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Yetcha
895 abonnés
4 406 critiques
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5,0
Publiée le 18 mai 2020
Adaptation du célèbre roman d'Agathe Christie, un casting de roi, un jeu plein de truculence et de dialogues pesés, un cadre sublime. Un vrai bonheur, même tant d'années après !
Comme Mort à Venise, les héros sont embrigadés dans un scénario passionnel incontrôlable et irréalisable. Les spectateurs, comme Hercule Poirot deviennent les véritables gardiens de la morale. Magnifiques films dans des décors somptueux qui laissent rêver. À voir absolument.
Une pléiade de stars à l'affiche, une mécanique de roman très justement transposée, le tout saupoudré d'un cabotinage par moments un tantinet excessif mais qui vient alléger l'atmosphère au milieu d'un décor aussi paradisiaque qu'étouffant: cette adaptation d'un des plus emblématiques romans de la reine du crime est une franche réussite, tant sur le rythme de l'histoire que sur les interprétations. Peter Ustinov compose un Poirot à son image, dans une atmosphère british joliment rendue. De la belle ouvrage.
Les amateurs apprécieront ce Cluedo, confiné en 8 clos. Peter Ustinov est impeccable dans le costume de l'inspecteur Poirot. Cependant, le film est à préférer en VO, car les voix françaises sont insupportables.
Une des adaptations d'Agatha Christie très bien réussie. Bien sur hercule Poirot est le grand gagnant de cette enquête mais pendant 2 h 15 même en ayant peux s'imprégner de touts les personnages lors de cette croisière impossible de trouver le ou les coupables Avec en plus une fin complètement inattendue A voir absolument
Un début beaucoup trop long qui peut laisser le spectateur sans repère. Pour ensuite une enquête plutôt bien mené mais qui n'a rien d'exceptionnelle tout comme le dénouement, un film qui se laisse voir.
Traduit dans plus de 30 langues, Mort sur le Nil est l'un des plus grands succès littéraire d'Agatha Christie. En 1978, John Guillermin en réalisera l’adaptation cinématographique. Albert Finney a refusé le rôle d’Hercule Poirot qu’il tenait dans Le Crime de l’Orient-Express en 1974. C’est donc Peter Ustinov le nouveau détective qui va devoir élucider un mystérieux meurtre sur un bateau lors d’une somptueuse croisière sur le Nil. L’humour anglo-saxon est bien là, même si rappelons-le Hercule est belge. Entre faux-semblants et faux indices, les passagers ont tous une raison d’avoir assassinés la belle et riche Linnet. Jane Birkin, Mia Farrow, Bette Davis, Maggie Smith… les stars défilent au rythme que l’enquête avance. Mort sur le Nil est une comédie policière passe partout mais qui sait tout de même garder le suspense jusqu’au dénouement. Un petit régal qui n’hésite d’ailleurs pas à faire un petit clin d’œil au film précédemment adapté. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Adapté d’un roman d’Agatha Christie, Mort sur le Nil a presque les mêmes qualités et défauts que « le crime de l’Orient Express ». Le casting est brillant, le film a un côté très british assez amusant et le il se suit avec plaisir. Seulement la résolution de l’enquête s’avère assez décevante, la mise en scène est plutôt plate et n’arrive pas à rendre le film plus plaisant qu’une bonne partie de Cluedo.
Adapté du roman D'Agatha Christie, Mort sur le Nil nous emmènes nous spectateurs, Hercule Poirot (Peter Ustinov) et son acolyte le Colonel Race (David Niven) vers une enquête hors norme au cœur de L’Égypte pour élucider une succession de meurtres sordides. Une réalisation irréprochable et qui plonge rapidement le spectateur dans l'intrigue, les décors sont sublimes et les acteurs à la hauteurs. Un vrai jeu pour nos détectives et le spectateur qui amène vers une fin surprenante. C'est glamour, chic et touristique, une énigme à la Cluedo tout ce qu'il faut. A voir absolument cette œuvre
Superproduction luxueuse des années 70, tournée dans des décors grandioses avec une brochette de comédiens exceptionnels, Mort sur le Nil n'a pas trop vieilli. Les costumes rétro des années vingt conservent leur charme. En revanche ce - très long - film manque de souffle et de mystère. Nous sommes davantage dans la comédie que le thriller. L'intrigue est tirée par les cheveux. Les romans d'Agatha Christie m'avaient laissé l'impression d'être plus habiles. En revanche, l'esprit réactionnaire de la reine du polar british est bien présent : ce sont toujours des pauvres, des domestiques et des parvenus qui tentent de s'accaparer les fortunes des malheureuses héritières.
