Une petite comédie des années 60 , avec Bourvil comme star principale, surfant sur ses grands succès précédent .Un scénario light, pour une petite aventure policière , filmée en décors naturels , dans le sud de la France . A noter la présence de Robert Hirsch , toujours excellent , grand acteur de sa génération , un peu oublié. Un bon petit moment de cinéma nostalgie
Une comédie dont je ne vois guère l'utilité,et où Bourvil nous refait le sempiternel coup de l'idiot sympathique. "Les Cracks"(1968),après une introduction ingénieuse,muette et en noir et blanc,ne sait plus qu'elle direction prendre. On y suit un inventeur d'un vélo révolutionnaire prendre la fuite sur son engin et être obligé de participer à la course Milan-San Remo. Les gags sont poussés à l'extrême,avec un surjeu des acteurs complètement hors-sujet. En dehors de quelques vérités sur le développement du cyclisme et quelques paysages verdoyants,ce n'est pas du tout la joie.
Bof, une comédie super lourde et qui tombe dans le n'importe quoi. C'est burlesque, souvent pas très drôle et surtout mal joué. Mais malgré tous ces points faibles, j'ai réussi à y trouver un certain plaisir grâce notamment à Bourvil. Le scénario est un des plus débiles que j'ai vu tout comme l'acteur incarnant un mauvais Hercule Poirot.
Une comédie bon enfant que j'ai eu plaisir à revoir. Les gags sont sympathiques et puis voir Bourvil en coureur cycliste, l'un de nos meilleurs comiques français de tous les temps, c'est un régal à lui tout seul. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, certes, mais il détend l'atmosphère, n'est-ce pas ce qu'attendent les gens heureux pour continuer à sourire et les gens malheureux pour le retrouver !
Et si Bourvil et Robert Hirsch se révélaient être des cracks du vélocipède ? Pour sauver son invention, l’ancêtre de notre bicyclette moderne, Jules Auguste Duroc a bien l’intention de participer, mais surtout de promouvoir son œuvre pour espérer rembourser ses dettes ! Le film démarre par une introduction muette de génie. Les mimiques de Bourvil n’ont rien perdu de leur potentiel comique. De manière générale, « Les cracks » est assez amusant. On y rit beaucoup et ne voit pas le temps passer. C’est un bon bol d’air frais en plein cœur d’une belle France verdoyante. Le Tour de France et ses cyclistes dopés font bien pâle figure comparé aux participants de la course Paris-San Remo ! Les acteurs sont tous à fond dans leur jeu. Chacun joue son rôle comme s’il jouait dans un film muet. C’est là l’une des sources principales de l’humour du film, le fait que cela soit surjoué comme une vieille comédie en noir et blanc. La performance de Robert Hirsch est un délice. L’acteur est son personnage, il le vit à 200%. Avec son allure parfois guindée, parfois délirante, Léon Charles Mulot est un hilarant modèle de burlesque. Le personnage de Bourvil est également drôle avec son fort sens de la provocation. Globalement, ce film ne semble pas être très apprécié. Pourtant, il est vraiment amusant. J’ai passé un très bon moment devant « Les cracks ».
Une bonne surprise que cette comédie mettant en scène la mythique course de vélo du début du siècle avec comme coureurs une bande de fanfarons dont Bourvil, égal à lui même, embarqué malgré lui dans cette « course du siècle ». L'ensemble est gentiment farfelue et fantaisiste avec un humour typique des comédies des années 50, 60. Cette promenade entre Paris et San Remo n'est d'ailleurs pas sans rappeler le charme du « Triporteur» avec Darry Cowl. Malgré quelques scènes moyennes à l'humour un peu lourd, l'ensemble est globalement divertissant avec quelques idées très amusantes. Le début du film avec une mise en scène rendant hommage au cinéma muet des années 20 en est un bon exemple. De plus, ce film contient un certain humour un peu perdu aujourd'hui mais qui n'a pas pour autant perdu de son charme et de son efficacité.
