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chrischambers86
13 973 abonnés
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5,0
Publiée le 21 juillet 2009
Produite par Luc Besson, cette dèrive morbide et hallucinante, est un oeuvre troublante, belle et d'une surprenante beautè! Qui pourrait croire que le sympathique curè chantant de "La vie est un long fleuve tranquille" est aussi le metteur en scène de cette èpopèe inattendue de deux èpaves inspirèe de nouvelles de Charles Bulowki! "Lune froide" fut à l'origine un court métrage qui reçut le Cèsar du meilleur court mètrage de fiction en 1990! Le synopsis est d'une incroyable originalitè celle de deux paumès qui ne cessent de multiplier les procations en passant leur temps en virèes et qui un soir vont voler et s'èprendre d'un cadavre d'une jeune morte! Patrick Bouchitey a voulu prolongè son rècit de son court-mètrage dans cet ovni aux limites de l'horreur! Ses deux marginaux sont campès par deux grands comèdiens (Jean-François Stèvenin surtout). Signalons ègalement des seconds rôles aux caractères bien marquès comme le regrèttè Jean-Pierre Bisson ou la trop rare Consuelo de Haviland! Audaces plastiques, scènario culottè qui n'a pas la trouille d'aller trop loin, lyrisme et humour, "Lune froide" est un chef d'oeuvre dèsespèrè et cradingue comme on n'en voit malheureusement peu aujourd'hui! C'est rèservè tout de même à un public averti...
Il y a des cinéastes qui osent et la on peut se dire que pour un premier film Patrick Bouchitey se fait plaisir en ne sombrant pas dans la simplicité. Une réalisation parfaite pour un sujet grave, lourd et sombre. PLV : à ceux qui aiment être surpris.
Dédié notamment à Patrick Dewaere, Lune froide évoque à de très nombreuses reprises Les valseuses avec ses deux personnages de copains marginaux qui se sont affranchis des conventions de la société et de la morale - même si c'est en fait une adaptation libre de deux nouvelles de Bukowski. La cinématographie est inventive, et apporte une touche d'onirisme qui permet de neutraliser en partie les horreurs que racontent le film ; il en va de même pour les performances de Bouchitey et Stévenin, qui parviennent miraculeusement à rendre leurs personnages sympathiques par instants et qui paraissent plus vrais que nature. Pour autant, je ne peux pas dire que j'ai beaucoup aimé ce film, dont je n'ai pas vraiment goûté la poésie échevelée que certains lui prêtent : pour moi c'est juste glauque, d'un nihilisme extrême et misogyne - pas punk et subversif.
J'emploie rarissimement le terme film-culte mais là je n'hésite pas. Ce film est un ofni incroyable. D'abord un court basé sur une nouvelle de Bukowski, court qui est la perle à l'intérieur de l'huitre, qui pourrait être horriblement graveleux et qui est juste beau. Et autour le cheminement de deux marginaux remarquablement interprétés par Stevenin et Bouchitey, avec des acolytes tels que Berroyer ou le regretté Jean-Pierre Bisson. La bande-son aussi est culte tout comme certaines scènes comme le doublage de l'Homme aux cols d'or. Enfin un parti-pris de noir et blanc et une photo au diapason du film complètent le coté étrange. Comment un film aussi décapant a pu être présenté à Cannes et nommé aux Cesar est un msytère.
En 1990 Patrick Bouchitey réalise un film underground complètement à contre courant de la production nationale habituelle. Depuis, « Lune froide »a acquis le statut de film culte. 20 Ans après sa sortie il conserve sa force intrinsèque même s’il ne peut plus choquer comme autrefois. S’appuyant sur deux nouvelles de Charles Bukowski, Bouchitey nous entraîne dans les basques de deux loosers qui sont un peu le reflet noir et cynique des « Vitelloni » de Fellini. Adolescents refusant de grandir ils sont devenus des alcooliques dont les blagues ne font plus rire qu’eux-mêmes. Vingt après, l’utopie soixante-huitarde s’est envolée et la crise a gangrené l’avenir des générations futures. Ces deux-là sont le produit de cette désillusion. Pour perpétrer la vague libertaire des aînés la surenchère est de mise. L’alcool aide à surmonter ses retenues et ses tabous. Un soir on franchit la limite de l’entendement en faisant l’amour à une morte. Bouchitey filme cette longue scène normalement insoutenable avec beaucoup de savoir-faire parvenant à la faire basculer dans la poésie. Désormais ces deux hommes ne seront plus les mêmes, un terrible secret les liant à jamais. Performances d’acteurs remarquables de Stévenin et de Bouchitey qui en faisant des tonnes parvient à rendre son personnage très rapidement agaçant. Un véritable film d’auteur désespéré à voir impérativement.
