Une comédie bon enfant que j'ai eu plaisir à revoir. Les gags sont sympathiques et puis voir Bourvil en coureur cycliste, l'un de nos meilleurs comiques français de tous les temps, c'est un régal à lui tout seul. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, certes, mais il détend l'atmosphère, n'est-ce pas ce qu'attendent les gens heureux pour continuer à sourire et les gens malheureux pour le retrouver !
Et si Bourvil et Robert Hirsch se révélaient être des cracks du vélocipède ? Pour sauver son invention, l’ancêtre de notre bicyclette moderne, Jules Auguste Duroc a bien l’intention de participer, mais surtout de promouvoir son œuvre pour espérer rembourser ses dettes ! Le film démarre par une introduction muette de génie. Les mimiques de Bourvil n’ont rien perdu de leur potentiel comique. De manière générale, « Les cracks » est assez amusant. On y rit beaucoup et ne voit pas le temps passer. C’est un bon bol d’air frais en plein cœur d’une belle France verdoyante. Le Tour de France et ses cyclistes dopés font bien pâle figure comparé aux participants de la course Paris-San Remo ! Les acteurs sont tous à fond dans leur jeu. Chacun joue son rôle comme s’il jouait dans un film muet. C’est là l’une des sources principales de l’humour du film, le fait que cela soit surjoué comme une vieille comédie en noir et blanc. La performance de Robert Hirsch est un délice. L’acteur est son personnage, il le vit à 200%. Avec son allure parfois guindée, parfois délirante, Léon Charles Mulot est un hilarant modèle de burlesque. Le personnage de Bourvil est également drôle avec son fort sens de la provocation. Globalement, ce film ne semble pas être très apprécié. Pourtant, il est vraiment amusant. J’ai passé un très bon moment devant « Les cracks ».
Une bonne surprise que cette comédie mettant en scène la mythique course de vélo du début du siècle avec comme coureurs une bande de fanfarons dont Bourvil, égal à lui même, embarqué malgré lui dans cette « course du siècle ». L'ensemble est gentiment farfelue et fantaisiste avec un humour typique des comédies des années 50, 60. Cette promenade entre Paris et San Remo n'est d'ailleurs pas sans rappeler le charme du « Triporteur» avec Darry Cowl. Malgré quelques scènes moyennes à l'humour un peu lourd, l'ensemble est globalement divertissant avec quelques idées très amusantes. Le début du film avec une mise en scène rendant hommage au cinéma muet des années 20 en est un bon exemple. De plus, ce film contient un certain humour un peu perdu aujourd'hui mais qui n'a pas pour autant perdu de son charme et de son efficacité.
On se place au départ de la course Paris-San Remo au début du XXème siècle. Les Cracks a pour héros un inventeur incarné par un Bourvil en grande forme. Le gars, inventeur de génie, se retrouve à prendre part à une course cycliste pour échapper aux huissiers. C’est l’occasion pour lui de montrer de quoi son invention est capable. Son invention ? C’est le guidon réglable et la roue libre. Et donc notre inventeur qui n’est pas un coureur va très bien s’en sortir grâce à une innovation technique et un peu de motivation. Et bien sûr, notre héros va vivre de multiples péripétie. Triche, somnifère « à l’insu de son plein gré », pression financière et bagarres de portes-drapeaux. Au final, le décor bucolique et l’image surannée mis à part, ce début de XXème siècle ressemble un peu à notre début de XXIème. Une jolie balade dans le temps et dans l’espace !
Cette dernière réalisation d'Alex Joffé (en 1968) portée par Bourvil et Robert Hirsch n'est pas exceptionnelle mais arrive à soutirer quelques sourires par ci par là. Très burlesque et très chaplinesque "Les Cracks" séduit surtout pour son côté "reconstitution" d'une course cycliste du tout début du siècle, les gags eux sont un peu lourds et répétitifs, il manque juste le coup de la tarte à la crème et l'entièreté des gags typiques aux années 20 auraient été réunis. Sympathique, mais le choix de réaliser une sorte de pastiche des débuts du 7ème art ne se révèle pas forcément le choix le plus judicieux.
Jules Duroc (Bourvil) est un inventeur endetté et pour échapper à une huissier tenace (Robert Hirsch), il prend le départ d'une course cycliste avec sa bicyclette révolutionnaire. C'est un beau sujet qu'Alex Joffé met en scène. Ce Paris-San Remo à vélo, en 1901, reproduit une de ces legendaires epopées sportives chargées d'incidents pittoresques sur les routes de France, avec matériel et tenues d'époque. La valeur et l'ambition du film se mesurent d'ailleurs à la remarquable reconstitution début de siècle, à l'authenticité et au luxe de détail qu'apporte Joffé dans cette comédie burlesque et bucolique. Ainsi, si le scénario n'est pas sans faiblesse, le sujet ne perd jamais de son crédit grâce au soin formel de la réalisation. L'inspiration comique laisse toutefois à désirer, avec des gags élémentaires et des situations qui parfois s'étirent un peu longuement. La comédie est plus drôle lorsque l'huissier Mulot, spoiler: devenu le manager et l'associé de Duroc, éreinte son coureur sur les routes de montagne . Touts ces péripéties sur selle ressuscitent un ancien temps savoureux en même temps qu'elles introduisent une humeur joyeuse et ludique. Le duo Bourvil-Hirsch fontionne très bien, le premier en se gardant de jouer les gentils bênets de ses débuts, le second en affichant sa fausse respectabilité d'huissier.
Une chouette petite comédie emmenée par un Bourvil au mieux de sa forme. On rigole bien, le scénario tente de nous replonger au début du 20ème siècle et c'est assez bien réussit. Ce film est sans prétention, si ce n'est de nous faire rire et il y parvient facilement. A voir par les amateurs de comédie et les fans de Bourvil
Cet hommage au cinéma burlesque doit être vu pour deux bonnes raisons : le fait que le thème du cyclisme ait été très peu exploité au cinéma et ensuite pour sa distribution. Bourvil se révèle excellent comme à son habitude et il est très bien entouré par le grand Robert Hirsch, très drôle en huissier coriace et sinistre, qui se révèle avoir des talents de contorsionniste hors-norme et par Monique Tarbès, en très grande forme faisant regretter qu'on lui ait pas confié des rôles aussi important plus souvent. Le choix des décors est soigné, les gags en particulier visuel très nombreux, on aurait aimé un rythme un peu plus frénétique comme dans les plus grands films brulesques. Mais le plaisir que procure ce film est malgré tout présent...
Le Grand Bourvil se retrouve malgré lui une nouvelle fois embarqué dans une drôle d'aventure. Il invente une bicyclette révolutionnaire, aux performances décuplées et bien entendu on veut lui subtiliser, quoi de plus normal. Et voilà notre gentil corniaud qui se retrouve sur les routes de la course cycliste Milan-San Remo. Il ne manquerait plus qu'il la gagne...Même si "Les Cracks" n'est pas la comédie la plus subtile qui soit elle est tout de même très sympathique, bien inscrite dans la lignée des ces petites farces des années 60. Alex Joffé n'est pas un génie de la mise en scène ça c'est sûr mais il nous permet au moins de revoir Bourvil dans le rôle du neuneu sympathique. Un film sans prétention, vieillot mais qui reste agréable à regarder...