Votre avis sur Big Jake ?

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3,0
Publiée le 6 juillet 2023
Je ne connaissais pas ce John Wayne. Un western de facture moderne dans la mesure où l’action se déroule en 1909 avec la présence de l’automobile et d’une moto.
John Wayne-le-conservateur préférera poursuivre à cheval les brigands qui ont enlevé son petit-fils.
Un de ses fils conduit une moto ; sa scène m’a paru stérile pour ne pas dire ridicule spoiler: avec ses allers-retours dans le camp des malfrats emmené par Richard Brook, échappant étrangement aux balles qui le visaient. Il finira par se crasher !

Une séquence à rien ? Pas sûr.
Le réalisateur me dit en substance que le progrès motorisé a encore du chemin à faire pour trouver sa place dans les westerns !

Cela dit « Big Jake » n’a pas trop mal vieilli spoiler: hormis la scène de tuerie dans le ranch commandé par Maureen O’Hara.
On y voit des personnages riposter face aux hommes de Richard Brook de façon empruntée, maladroite, naïve. Sans compter le sang ketchup quand on pensait à l’étaler.

Autrement, le récit tient bien la route avec un John Wayne (à cheval) fidèle à lui-même.
On n’en oublierait le nom de son personnage : Big Jake.
Une nouvelle aventure de Big John Wayne suffit…
3,0
Publiée le 18 janvier 2023
Depuis le début des années 60, on constate que John Wayne joue principalement dans des westerns plutôt moyens qui tournent autour de sa personnalité, avec un jeu d’acteur plutôt stéréotypé et convenu. Tout comme « Le grand McLintok » (1963) ou « La caravane de feu » (1967), « Big Jake » (1971) met en valeur l’immense acteur. Dans ce film, on retrouve une fois de plus une de ses partenaires de choix, Maureen O’Hara. On retrouve également dans le film des « fils de » (Patrick Wayne et Christopher Mitchum). La première scène, violente à souhait, pose le film. Mais il va progressivement perdre en intensité. Le combat final, intense et soutenu, parachève l’histoire et offre un dénouement heureux. Richard Boone est un excellent méchant, froid et cynique. Bruce Cabot joue l’Indien de service plutôt maltraité (la scène à l’hôtel et plus encore). « Big Jake » est un bon film d’action, assez inégal et divertissant ; guère plus.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
lulu di

