Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Cronos" et de son tournage !

Le premier film de Del Toro

Cronos est le premier long métrage réalisé par le metteur en scène mexicain Guillermo Del Toro, alors âgé de 28 ans après avoir créé sa propre société spécialisée dans les effets spéciaux et fait ses armes à la télévision. On y retrouve déjà quelques-uns de ses thèmes récurrents, notamment à travers l'usage fréquent de symboles religieux, comme le nom du personnage principal du film, Jésus Gris, l'amour des monstres, ainsi que l’enfance confrontée au danger, à la violence et à la mort.

Ron Perlman déjà

Cronos marque la rencontre entre Guillermo Del Toro et l'acteur américain Ron Perlman, que le réalisateur retrouvera neuf ans plus tard en chasseur de vampire dans son Blade 2 puis en Hellboy. Egalement à l'affiche de Cronos, Federico Luppi participera, lui, au tournage de L'Echine du diable.

La rencontre avec Almodovar

Outre la reconnaissance du milieu, qui lui a ouvert les portes d'Hollywood où il réalise Mimic en 1997, Cronos a permis à Guillermo Del Toro de croiser Pedro Almodovar lors d'un festival à Miami durant lequel le film était projeté en 1994. Une rencontre déterminante puisque Pedro Almodovar assurera la fonction de producteur sur L'Echine du diable en 2001.

Récompenses en série

Remarqué et récompensé dans bon nombre de festivals fantastiques dont ceux de Bruxelles et de Porto, Cronos a remporté pas moins de huit Ariels (l'équivalent mexicain des Oscars) dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur en 1994. Le film était même le représentant officiel du Mexique dans la course au meilleur film étranger.

Un mélodrame

Guillermo del Toro définit Cronos davantage comme un mélodrame qu'un film d'horreur : "J’étais attiré par le mélodrame, Frank Borzage, Douglas Sirk... et par les grands mélodrames mexicains..." La relation entre Jesús Gris et la petite fille est inspirée de celle que le cinéaste entretenait avec sa grand-mère, qui était en fait sa grand-tante, une femme très religieuse : "Je la voyais comme imparfaite et cruelle de bien des manières, mais je l’aimais quand même, et je me disais que ce serait super si une fillette pouvait voir son grand-père comme une créature monstrueuse tout en l’aimant et en le gardant dans un coffre à jouets."

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