A trois mois des "évènements de mai-juin 68", ce navet en aura été un autre : réussir à attirer près de trois millions de spectateurs en salles, juste derrière "le Tatoué" bien meilleur pourtant. Rien qu'à ça, on mesure à quel point la France allait mal ! Car rien n'est bon dans cette histoire qui semble interminable : elle n'amusera même pas les amoureux de la petite reine ! Alex Joffé a voulu tout faire dans ce nanar et tout est loupé : heureusement, ce sera sa dernière réalisation, son dernier scénario, et sa dernière adaptation aux dialogues ! Sa carrière s'arrête là. Justement :pour masquer un texte indigent, Joffé (père) nous a ménagé quantité de scènes loufoques, grand-guignolesques voire stupides, qui finissent rapidement par devenir agaçantes. Quant au casting, tout est fait pour et autour de Bourvil qui ne semble pas en grande forme. Au cours du tournage en effet, il a fait une lourde chute en vélo et profitera des soins pour se faire opérer d'un kyste à l'oreille qui s'avèrera cancéreux.... Mais il n'en parle à personne sur le moment semble-t-il et mourra deux ans après... D'où ses variations de ton durant le tournage ? On devine l'ambiance ! Dans le casting, il y a bien Robert Hirsch et Monique Tarbès mais on se demande, et eux les premiers sans doute, ce qu'ils sont venus faire dans cette galère... Les amateurs de rocambolesque seront comblés : quant à moi, j'ai subi ce film bâclé sans plaisir... Même les Paris-Roubaix que l'on voit tous les ans sont bien plus captivants à défaut d'être drôles ! willycopresto
Une parodie des films burlesques du début du siècle dernier. Distrayant mais un peu con quand même et beaucoup de scènes sont répétitives et deviennent lassantes.
On se place au départ de la course Paris-San Remo au début du XXème siècle. Les Cracks a pour héros un inventeur incarné par un Bourvil en grande forme. Le gars, inventeur de génie, se retrouve à prendre part à une course cycliste pour échapper aux huissiers. C’est l’occasion pour lui de montrer de quoi son invention est capable. Son invention ? C’est le guidon réglable et la roue libre. Et donc notre inventeur qui n’est pas un coureur va très bien s’en sortir grâce à une innovation technique et un peu de motivation. Et bien sûr, notre héros va vivre de multiples péripétie. Triche, somnifère « à l’insu de son plein gré », pression financière et bagarres de portes-drapeaux. Au final, le décor bucolique et l’image surannée mis à part, ce début de XXème siècle ressemble un peu à notre début de XXIème. Une jolie balade dans le temps et dans l’espace !
Cette dernière réalisation d'Alex Joffé (en 1968) portée par Bourvil et Robert Hirsch n'est pas exceptionnelle mais arrive à soutirer quelques sourires par ci par là. Très burlesque et très chaplinesque "Les Cracks" séduit surtout pour son côté "reconstitution" d'une course cycliste du tout début du siècle, les gags eux sont un peu lourds et répétitifs, il manque juste le coup de la tarte à la crème et l'entièreté des gags typiques aux années 20 auraient été réunis. Sympathique, mais le choix de réaliser une sorte de pastiche des débuts du 7ème art ne se révèle pas forcément le choix le plus judicieux.
Jules Duroc (Bourvil) est un inventeur endetté et pour échapper à une huissier tenace (Robert Hirsch), il prend le départ d'une course cycliste avec sa bicyclette révolutionnaire. C'est un beau sujet qu'Alex Joffé met en scène. Ce Paris-San Remo à vélo, en 1901, reproduit une de ces legendaires epopées sportives chargées d'incidents pittoresques sur les routes de France, avec matériel et tenues d'époque. La valeur et l'ambition du film se mesurent d'ailleurs à la remarquable reconstitution début de siècle, à l'authenticité et au luxe de détail qu'apporte Joffé dans cette comédie burlesque et bucolique. Ainsi, si le scénario n'est pas sans faiblesse, le sujet ne perd jamais de son crédit grâce au soin formel de la réalisation. L'inspiration comique laisse toutefois à désirer, avec des gags élémentaires et des situations qui parfois s'étirent un peu longuement. La comédie est plus drôle lorsque l'huissier Mulot, spoiler: devenu le manager et l'associé de Duroc, éreinte son coureur sur les routes de montagne . Touts ces péripéties sur selle ressuscitent un ancien temps savoureux en même temps qu'elles introduisent une humeur joyeuse et ludique. Le duo Bourvil-Hirsch fontionne très bien, le premier en se gardant de jouer les gentils bênets de ses débuts, le second en affichant sa fausse respectabilité d'huissier.
J'aime beaucoup Bourvil mais ce film a très mal vieillit, je le regarde en 2022 et cela ne me fait plus rire malheureusement. Bourvil est un acteur géant, les Cracks est un film qu'il faut peut etre voir une fois, cependant vous ne ratez rien si vous ne l'avez jamais vu. 2 étoiles sur 5