17 critiques

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4,0
Publiée le 31 mai 2022
Un bon western n' en déplaise aux grincheux...Et puis quand il y a le grand John, et bien l' ambiance Far West est là
2,5
Publiée le 15 mars 2022
Dans « Big Jake », la tradition s’oppose à la modernité. L’automobile et la moto viennent ici concurrencer le cheval et le Duke n’est pas peut fier de démontrer que le papy qu’il est en a encore sous la botte. Un western moyen non dénué d’humour, de fusillades et de violence.
1,5
Publiée le 4 mars 2022
Voilà un film produit par la famille Wayne et réalisé tant bien que mal par un George Sherman à la santé déclinante. On dirait un travail d'amateurs, réalisé dans une école de cinéma et sur un scénario repris des films des années 50. Les dialogues sont cruellement plats, parfois ridicules (en tout cas en version française). C'est presque saugrenu d'y voir le grand John Wayne qui aide malgré tout le spectateur à tenir jusqu'à la fin.
2,0
Publiée le 4 mars 2022
Production familiale de Michael Wayne, fils de John, auquel participent aussi Patrick et Ethan, deux autres de ses fils. J’ai bien aimé le début qui situe le contexte et le contraste civilisationnel entre l’est et l’ouest américain, puis décrit un ranch prospère. La suite se dilue dans un mélange des genres raté à la gloire du maître (John) qui fait son numéro habituel puissance 4. Le résultat est un western totalement prévisible, tardif puisqu’y apparaissent – sans intérêt particulier - les premières automobiles, au scénario bâclé et à l’humour épais.
3,5
Publiée le 5 juin 2020
Western tourné au tout début des années 70, mais avec le parfum des années 50; comme tous les westerns que Wayne a tournés à cette période, notamment ceux réalisés par Andrew Mc Laglen ou Burt Kennedy. Donc, nullement question ici du désenchantement ou de la mélancolie propre à cette époque de la contestation, de l'effondrement du rêve américain et de la contre culture. Un peu beaucoup d'humour qui empêche de regarder celà d'une manière vraiment sérieuse. Le moment le plus marquant est la scène d'ouverture avec la présentation en voix off d'une galerie de méchants rarement égalée au cinéma. Procédé un peu analogue à celui employé par Roger Corman pour son AFFAIRE AL CAPONE.
3,0
Publiée le 1 janvier 2020
Big Jake vaut pour la peinture qu’il propose d’un temps de transition entre deux âges du Sud des États-Unis au début du XXe siècle, le premier marqué par l’univers des vieux cowboys cher aux westerns traditionnels, le second mettant en scène une génération qui se perfectionne – ou pense le faire – au volant des premières voitures, sur une moto lancée à toute vitesse, maniant des armes à la technologie plus avancée. En ce sens, le film transpose son propre contexte, marqué par l’agonie progressive d’un genre alors à bout de souffle, dans celui du long crépuscule d’un savoir-faire et d’un savoir-vivre. Le cinéma recouvre l’Histoire. Et, pour ce faire, choisit un ton on ne peut plus burlesque : les relations qui unissent et désunissent Wayne-père et ses deux fils apportent un humour constant et souvent lourdingue, la lutte des générations et des mœurs donne lieu à une guéguerre plutôt sympathique quoique traitée par le réalisateur avec très peu de subtilité. Car ce qui transparaît à la vue de ce Big Jake, c’est essentiellement un fourre-ton tonal et dramatique où les scènes bucoliques appellent les plus terribles cruautés – voir à ce titre le massacre de la famille au début du long-métrage –, où le convoi censé délivrer l’enfant de ses ravisseurs se transforme en concours de vacheries et en démonstration de force, où seule vaut la transmission de la tradition idéologique qui unit et doit unir le père et son fils ou, à défaut de fils réceptifs, le petit-fils, d’ailleurs ici de même nom que le papy. Derrière l’affrontement générationnel se cache (assez mal, reconnaissons-le volontiers) la thèse du conservatisme selon laquelle la loi du cheval et des vieux fusils garantit la survie des membres d’une famille, là où technologie et insolence ne produisent que fracas et situations ridicules. Preuve à l’appui, le p’tit gamin échappe à ses ravisseurs muni d’un p’tit pistolet dont il se sert pour repousser l’ennemi, en accord avec les principes du patriarche Wayne. Film à thèse, oui, mais film proposant une relecture pertinente du western par reflets exagérés, déformés, bariolés de sang et couronnés de blagues. Nous suivons les personnages engagés dans une aventure étrange avec des nuits en carton-pâte, des combats de boue, du sang couleur Ketchup et un John Wayne conscient de la parodie qu’il campe. Parodie aux vertus pédagogiques qui témoignent de l’investissement de l’acteur dans la défense d’une certaine idée du patriotisme et, donc, du cinéma américain.
2,0
Publiée le 12 octobre 2015
