l'époque. Rondement menées, les scènes d'action sont réussies. Elles donnent du relief à l'existence, vue de façon un peu superficielle, du gang tandis que l'emploi de la gracieuse Nicole Calfan, dans le rôle de la maîtresse de Robert le Dingue, apparait plutôt vaine.