Un bon premier film aux allures de "Bourne identity" mais plus centré sur les personnages et leur psychologie. J'ai bien apprecié ne pas suivre un braquage pour l'action uniquement, mais plutôt pour ce Chris Pratt, qui prend conscience de ce qu'il est pour se battre à nouveau et choisir son destin. La fin est un peu "téléphonée" mais le tout reste un spectacle haletant et un thriller de bonne facture.
Un petit film très bien réalisé avec de bons acteurs. L'histoire de ce jeune homme dont la vie a été bouleversé qui va tenter de se reconstruire est très prenante. Le scénario est bien ficelé, la mise en scène efficace, à découvrir !
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1,5
Publiée le 11 mars 2021
Outre les nombreux trous de logique ce film est tout simplement ennuyeux d'une manière plutôt désagréable. Notre protagoniste (Chris Pratt) n'arrive pas à soulever une cuillère à table, ne se souvient pas de sortir la clé de la voiture avant de sortir et a une difficulté générale à enchaîner les événements . Pourtant il est autorisé à conduire une voiture bien que la plupart du temps sous la surveillance d'un aveugle et on lui pardonne de conduire la nuit sans feux. Et ce grâce à une carte qu'il porte sur lui et sur laquelle on peut lire qu'il a subi un traumatisme crânien alors que c'est la conduite sans feux qui lui a valu cette blessure. L'apparence de ce film est celle d'un film en plastique tout comme le jeu de la plupart des jeunes acteurs y compris celui de l'acteur principal Joseph Gordon-Levitt dont la performance est à fleur de peau tout au long de l'épreuve ne montrant jamais rien d'autre que de la confusion ou de la frustration. Jeff Daniels a été le seul acteur capable de donner du poids à son rôle il est le colocataire aveugle de Chris le seul personnage réel dans cette histoire. À aucun moment je n'ai été un tant soit peu diverti et avec ses points d'intrigue stéréotypés qui ne donnent pas d'élan au film et avec l'absence de dialogues intelligents le spectateur est bercé comme un bébé...
Pour son premier long métrage, le scénariste de Minority Report et de Hors d'atteinte ( entre autres ) nous conte le quotidien de Chris Pratt, ancien jeune joueur de hockey qui a du mettre un terme à son ascension sportive le jour où il s'est craché en voiture alors qu'il conduisait de nuit les phares éteints, accompagné de sa copine et de deux amis. Le réalisateur aborde des thèmes comme le poids de la culpabilité, le syndrome post-traumatique ou encore les pertes de mémoire. Des thèmes psychologiques auquel le film joue sans arrêts, jusqu'à pointer son nez vers le polar, avec braquage de banque et fusillades. Sobrement mis en scène, non sans quelques effets de style bien inutiles, The Lookout possède une atmosphère qui lui est propre, mais lorgne toutefois vers des films comme Fargo, par exemple. Entre le drame psychologique et le polar froid, le film n'oublie pas de souligner les ravages du passé sur le présent ( avec des flashbacks, bien entendu ), la perte identitaire et le besoin de rédemption. Sans complaisance -ou presque- la fin, tout comme l'intrigue éculée, nous paraît relativement convenue. Les acteurs s'en sortent bien, néanmoins, même si le film atteint parfois un bon niveau, il reste assez anecdotique.
Le truc avec Lookout, c’est qu’on n’en attend rien. Et lorsqu’on n’attend rien d’un film, il peut tout se passer. C’est une surprise délicieuse de suivre le parcours, parfois sage et d’autres fois douloureux de ce cavalier fou et solitaire, rongé par un mal dont il croit pouvoir se délivrer. Sang grande originalité, sans grande ligne non plus, Lockout est tout de même un bon film, où les gangsters mauvais ne sont pas les héros ni les méchants, mais juste les serviteurs de la rédemption que joue à merveille Joseph Gordon-Levitt
Très bon thriller sans prétention, porté par l'excellente interprétation de Joseph Gordon Levitt, même si le reste de la distribution n'est pas en reste, avec un Jeff Daniels aveugle seul ami de notre héros, ou encore Matthew Goode (que je ne connaissais très peu) dans un rôle inquiétant et charismatique entrainant notre héros dans un coup qu'il va regretter. Et c'est là qu'est la force du film, car au lieu d'enchainer les scènes d'actions ou de courses-poursuites basiques et banales, Scott Frank privilégie la psychologie des personnages et les relations avec chacun. La caméra est posé, la réalisation est classique, tout comme la narration et le scénario. Un film à voir
Un thriller un peu fade, qui manque de rythme et de suspense, la trame étant légèrement prévisible. Dommage car le film apportait beaucoup de soin à la psychologie et à la dimension humaine de son personnage principal mais au détriment du coté polar.
la premiére partie du film est à mon gout assez plate et mais l'accent sur le traumatisme de l'acteur principale ( prise de note ) , la seconde partie est plus accrocheuse , elle se base sur cette parte de mémoire pour en develloper l'histoire . En conclusion , le film est pas mal mais il aurait pu etre doté d'une meilleur intrigue , l'idée de depart etait interessante mais je trouve n'a pas etait correctement exploité .
Hésitant sans cesse sur le ton et l’ambiance à adopter, Scott Frank installe lentement son récit pour un final… des plus banals donnant une grossière impression de « tout ça pour ça ». Heureusement qu’il y a Joseph Gordon-Levitt, qui d’ailleurs nous a habitué à beaucoup mieux.
Les thèmes abordés que sont l'oubli mêlé au sentiment de culpabilité auraient pu rendre ce film intéressant. Mais l'intrigue est trop inégale. La première partie tranche radicalement avec la seconde, c'est-à-dire que le lien brusque entre brossage psychologique (par des moments banals de sa vie) et action (braquage de la banque) aurait pu être plus atténuée. La fin, hollywoodienne à souhait, n'est guère originale (super héros). Et un traitement plus approfondi sur certains personnages (comme son ex-petite amie) n'aurait pas été malvenu.