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chrisbal
15 abonnés
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4,0
Publiée le 19 août 2024
Avec sa vision toute personnelle de l'histoire, Andrew McLaglen reunit dans son "Chisum" tous les ingrédients chers au style du western. Tout y est, des immenses paysages de l'ouest aux cowboys en passant par les troupeaux de bétail, les hors-la-loi, la petite ville (et son adversité) et les légendes que sont Pat Garett ou encore Billy le kid. Il y a même des Comanches, bien que leur contribution soit complètement anecdotique. Pour le reste, la gouaille de John Wayne (vieillissant mais au sommet de son art dans un rôle qui lui va comme un gant), les touches d'humour plutôt subtiles (le petit jeu de marmonage entre ce dernier et Ben Johnson est plutôt bien vu), les bagarres ou encore la spectaculaire fusillade finale dans les rues de la ville font de ce western un très bon divertissement dans lequel on ne s'ennuie pas et qui est malheureusement quelque peu sous noté, ne figurant quasiment jamais dans les classements du genre, ce qui est plutôt dommage car, pour ma part, il fait partie des meilleurs.
Je ne suis pas un fan des westerns d’Andrew V. McLaglen, mais je dois avouer, pour une fois, il a réussi un coup de maître. La scène d’ouverture du film (identique à celle de la fermeture) donne le ton : John Wayne/Chisum droit dans ses étriers qui contemple ce qu’il a bâti. L’histoire est simple, un entrepreneur joué par Forrest Tucker qui cherche grâce à des moyens illégaux, dont la corruption et la manipulation, à faire main-basse sur une partie des terres de Chisum. John Wayne n’est pas omniprésent même si l’ombre de son immense « carcasse » plane sur le film. Les nombreux seconds rôles sont bien mis en valeur comme ceux de Geoffrey Deuel (Billy the Kid) ou Glenn Corbett (Pat Garrett) du côté des « gentils » et Christopher George et Jess Evans du côté des « méchants ». Avec nostalgie, on retrouve au générique pas mal d’acteurs TV des années 60. Beaucoup plaisir à voir l’excellent Ben Johnson. Andrew V. McLaglen ne s’attarde pas sur la psychologique des nombreux personnages pour se concentrer sur l’intrigue et ses rebondissements avec une scène finale de gunfight assez impressionnante où John Wayne et Forrest Tucker qui se tirent la bourre dans un combat épique poids lourds catégorie « seniors ». Un très bon film plutôt classique, mais efficace. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Film qui relate la véritable histoire d'un célèbre éleveur de bétail nommé John Chisum, ce western se visionne avec un certain plaisir grâce â l'excellente prestation de John Wayne dans le rôle principal et aussi pour la mise en scène dynamique et généreuse d'Andrew McLaglen. A visionner pour les aficionados de western.
Un beau western au caractère épique et qui joue d'une dynamique d'ensemble certes classique mais toujours efficace, entre personnages très fouillés et morceaux de bravoure sur une musique endiablée. John Wayne, plus que rompu à l'exercice, livre encore une partition digne de sa légende, entouré d'une kyrielle de seconds rôles qui apportent autant de contrepoints dans l'histoire, le déroulé de l'histoire offrant son "moment" à chacun, dans une mise en scène typique du genre, à la fois sobre et précise.
s je n'ai pas détesté quelques westerns quand j'étais plus jeune, j'ai beaucoup de mal à regarder la plupart aujourd'hui.. d'une part je les trouve souvent ridicule racistes faisant toujours la part belle aux bons cowboys qui luttent contre les voyous ou les indiens sanguinaires et d'autre part pour apprécier un spectacle, il faut aussi avoir de l'estime pour les interprètes et j''avoue qu'aujourd'hui pour moi la seule présence de Wayne dans un film m'est insupportable depuis que j'ai eu connaissance des propos raciste qu'il a tenu sur les noirs en 1972. la plupart des acteurs ont des défauts mais celui là je ne l'accepte pas, car toute ma vie je me suis battu contre ...
Un très bon western qui réunit tous les ingrédients : un héros charismatique (John Wayne), des méchants bien méchants, de belles fusillades, d'innocentes victimes, le désir de vengeance, .... Mac Laglen est un bon réalisateur qui sait bien emballé ses scènes d'action et les images sont fort belles (surtout pour un film de 1970). C'est surement un des meilleurs westerns du grand John Wayne qui excelle dans ce genre de rôle. C'est un western classique qui ravira un large public amateurs de belles fusillades et de héros sans peur et sans reproche.
Ce film qui relate la guerre du Comté de Lincoln avec Billy the Kid met aux prises des gentils dont Chisum en figure principale et les méchants dont Murphy, également propriétaire de bétail et désireux d'évincer Chisum. Classique dans ses thèmes, ce western n'a rien d'exceptionnel mais reste plaisant à regarder pour les amateurs du genre.
