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Claude DL
93 abonnés
1 695 critiques
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2,5
Publiée le 26 juillet 2012
Une petite comédie très désuète, un peu comme une pièce d'Eugène Labiche, rendant hommage aux courses de vélo du début du vingtième siècle. Belle photographie, et un Bourvil convaincant dans son rôle. Se laisse regarder.
Alors c'est pas méchant comme film, c'est même assez honnête compte tenu de ses ambitions, car on sent bien qu'Alex Joffé tente de faire rire... Mais jamais il n'y arrive. L'humour, visuel ou de situation, est tantôt rustre, lourd, vieillot, maladroit, mais jamais efficace, bien hélas. Et le résultat est tel qu'on s'ennuie très vite, et très fort. Dur de trainer sa peine jusqu'à la fin de ce film, que ni un Bourvil égayé, ni une parfaite Monique Tarbès dans le rôle de la mégère ne dynamiseront. Un calvaire malgré-lui.
Une bonne surprise que cette comédie mettant en scène la mythique course de vélo du début du siècle avec comme coureurs une bande de fanfarons dont Bourvil, égal à lui même, embarqué malgré lui dans cette « course du siècle ». L'ensemble est gentiment farfelue et fantaisiste avec un humour typique des comédies des années 50, 60. Cette promenade entre Paris et San Remo n'est d'ailleurs pas sans rappeler le charme du « Triporteur» avec Darry Cowl. Malgré quelques scènes moyennes à l'humour un peu lourd, l'ensemble est globalement divertissant avec quelques idées très amusantes. Le début du film avec une mise en scène rendant hommage au cinéma muet des années 20 en est un bon exemple. De plus, ce film contient un certain humour un peu perdu aujourd'hui mais qui n'a pas pour autant perdu de son charme et de son efficacité.
Rempli de vérités historiques sur l'histoire du cyclisme, Les Cracks est avant tout un film mélancolique. Les paysages sont absolument magnifiques, et même si l'on ne rit pas souvent en raison d'un comique d'un ancien temps, on se laisse facilement emporter.
Mais qu'est ce que Bourvil est allé faire dans cette galère...comme quoi même le meilleur des comédiens peut être mauvais et cabotin si il est mal dirigé et porté par un script débile...A l'instar d'un De Funes dans "l'homme orchestre" !
Cet hommage au cinéma burlesque doit être vu pour deux bonnes raisons : le fait que le thème du cyclisme ait été très peu exploité au cinéma et ensuite pour sa distribution. Bourvil se révèle excellent comme à son habitude et il est très bien entouré par le grand Robert Hirsch, très drôle en huissier coriace et sinistre, qui se révèle avoir des talents de contorsionniste hors-norme et par Monique Tarbès, en très grande forme faisant regretter qu'on lui ait pas confié des rôles aussi important plus souvent. Le choix des décors est soigné, les gags en particulier visuel très nombreux, on aurait aimé un rythme un peu plus frénétique comme dans les plus grands films brulesques. Mais le plaisir que procure ce film est malgré tout présent...
Une ambiance bonenfant : musique de parade, des pots d'échappement dégageant du jaune, du rouge et du bleu, des grimaces à tout-va, ... C'est loin d'être drôle, mais cela fait sourire, et les costumes sont mignons ce qui ne gâche rien. Bourvil fait autant le neuneu que d'habitude, mais bizarrement dans ce film ça passe mieux.
Les cracks est une comédie plutôt médiocre d’Alex Joffé. Scénario simpliste, plat et qui manque d’audace, une belle distribution avec des acteurs comme Bourvil, Robert Hirsch ou encore Monique Tarbès. Bref le film n’a rien d’extraordinaire m^me si il peut être très divertissant, 11 / 20.
14 034 abonnés
12 481 critiques
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4,0
Publiée le 12 septembre 2022
Dans "Les Cracks" (1968), Alex Joffè emprunte plusieurs èlèments à "Those Magnificent Men in their Flying Machines or How I Flew from London to Paris in 25 Hours and 11 Minutes" et "The Great Race" pour ècrire cette histoire rocambolesque! La course du siècle, Paris-San Remo, comme si vous y ètiez et ça, jusqu'au pied de la montagne avec l'interminable montèe vers le col du Marteau et de la descente d'anthologie du col de la Frontière pour la victoire finale! Après ça le grand Caruso chantera pour le dernier tour de piste! Jules Duro alias Bourvil (alors en pleine gloire) n'est pas coureur mais inventeur de bècanes rèvolutionnaires! L'acteur ne se mènage pas face à Robert Hirsch, parfait en huissier de justice! Les gags sont excellents (la semence de tapissier), le ton proche du burlesque (cf. l'ouverture du film) et la musique entraînante! La citronnade à l'eau de Pougues destinè au ravito des coureurs rappellera ègalement quelques souvenirs nostalgiques aux fans du vèlo! Original et très divertissant...
les cracks quel film génial.et bourvil toute en grimace sur sa drole de machine .bourvil,robert hirschet monique tarbès un trio burlesque a ne pas raté.