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Dplardo
126 abonnés
40 critiques
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2,5
Publiée le 22 novembre 2013
Un film qui a une certaine classe. Jason Robards est plutot convaincant en Al Capone même s'il n'a pas le physique pour un tel rôle. En revanche on est perdu au milieu de tous ces personnages, il y en a trop et finalement on ne sait plus qui en veut à qui... Pour les amateurs de fusillades vintage je pense qu'il y a de quoi faire, d'autant que la réalisation est très soignée. Pour l'originalité, il existe des références bien meilleures sur le sujet.
Une reconstitution intéressante mais trop hachée et compliquée par le nombre de personnages qui sont présentés et qui joue un rôle mineur par la suite.
Le massacre de la St Valentin de 1929 est une célèbre tuerie entre gangsters, qui eut un retentissement énorme à l’époque. Se faisant jusque-là passer pour un bienfaiteur public, Al Capone montrait en effet son vrai visage, celui d’un baron du crime sauvage, qui avait orchestré une exécution froide, violente, et méthodique. Roger Corman était visiblement très intéressé par ce sujet, dont il livre ici une approche presque documentaire, présentant les tenants et la réalisation du massacre. La plupart des personnages ont ainsi bien existé, et sont tous présentés à égalité, notamment par une voix-off qui donne froidement leur date de naissance et de mort. Il n’y a pas vraiment de héros où de protagoniste qui se détache, le scénario gardant une certaine neutralité vis-à-vis de ce panier de crabes. Et c’est peut-être là le défaut principal du film, qui en conséquence manque un peu d’intensité dramatique. Car il faut bien avouer que voir des gangsters peu recommandables s’entre-tuer n’a rien de très émotionnel. Pourtant il y avait matière à faire, avec par exemple ce personnage de mécanicien au mauvais endroit au mauvais moment, incarné par Bruce Dern. Néanmoins, « The St. Valentine’s Day Massacre » demeure tout à fait appréciable. Grâce à son travail de recherche documentaire, des tueries plutôt réussies (dont évidemment le fameux massacre), et une reconstitution sympathique du gangstérisme des années 20. Il y a même une étonnante scène de rixe conjugale filmée en caméra à l’épaule, procédé rare pour l’époque. Il s’agit d’ailleurs de l’un des plus gros budgets pour un film de Roger Corman. Grand manitou des séries B (voire Z), le réalisateur/producteur signait là en effet un film de studio, pour le compte de la Fox ! Côté acteurs, on repère quelques habitués de Corman dans des tous petits rôles, tels Dick Miller ou Jack Nicholson (il faut avoir l’œil vif pour le repérer !). En revanche, on ne peut que regretter que la Fox a refusé d’engager Orson Welles pour jouer Al Capone (choix initial de Corman). A la place, on doit se contenter de Jason Robards, qui a tendance à en faire des caisses sans trop de finesse.
Deuxième long métrage que je découvre du cinéaste Roger Corman après l'excellent "La chute de la maison Usher" avec Vincent Price qui était terrifiant et la, dans un autre registre, c'est l'histoire authentique des gangsters du début du 20ème Siècle dans les années 20 en Amérique qui se faisaient la guerre, le gang d'Al Capone et son rival Morrène (pardon pour l'orthographe). Roger Corman nous sert la violence brutale à l'époque de la prohibition entre deux hommes puissants ayant plusieurs hommes de mains dont le récit nous raconte chaque personnage, de sa naissance, ce qu'il faisait et l'année de son décès , j'ai trouvé ça intéressant. "L'affaire Al Capone" bénéficie de moyens nécessaires dans les décors reconstitués de l'époque, dans les costumes. Le scénario est bien construit détail par détail des événements. Jason Robards a la gueule de l'emploi pour jouer Al Capone face à Ralph Meeker dans la peau de son ennemi sans oublier un casting superbe comprenant George Segal et dans un petit role Bruce Dern. Un film peut ètre méconnu que j'invite a suivre.
Traité à la façon récit, on suit l’opposition Al Capone, Bob Moran dans le Chicago de la prohibition qui a conduit au massacre de la Saint Valentin. Même si j’ai toujours du mal avec les voix Off omniprésente j’ai bien aimé cette reconstitution de l’époque qui m’a fait penser aux incorruptibles de De Palma, en retranscrivant le faste dans lequel vivait l’un des truands les plus célèbre de l’histoire. Dommage que le film n’essaie pas de plus analyser le pourquoi du comment et se limite à la succession de faits. Ça ne devient pas désagréable car c’est assez condensé et on a pas de passage vraiment superflu (du fait comme je le disais que le thème n’est pas approfondi). Il y a un casting de gueule qui rend l’ensemble assez crédible (a noter une toute petite apparition de Jack Nicholson). Bref un film qui passe un peu à côté de son potentiel mais qui est assez sympa à regarder.
