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chrischambers86
14 034 abonnés
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4,0
Publiée le 12 septembre 2022
Dans "Les Cracks" (1968), Alex Joffè emprunte plusieurs èlèments à "Those Magnificent Men in their Flying Machines or How I Flew from London to Paris in 25 Hours and 11 Minutes" et "The Great Race" pour ècrire cette histoire rocambolesque! La course du siècle, Paris-San Remo, comme si vous y ètiez et ça, jusqu'au pied de la montagne avec l'interminable montèe vers le col du Marteau et de la descente d'anthologie du col de la Frontière pour la victoire finale! Après ça le grand Caruso chantera pour le dernier tour de piste! Jules Duro alias Bourvil (alors en pleine gloire) n'est pas coureur mais inventeur de bècanes rèvolutionnaires! L'acteur ne se mènage pas face à Robert Hirsch, parfait en huissier de justice! Les gags sont excellents (la semence de tapissier), le ton proche du burlesque (cf. l'ouverture du film) et la musique entraînante! La citronnade à l'eau de Pougues destinè au ravito des coureurs rappellera ègalement quelques souvenirs nostalgiques aux fans du vèlo! Original et très divertissant...
Cet hommage au cinéma burlesque doit être vu pour deux bonnes raisons : le fait que le thème du cyclisme ait été très peu exploité au cinéma et ensuite pour sa distribution. Bourvil se révèle excellent comme à son habitude et il est très bien entouré par le grand Robert Hirsch, très drôle en huissier coriace et sinistre, qui se révèle avoir des talents de contorsionniste hors-norme et par Monique Tarbès, en très grande forme faisant regretter qu'on lui ait pas confié des rôles aussi important plus souvent. Le choix des décors est soigné, les gags en particulier visuel très nombreux, on aurait aimé un rythme un peu plus frénétique comme dans les plus grands films brulesques. Mais le plaisir que procure ce film est malgré tout présent...
Une comédie dont je ne vois guère l'utilité,et où Bourvil nous refait le sempiternel coup de l'idiot sympathique. "Les Cracks"(1968),après une introduction ingénieuse,muette et en noir et blanc,ne sait plus qu'elle direction prendre. On y suit un inventeur d'un vélo révolutionnaire prendre la fuite sur son engin et être obligé de participer à la course Milan-San Remo. Les gags sont poussés à l'extrême,avec un surjeu des acteurs complètement hors-sujet. En dehors de quelques vérités sur le développement du cyclisme et quelques paysages verdoyants,ce n'est pas du tout la joie.
Film plein de gaieté, avec des clins d'oeil aux premières comédies du muets. On y retrouve quelques bons gags, la gouaille de Monique Tarbès, et le talent de Bourvil et Hirch. Cependant il manque quelques munitions pour maintenir la flamme, à l'image du personnage de Bourvil dans le film on peine sur la fin, à voir tout de même pour son originalité.
Les cracks est une comédie plutôt médiocre d’Alex Joffé. Scénario simpliste, plat et qui manque d’audace, une belle distribution avec des acteurs comme Bourvil, Robert Hirsch ou encore Monique Tarbès. Bref le film n’a rien d’extraordinaire m^me si il peut être très divertissant, 11 / 20.
Une petite comédie des années 60 , avec Bourvil comme star principale, surfant sur ses grands succès précédent .Un scénario light, pour une petite aventure policière , filmée en décors naturels , dans le sud de la France . A noter la présence de Robert Hirsch , toujours excellent , grand acteur de sa génération , un peu oublié. Un bon petit moment de cinéma nostalgie
Rempli de vérités historiques sur l'histoire du cyclisme, Les Cracks est avant tout un film mélancolique. Les paysages sont absolument magnifiques, et même si l'on ne rit pas souvent en raison d'un comique d'un ancien temps, on se laisse facilement emporter.