Un grand classique du film policier : exotique, intelligent et plein de charme malgré le démarrage un peu trop long ! Outre l'enquête difficile qui fait travailler les méninges, la force de ce film réside dans le charisme de ces quinze stars d'antan menés par un Peter Ustinov confondant (même si Angela Lansbury nous offre là une performance comique irrésistible) ! Ajoutez à cela les décors égyptiens fascinants et la boucle est bouclée : intrigue, interprétation et décors tous réussis !
A bien des égards, John Guillermin a brillamment réussi la transposition de l'un des plus célèbres romans policiers au cinéma. Et l'on sait combien l'adaptation d'un ouvrage est chose peu aisée, il s'agit là d'un travail d'orfèvre, d'alchimiste. Le réalisateur doit doser avec précision ce qu'il retire et ce qu'il conserve, ce qu'il modifie et ce qu'il rajoute de sa propre invention, afin de créer un véritable film avec une âme bien à lui et, cependant, ne pas perdre l'esprit originel de l'histoire. John Guillermin et Anthony Shaffer y sont parvenus et et nous offrent un Mort sur le Nil complet, subtil, intelligent qui restitue parfaitement le huis clos si cher à Agatha Christie. La distribution est juste et Peter Ustinov incarne merveilleusement Hercule Poirot, cet homme à l’esprit vif, aux moustaches et à la vêture désuètes à qui Agatha Christie a transmis son sens aigu de la morale.
Un excellent film sans longueurs ni temps morts qui nous tient en haleine jusqu'au dernier instant.
Il y a tellement de banalités dans les dialogues et les scènes, que l'on s'y ennui vite. La jalousie d'une fiancée pour une épouse qui lui a fauché son homme, une petite croisière durant laquelle l'une va mourir à coup de petit calibre. Heureusement, Hercule Poirot est là pour résoudre l'enquête et rejouer les scènes avec des indices et des suppositions. Tout le monde est suspect, qui est coupable ? Le film démarre réellement à la deuxième moitié, bien plus intéressante. J'ai envie de demander pourquoi cette première moitié si peu intéressante ? Quant au déroulé du meurtre, j'ai vraiment trouvé le tout tiré par les cheveux.
Par sa réussite, le film pose le problème de l'adaptation d'un univers littéraire à l'écran, et spécialement celui d'Agatha Christie qui est presque essentiellement verbal. Constitué de discussions, interrogations, explications, révélations, il est donc encore plus difficile à adapter, et Anthony Shaffer a réussi à transposer et réécrire brillamment le roman en le renouvelant intégralement. Le résultat bien mis en scène par John Guillermin est un heureux mélange d'exotisme, de mystère et d'humour anglo-saxon. Le début est peu attractif, mais s'avère nécessaire pour comprendre le mobile des meurtres, et dès que les passagers sont à l'hôtel puis sur le bateau, l'aventure devient un régal. Le réalisateur utilise l'espace (désert, fleuve, bateau, monuments) sans pour autant délaisser le huis-clos cher à lady Agatha. Humour, rythme, sens de l'action, dialogue brillant, splendides paysages égyptiens filmés par la caméra de Jack Cardiff sur la musique mélancolique de Nino Rota... tout est bien en place. Peter Ustinov qui incarnait pour la première fois le célèbre détective Hercule Poirot, domine l'ensemble d'une distribution prestigieuse, à tel point qu'il va marquer le rôle grâce à ses tics et petites manies, il a parfaitement saisi le personnage et livre une prestation inoubliable et savoureuse. Cette interprétation fait preuve d'une succession de belles performances, le spectateur ne peut que se laisser entraîner avec jubilation dans cette enquête aux multiples suspects et diaboliquement agencée par le génie de la romancière. Un élégant divertissement au charme rétro et qui brocarde de façon subtile l'hypocrisie de la haute société.