Ce remake du "Miracle de la 34ème rue", réalisé cette fois par Les Mayfield et sorti en 1994, n'est pas terrible. J'ai pourtant beaucoup aimé le premier film mais ici, tout en respectant l’œuvre originale et son histoire dans son ensemble, je n'ai pas vraiment trouvé le film très intéressant. Peut-être car il n'apporte finalement pas grand-chose à l’œuvre originale et qu'il est, de plus, plus long. J'ai en effet eu un peu de mal avec ce remake car je l'ai tout simplement trouvé long, beaucoup de scènes sont étirées et puis la fin est lassante, tout simplement, malgré un sujet pourtant très intéressant ! Comme pour le premier, j'aime en effet beaucoup le message stipulant en gros que l'on peut être qui on veut, personne ne pourra véritablement prouver le contraire. Cela donne un message plus large que la simple existence du Père Noël mais questionne en même temps la religion (après, peut-être que c'est moi qui m'égare !) ; après tout, Noël, étant de toute manière une fête religieuse. Bon et puis, comme dans chaque film de Noël, nous retrouvons notre lot de personnages clichés avec deux opposés : l'un persuadé que le Père-Noël n'existe pas et l'autre oui et on sait comment tout cela va se terminer, de même que la romance. Et je dois dire que même s'il reprend le même scénario (enfin plus ou moins) que le premier film, je ne peux m'empêcher d'y voir ici une vision très naïve de la société. Bon après, c'est un film de Noël, tout est toujours plus guimauve et naïf mais, tout de même, cette espèce de critique du capitalisme avec ces dirigeants de magasins obsédés par l'argent et les chiffres qui se mettent soudain à soutenir Kris, on n'y croit pas une seconde ! Cependant, pour le coup, j'apprécie beaucoup les acteurs qui jouent tous très bien et notamment Richard Attenborough dont, sans exagération, je n'ai jamais vu de meilleure interprétation du Père-Noël (tant physiquement que dans le jeu, tout fonctionne à merveille et, pour le coup, on y croit !). "Miracle sur la 34e rue" est donc plaisant à regarder en ces périodes de fêtes mais n'en reste pas marquant pour autant.