Jules Duroc (Bourvil) est un inventeur endetté et pour échapper à une huissier tenace (Robert Hirsch), il prend le départ d'une course cycliste avec sa bicyclette révolutionnaire. C'est un beau sujet qu'Alex Joffé met en scène. Ce Paris-San Remo à vélo, en 1901, reproduit une de ces legendaires epopées sportives chargées d'incidents pittoresques sur les routes de France, avec matériel et tenues d'époque. La valeur et l'ambition du film se mesurent d'ailleurs à la remarquable reconstitution début de siècle, à l'authenticité et au luxe de détail qu'apporte Joffé dans cette comédie burlesque et bucolique. Ainsi, si le scénario n'est pas sans faiblesse, le sujet ne perd jamais de son crédit grâce au soin formel de la réalisation. L'inspiration comique laisse toutefois à désirer, avec des gags élémentaires et des situations qui parfois s'étirent un peu longuement. La comédie est plus drôle lorsque l'huissier Mulot, spoiler: devenu le manager et l'associé de Duroc, éreinte son coureur sur les routes de montagne . Touts ces péripéties sur selle ressuscitent un ancien temps savoureux en même temps qu'elles introduisent une humeur joyeuse et ludique. Le duo Bourvil-Hirsch fontionne très bien, le premier en se gardant de jouer les gentils bênets de ses débuts, le second en affichant sa fausse respectabilité d'huissier.
Une ambiance bonenfant : musique de parade, des pots d'échappement dégageant du jaune, du rouge et du bleu, des grimaces à tout-va, ... C'est loin d'être drôle, mais cela fait sourire, et les costumes sont mignons ce qui ne gâche rien. Bourvil fait autant le neuneu que d'habitude, mais bizarrement dans ce film ça passe mieux.
Le Grand Bourvil se retrouve malgré lui une nouvelle fois embarqué dans une drôle d'aventure. Il invente une bicyclette révolutionnaire, aux performances décuplées et bien entendu on veut lui subtiliser, quoi de plus normal. Et voilà notre gentil corniaud qui se retrouve sur les routes de la course cycliste Milan-San Remo. Il ne manquerait plus qu'il la gagne...Même si "Les Cracks" n'est pas la comédie la plus subtile qui soit elle est tout de même très sympathique, bien inscrite dans la lignée des ces petites farces des années 60. Alex Joffé n'est pas un génie de la mise en scène ça c'est sûr mais il nous permet au moins de revoir Bourvil dans le rôle du neuneu sympathique. Un film sans prétention, vieillot mais qui reste agréable à regarder...
Une petite comédie très désuète, un peu comme une pièce d'Eugène Labiche, rendant hommage aux courses de vélo du début du vingtième siècle. Belle photographie, et un Bourvil convaincant dans son rôle. Se laisse regarder.
A trois mois des "évènements de mai-juin 68", ce navet en aura été un autre : réussir à attirer près de trois millions de spectateurs en salles, juste derrière "le Tatoué" bien meilleur pourtant. Rien qu'à ça, on mesure à quel point la France allait mal ! Car rien n'est bon dans cette histoire qui semble interminable : elle n'amusera même pas les amoureux de la petite reine ! Alex Joffé a voulu tout faire dans ce nanar et tout est loupé : heureusement, ce sera sa dernière réalisation, son dernier scénario, et sa dernière adaptation aux dialogues ! Sa carrière s'arrête là. Justement :pour masquer un texte indigent, Joffé (père) nous a ménagé quantité de scènes loufoques, grand-guignolesques voire stupides, qui finissent rapidement par devenir agaçantes. Quant au casting, tout est fait pour et autour de Bourvil qui ne semble pas en grande forme. Au cours du tournage en effet, il a fait une lourde chute en vélo et profitera des soins pour se faire opérer d'un kyste à l'oreille qui s'avèrera cancéreux.... Mais il n'en parle à personne sur le moment semble-t-il et mourra deux ans après... D'où ses variations de ton durant le tournage ? On devine l'ambiance ! Dans le casting, il y a bien Robert Hirsch et Monique Tarbès mais on se demande, et eux les premiers sans doute, ce qu'ils sont venus faire dans cette galère... Les amateurs de rocambolesque seront comblés : quant à moi, j'ai subi ce film bâclé sans plaisir... Même les Paris-Roubaix que l'on voit tous les ans sont bien plus captivants à défaut d'être drôles ! willycopresto
C'est un film moyen, pas terrible, Bourvil et Robert Hirsh ne peuvent sauver à eux seuls cette comédie sur le thème de la course Paris-San Remo. L'histoire cyclisme aurait pu faire un beau sujet mais là c'est un peu raté. On se retrouve avec de grogs gags et un scénario très plat, des personnages trop caricaturaux aussi.