Calibrée sur mesure, John Wayne porte cette production librement construite autour de personnages avant réellement existés sur ses vieillissantes mais néanmoins robustes épaules. Le final est un morceau de choix dans ce bon western bien dosé évoquant la guerre du comté de Lincoln (1878) que l’on doit pourtant au peu appliqué Andrew V. McLaglen.
« Chisum » est le dernier des quatre films que John Wayne tourna avec Andrew Mac Laglen, le fils de l’acteur Victor McLaglen qu’il croisa a de nombreuses reprises notamment chez John Ford. L’acteur âgé de 63 ans s’achemine doucement vers sa fin de carrière même s’il ne ralentit pas son rythme de tournage malgré la maladie qui déjà le mine. Le scénario d’Andrew J. Fenady s’inspire de l’une de ses nouvelles prenant pour cadre « La guerre du bétail » qui sévit en 1878 dans le comté de Lincoln au Nouveau-Mexique. John Wayne au travers de sa société de Production, Batjac, est très impliqué sur le projet. La vie de John Chisum, riche éleveur de bétail aux convictions basées sur le travail, le respect de la parole donnée ainsi que sur une droiture de comportement qui n’exclut pas une certaine forme d’autoritarisme teintée d’un paternalisme viril, convenait tout à fait à l’acteur très engagé à ce stade d’une carrière qui compte près de 200 rôles principaux dans des longs métrages. Outre Andrew McLaglen, il s’entoure d’acteurs qu’il connaît bien comme Forrest Tucker, Bruce Cabot, John Agar ou Richard Jaeckel. L’intrigue se noue autour du conflit qui oppose John Chisum (John Wayne) à Lawrence G.Murphy (Forret Tucker) affairiste peu scrupuleux nouvellement arrivé qui entend contester la prédominance établie de Chisum y compris en utilisant les méthodes les plus déloyales. Les règlements de comptes sont bien évidemment de mise, Chisum finissant par devoir répliquer au moyen de la manière forte aux pratiques de celui qui entend le chasser de ses terres. Thème récurrent, retraçant la lutte sans merci pour la propriété dans ce vaste continent où longtemps la loi du plus fort s’est imposée. Se mêle à la lutte les célèbres Pat Garrett (Glenn Corbett) et Billy le Kid (Geoffrey Deuel) qui pour le coup voient leurs biographies sacrément romancées. Souvent manichéen dans son approche des personnages et des motivations qui les animent, Andrew McLaglen (cinéaste complétement discrédité par Bertrand Tavernier et Bernard Coursodon dans leur livre somme « 50 ans de cinéma américain ») fait aussi preuve d’un sentimentalisme béat qui avec le temps peut se parer d’un certain charme et même inciter à l’indulgence. On remarquera notamment une défense sans détour de la cause indienne symbolisée par John Wayne en personne qui rachète un peu cet émule de John Ford n’arrivant pas la cheville du maître mais faisant ce qu’il peut pour contribuer à maintenir hors d’eau un genre qui à l’époque n’a plus guère les faveurs du public et se trouve même fortement bousculé par les nouveaux arrivants que sont les Arthur Penn ( « le gaucher » en 1958, « Little big man » en 1970 ), Elliot Silverstein (« Cat Ballou » en 1965, « Un homme nommé cheval » en 1970), Sam Peckinpah (« La horde sauvage » en 1970) ou encore Sydney Pollack (« Jeremiah Johnson » en 1972). Andrew McLaglen, cinéaste sans grande nuance ni créativité, n’aura donc pas eu que des réussites tout au long des 28 films qui jalonnent sa carrière essentiellement basée sur le western et le film de guerre. On peut classer « Chisum » qui bénéficie d’un casting excellent et d’un John Wayne encore parfaitement crédible, parmi celles-ci.