St Valentin. Le film de gangsters n’est pas un genre dans lequel on a l’habitude de voir Corman évoluer mais notre homme est un touche à tout que rien n’arrête et c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Et voilà donc qu’il s’attaque à Al Capone. On connaît l’histoire : On est en pleine prohibition dans les années 1920 et la guerre des gangs fait rage à Chicago. La mafia sicilienne est aux prises avec un autre parrain un peu trop gourmand. Le règlement de compte va être saignant. La première réussite est d’avoir placé le récit selon un point de vue omniscient mais focalisé sur les gangsters. Ainsi, point d’Eliot Ness à l’horizon pour gâcher la fête. La deuxième bonne surprise c’est la présentation des personnages, drôle, enlevée et pourtant factuelle même si on peine à retenir qui est qui. Troisième réussite c’est cette débauche de violence qui paraît presque anachronique tant elle peut faire penser à du Tarantino des grands jours. Et puis il y a ces décors de studio qui font le charme d’un cinéma révolu où le public acceptait de croire ce qui ne paraissait pas très réel. Un très bon moment donc mais un genre qui sied moins à un Corman qui a besoin de plus folie pour s’exprimer pleinement.
Un film de gangsters qui raconte avec précision "Le Massacre de la Saint Valentin". Avec un résumé et une rétrospective de la situation pour scénario. Mais malheureusement je n'arrive pas à m'intéresser à ce film et en plus l'histoire est déjà célèbre. Les interprètes ne sont pas exceptionnelles loin de là même.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Corman n'a pas démérité, avec cette version quasi documentaire du massacre de la Saint Valentin. Tout est impeccable, de l'image - magnifique - à l'interprétation et à la reconstitution des décors d'époque. Jason Robard n'a pas, parait-il, le physique d'Al Capone, mais c'est un peu la règle du genre. Ici, il ressemble plutôt à Bogard. Corman a choisi d'éviter tout romantisme de la pègre à la manière de Michael Mann dans Public ennemy. Les truands sont montrés pour ce qu'ils sont : machos, veules, lâches. En un mot : minables. Le contexte politico social n'a pas été oublié. La grande crise des années trente favorise gangstérisme et corruption. S'il a disposé sans doute d'un budget un peu plus conséquent que pour ses séries B habituelles, Corman, sans les effets spéciaux et la débauche de moyens hollywoodiens, a réussi son film. Mais certains spectateurs préfèrent sans doute rêver et n'apprécient peut-être pas son réalisme.
Beau et sincère revival des films de gangster tels qu'ils été faits dans les années 30-40, esthétiquement léché, doté d'un casting hors pair (guettez l'apparition de K.Nicholson) et d'un budget plus ample que les films habituels de Corman. Du cinéma B traditionnel et classieux que les amateurs apprécieront sûrement.
Un film dans l'ensemble plutôt efficace et agréable à regarder, avec de bonnes et nombreuses scènes d'action comportant toutes les figures de style de la prohibition avec le mitraillage d'un hall d'hôtel à la thompson, l'assassinat à la sortie du tribunal.... Les comédiens sont plutôt convaincants dans l'ensemble même si les doubleurs français sont parfois trés mauvais. Enfin quel dommage que la voix off nous informe de qui va vire et de qui va mourrir bien avant la fin du film ! Un film à voir si on cherche un film sur la prohibition qui bouge.
Un film de genre qui renoue avec l'age d'or des films de gangters (tel L'ENNEMI PUBLIC ou SCARFACE)... Roger CORMAN le maitre des productions et des realisations au budget proche de zero a un peu plus de moyen sur ce film et ça se ressent à l'image(tres belle reconstitution du Chicago des années 30). ROBARD interprète un Capone convaincant hyper agressif et limite fou furieux meme si il ne possède pas le physique "bonhomme" du personnage. Mention spéciale à Georges SEGAL qui joue l'homme de main du gangster Bugs Moran.
Un film de gangster en mode historique de Roger Corman. L'histoire de la Saint Valentin traité avec beaucoup de minutie. Film de narration et d'action (Avec la célèbre mitraillette Thomson sortie dans les années 20). Les amateurs de vieux film d'action seront servis.