Dernier western de Sherman sur sa vingtaine. C'est loin d'être le meilleur. Entièrement voué au vedettariat vieillissant de John Wayne, il ne fait pas honneur à son auteur, c'est un mélange de n'importe quoi, y compris de violence inutile et écoeurante pour attirer les voyeurs. Tout est excessif ou dérisoire et s'il n'y avait pas tous ces acteurs que nous aimons sa vision aurait été un pensum. Retrouver en ouverture pour quelques instants fugitifs les deux sublimes héros de ''L'homme tranquille'' est déjà 20 ans plus tard assez émouvant. Il reste les deux fils de Wayne qui font de la figuration et celui de Mitchum qui s'illustre davantage, il avait déjà été très bon l'année précédente dans'' Rio Lobo''. 1909 n'est plus une bonne année pour situer des westerns et y parler des armes de 1911 une plaisanterie de mauvais goût. Tout est ainsi et on est même privé du plaisir de revoir au final Maureen O' hara. Ce genre de film tout à la gloire d'un acteur plus que d’un personnage qui a été lancée en France par Belmondo trouvera plus tard son apogée avec Stallone, Schwarzenegger, Willis et d'autres.
4,5
Publiée le 31 août 2015
« Big Jake » est un magnifique western, très classique dans sa construction, qui démontre avec talent que le « western spaghetti », très à la mode à l'époque, n'a pas totalement éliminé la résistance US. John Wayne y parade en monstre sacré avec un talent et une aisance à peine croyable. Il se démène, seul contre tous, pour poursuivre, débusquer et punir sévèrement les ravisseurs de son petit fils qu'il ne connaît pas. En effet, le vieux cowboy intervient, à la demande de son ex-femme, après avoir été contraint de quitter sa famille à cause de supposées expériences extraconjugales.... Inutile de dire que les retrouvailles avec sa femme et ses trois fils sont pour les moins « croustillantes ». Beaucoup d'action, pas mal d'humour, des baffes, des embuscades, duels et combats en tous genres font de ce western un « must » que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Il se déroule au début du 20ème siècle et on y voit les premières automobiles et motocyclettes, ce qui est plutôt rare dans le genre. Toutes ces qualités font de ce film une petite pépite, récemment rééditée en Blu-ray, que les amateurs adoreront déposer sur les rayonnages de leur vidéothèque. John Wayne est immortel !
4,0
Publiée le 13 avril 2015
Big Jake est à mes yeux une des rares réussites de George Sherman dans le genre du western. Le succès de ce film repose avant tout sur la prestation de John Wayne, omniprésent à l'écran, charismatique à souhait dans le rôle d'un vieil aventurier bougon qui a préféré fuir ses responsabilités familiales, en quête de rachat lorsque les siens sont en danger. Le scénario est simple, mais pas totalement manichéen car même si la bande de "bad guys" est vue de façon uniforme, emmené par un excellent Richard Boone, le personnage du Duke est assez ambivalent. L'association du visuel et de la partition d'Elmer Bernstein est particulièrement réussie, donnant à l'ensemble une dimension tantôt frissonnante, tantôt touchante. On se plaît à revoir travailler ensemble la bande d'acteurs qui a fait un carton sous les ordres de Papy Ford : le duo John Wayne - Maureen O'Hara bien sûr mais aussi, Harry Carey Jr, John Agar ou encore les habitués du clan Wayne avec Bruce Cabot, Christopher Mitchum (fils de Big Bob), Patrick Wayne devant la caméra, la patte William H. Clothier à la photographie et Michael Wayne en production pour un vrai film de et sur la famille. On pourra toutefois regretter quelques imprécisions et un petit manque de touches personnelles à la réalisation qui aurait pu donner une réelle ampleur à l'ensemble du film. L'affrontement final entre Wayne et Boone sur fond de duel de jeunes tireurs d'élites est particulièrement réussi et fait écho au thème central du film (la confrontation entre modernité et temps ancien) lancé par un générique ultra réussi.
4,0
Publiée le 10 septembre 2014
Avec "Big Jake", George Sherman offre un rôle sur mesure à John Wayne. Un western de facture très classique à l'heure où le western spaghetti était alors roi. Un anachronisme ? Pas vraiment, car avec ce western, Papy John complétait encore sa garnison de rôle de cow-boy au grand cœur. Et quelle joie de le revoir ainsi... Et de revoir également la belle Maureen O'Hara, toujours aussi pimpante. Un très bon film. Sans réelle surprise, mais diablement efficace.
2,5
Publiée le 18 février 2020
Pour conserver un domaine comme celui des McCandles, il ne faut manquer ni d'hommes ni de fusils [...] il faudra attendre plus de dix ans pour que le cinèaste George Sherman reviennent au western avec "Big Jake" qu'il rèalise en 1971, interprètè par l'infatigable John Wayne, entourè de Richard Boone, Maureen O'Hara, Christopher Michum (le frangin de Robert), John Agar et Bruce Cabot! il s'agit d'un western moderne (dès le gènèrique, Sherman oppose le Far West, encore sauvage de 1909), où les automobiles prennent la plupart du temps la place des chevaux! Le style n'en reste pas moins classique : coups de revolver, coups de poing, poursuites, rien n'y manque, pour le plus grand plaisir des inconditionnels du Duke...
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