Le film se focalise sur une très courte période de la vie de Chisum, à savoir ce qu'on appelle la Guerre du Comté de Lincoln. Il y a un gros problème puisque question Histoire (avec un grand H) le film est une vraie hérésie ! Quelques exemples... Chisum n'a eu qu'un rôle secondaire dans cette guerre, Billy the kid y était bien mais il était un cow-boy parmi d'autres, Pat Garrett n'a connu Billy the kid que plusieurs mois après cette guerre... etc... Cependant si on oublie ces points historiques ce western reste de bonne qualité. Le casting est composé de gueules biens connues du genre et tous les ingrédients y sont semés comme du papier à musique avec en prime une mise en place d'une légende, dans le style icône de l'ouest que seul John Wayne pouvait incarner. Site : Selenie
Assis sur son cheval, immobile sur les hauteurs de la plaine environnant sa propriété et la petite bourgade située à proximité, un John Wayne vieillissant scrute l’horizon, semble se remémorer les étapes par lesquelles il aura fallu passer pour conquérir cette terre à soi : la dérober à autrui, la défendre, y vivre enfin. S’implante là une lignée dont le patriarche constitue le dernier bastion, le détenteur d’un savoir-faire et surtout d’un savoir-vivre qui se doit de cohabiter avec l’altérité, c’est-à-dire la société qu’il a contribué à faire naître et qui s’affranchit peu à peu de son autorité à mesure qu’un banquier plus jeune – forcément véreux – privatise les lieux, rachète l’espace puis le redécoupe à sa guise, selon des perspectives économiques. La loi du chiffre contre celle du pionnier. L’ouverture du long-métrage, collection de vignettes empruntées à plusieurs peintures représentant les exploits desdits pionniers, inscrit d’emblée le personnage interprété par Wayne du côté de la tradition, pire de la fixité qui ne trouve que dans la coupe et le heurt – fracas des scènes que seul le montage permet de rétablir – ce qu’il lui faut pour se ranimer un temps, retrouver et prouver sa vigueur. Il passe du hamac confortable installé entre deux poutres à la scelle d’un cheval lancé à toute allure : la lutte le plonge une nouvelle fois parmi des troupeaux en furie qu’il faut dompter. Voilà pourquoi la rixe qui le sépare des nouveaux venus lui offre, au-delà des difficultés essuyées, l’occasion d’une démonstration de force, une sorte de viagra idéologique qui ravive les braises de la fougue que l’on croyait passée. En dépit de son rythme assez lâche et mollasson qui enferme la première heure dans cette impression d’enchaînement automatique de scènes, Chisum offre de très beaux plans épiques où les cowboys produisent dans la poussière remuée par leurs bêtes ce qu’il faut de virtuose pour cristalliser leur grandeur mythique. L’affrontement final vaut son pesant d’or, contrebalance des tirades parfois trop longues et mal rythmées qui ont au moins le bénéfice de creuser la profondeur des personnages.
Western qui ne fait pas honneur au genre d’autant qu’il tire sa source d’une histoire vraie qu’il déforme complétement. Sa psychologie est anormalement caricaturale et son scénario tiré de la guerre du comté de Lincoln est malhonnête. Seul demeure un spectacle hollywoodien d’un niveau intellectuel affligeant. C’est un gâchis que de traiter ainsi un épisode notable de l’histoire de l’Ouest des Etats Unis. Il aurait fallu traiter tout cela avec sobriété et ce fut le contraire…Que de sujets importants effleurés et bâclés. Reste un pur cinéma distractif avec de beaux extérieurs et la présence forte des chevaux et surtout des vaches…La scène finale est anthologique bien qu’elle soit précédée d’une fusillade grotesque. Pat Garret et Billy le kid sont bien réussis, Chisum n’est pas le célèbre vacher aux 100.000 têtes de bétails mais avant tout John Wayne qui est d’ailleurs fort agréable à voir jouer.
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Produit par la Batjac et rèalisè par Andrew V. McLaglen (metteur en scène spècialisè dans le western), "Chisum" nous propose l'image d'une Amèrique inimitable, pleines d'espaces immenses, de troupeau de bètail, de vent solitaire et d'hommes qui satisfont notre imagination et notre nostalgie du passè! John Wayne est « Chisum » , le rebelle qui a changé la phase de l'Ouest amèricain, un homme droit qui respecte la loi! Ici, Billy the Kid (Geoffrey Deuel) est prèsentè sous les traits d'un très jeune homme dont la carrière criminelle n'est pas encore commencèe et qui ne pense qu'à flirter! Billy veut la vengeance, Chisum la justice! De plus, McLaglen se fait le porte-parole d'une idèologie nationaliste caractèrisèe par son optimisme que beaucoup diront excessif! En effet, la pèriode à laquelle il fait ici allusion fut en rèalitè jalonnèe de faits tels que l'appropriation des territoires ètrangers par la force, l'extermination des Indiens, le banditisme, l'armèe, etc! il y a un vieux proverbe qui dit qu’il n’y a pas de loi à l’Ouest de Dodge, ni de Dieu à l’Ouest de Pècos! Ce n’est pas entièrement vrai car où que l’on aille tôt ou tard, on est rattrapè par la loi et on finit par dècouvrir que Dieu est passè par là! Sinon les bagarres, les duels au revolver ou à la Winchester et les touches d’humour font plutôt bon mènage dans ce classique du western avec un John Wayne parfait dans le rôle titre...
Si le cinéma d'Andrew V. McLaglen se caractérise régulièrement par un début poussif et une suite nettement plus rythmée, « Chisum » s'ouvre d'emblée sur un tempo assez convenable, faisant la part belle aux grands espaces et aux personnages, le tout soutenu par des enjeux classiques mais plutôt intéressants. Cela n'est pas toujours très original ni totalement subtil, mais le contexte historique, les intérêts de part et d'autres et la solide interprétation de chacun (John Wayne en tête, cela va sans dire) permettent à McLaglen d'emballer joliment tout cela, à l'image d'un final assez spectaculaire et réussi. Après, je ne vais pas vous mentir : une grande partie du film s'est déjà effacée de ma mémoire, preuve que celui-ci n'a rien non plus d'extraordinaire, mais il remplit plutôt bien son contrat de nous divertir avec un minimum d'intelligence et de sobriété : convenable.