Une sorte de poème déjanté en noir et blanc, l'envie d'un réalisateur- scénariste de sublimer le trash en adaptant des nouvelles de Buchowski et en employant la fine fleur des comédiens écorchés-vifs de l'époque (stevenin, berroyer -co scénariste, R. Blanche... Manque plus de Bohringer et Leotard!) Le côté noctambule - zonard est plutôt sympathique à suivre, avec des scènes de bistrot hilarantes, de délicieux morceaux de rock et des personnages hauts en couleurs. Les vingt dernières minutes malaisantes viennent presque ternir ce joli tableau.
Avant tout connu pour sa carrière d’acteur, Patrick Bouchitey réalisa en 1988 un premier et unique court-métrage titré Lune froide. Cette première réalisation était une adaptation à l’écran d’une nouvelle de Charles Bukowski intitulée La sirène baiseuse de Venice, Californie. Ce premier essai fut bien reçu par la critique et se vit honoré du grand prix du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en 1989 puis du César du court-métrage de fiction en 1990. En 1991, le néo-réalisateur tourne un préambule à ce court-métrage en s’appuyant sur une autre nouvelle de Bukowski, Panne de batterie. Ainsi, l’épilogue de Lune froide version long-métrage n’est autre que le court-métrage de 1988 retenu dans son intégralité. Aujourd’hui, la ressortie en salle et en version restaurée du long-métrage Lune froide nous offre l’occasion de revenir sur cette œuvre inclassable du cinéma français qui, plus de trente ans après sa réalisation, garde toute sa singularité. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2023/11/15/lune-froide/
Lune Froide est un film tres dur (heureusement qu'il a choisi le noir et blanc sinon cela serait insoutenable). Les acteurs jouent impeccablement. Le scenario manque de consistance par contre (on sent bien que ce film est l'adaptation d'un court metrage qui a été allongé pour faire un film).
Le court métrage d’origine se suffisait à lui-même. Les scènes additionnelles, tout le début du long, sont dominées par les imbécillités du personnages joué par Patrick Bouchitey. C’est long, c’est d’un misérabilisme plutôt appuyé, et à force on n’a plus que l’envie de claquer cet espèce de beauf immature. La séquence de nécrophilie, directement inspirée de Bukowski, est par contre terriblement troublante. On est d’abord tétanisé par le sordide de la situation (Bouchitey ne l'occulte pas) et on a ensuite un frisson sacré qui court dans l’échine, tout particulièrement pendant la scène de l’immersion. Le seconde émotion se renforçant du contraste avec la première. Pour public choisi à coup sur, de spectateurs avec de la maturité, et aussi non déprimés…
Ce film fait parti des ovni du cinéma français,tourné en noir et blanc il montre ainsi grâce à un environnement simple et lugubre tout le coté glauque et misérable du film et de ses personnages ( dont un finit par taper sur les nerfs , une tête à claques en fait). On pourrait penser sur le coup aux errances nocturne de "buffet froid" mais avec le sordide en plus et l'humour en moins. Cependant , on reste accroché à cette histoire sans grand intérêt en attendant la grosse bêtise que vont finir par faire ces deux gugusses... ou plutôt ces deux parasites. Pas d'images choquantes mais une curiosité malsaine à attende la connerie immorale qu'ils vont surement faire....
S'il fallait un film pour prouver l'adage de Jean Gabin : pour faire un film, il faut 3 choses, une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire ! Dans Lune Froide, il n'y a aucune histoire, ce film n'est pas un film mais une suite de potacheries de mauvais goût allant jusqu'à la nausée. Florilège de tous les cancers de la société, à oublier bien vite !
Bouchitey se noie dans ce film morbide, et pour tout dire raté. A l'instar de certain de ses confrères tel sydney poitier ou kevin spacey , il s'avère meilleur acteur que réalisateur.
Les pseudo-aventures de deux parasites sociaux. Patrick Bouchitey m'a rapidement tapé sur les nerfs, affirmer que je ne suis pas fan serait un euphémisme. Et le voir arracher les ailes d'une mouche, franchement, sans façon. La scène de nécrophilie, mis à part le fait que ce ne soit pas réaliste, ne m'a pas choqué outre mesure. Pour conclure, un film sans grand intérêt.