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    Affreux, sales et méchants
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    3,9
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    122 critiques spectateurs

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    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Affreux, sales et méchants... ils le sont pratiquement tous dans ce bidonville romain.
    Bien mais la mise en scène manque de rythme et se vautre trop souvent dans l’abjection.
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 258 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2021
    Un classique du cinéma italien où une famille de gitans vivant sur les hauteurs de Rome cherche à se débarrasser de l'ignoble patriarche qui cache un magot qu'il ne veut partager. Une farce affreuse, sale et méchante, totalement incorrecte et cruelle, et pourtant drôle et jouissive car sans tabou. Vive les 70's.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Une toile, une vraie ! Du grand cinéma Italien comme on n'en reverra pas de si tôt ! Lui il est à voir et à revoir.
    Bienvenue dans l'univers glauque et concret de la vie misérable d'une famille vivant dans les bidons ville. Sa décape autant qu'une gniole ! Foncez !
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Réalisé en 1976 par Ettore Scola, ce film est véritablement affreux, sale et méchant. Il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre les tribulations de ce patriarche (Nino Manfredi) menant à la baguette tout son clan installé dans un bidonville de Rome. Dépeindre la misère sociale avec des scènes aussi sordides peut choquer un grand nombre. Mais c’est justement parce que l’on espère une justice morale que l’on reste suspendu au film. Il convient de noter qu’à l’exception de Nino Manfredi, tous les autres acteurs sont des débutants. Bref, une œuvre féroce explorant sans aucun filtre la noirceur de l’âme humaine.
    Alain D.
    Alain D.

    588 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Une très belle Comédie dramatique, coécrite et dirigée par Ettore Scola. Il nous propose des images pitoyables, des scènes tellement grotesques qu'elles en deviennent risibles. Son scénario nous conte les démêlés d'un patriarche vivant avec sa Famiglia dans un bidonville proche de Rome. Le vieux, parano et tyrannique, possède un magot d'un million de Lires, que toute sa smala convoite. Le réalisateur Italien nous offre avec cette famille une étonnante brochette de personnages atypiques. Il nous montre des scènes dures ou émouvantes (avec des enfants parqués dans un poulailler) et des moments épiques avec le baptême. Nino Manfredi réalise une fantastique composition d'acteur pour ce rôle de Giacinto le patriarche. Récompensé à Cannes il y a plus de 40 ans pour sa mise en scène, ce film intemporel n'a pas pris une ride.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2020
    La cruauté du cinéma des années 70 et l’énergie collective de la comédie à l’italienne. Le cocktail est explosif et surtout très drôle. Derrière le voile un peu terne d’une photographie très datée, il y a aussi une belle mise en scène, un vrai sens de l’espace et une manière assez impressionnante de poser cette petite foule de personnages et leur univers en quelques scènes seulement. Surtout, il y a un casting et un jusqu’au-boutisme de la satire complètement jouissifs. Le scénario n’est pas extraordinaire, puisque ce n’est finalement pas plus qu’une sorte de chronique familiale qui virerait au psychodrame, mais ce n’est pas très important, puisque c’est la folie et la surenchère du film qui font son charme, plus que sa structure ou sa beauté.
    philippefleury
    philippefleury

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2020
    Sordide. Pourquoi tirer à boulet rouge sur les turpitudes des pauvres qui n'en peuvent mais. Un moyen pour rassurer les plus favorisés que ils ne sont pas les seuls à avoir des comportements immoraux. Je n'ai pas plus attendre la fin du film qui part ailleurs manquent totalement de scénario et il y a une mise en scène tout à fait désordonné. J'y allais confiant en Ettore Scola en souvenir d'une journée particulière.
    Je suis très surpris de l'enthousiasme de la critique suiveur comme à l'habitude.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2020
    Plongée sans masque dans les profondeurs des déviances les plus crasses, Affreux, sales et méchants va chercher les origines du mal là où il se trouve, dans la banalité du quotidien. Ettore Scola met en forme ici une poésie du réel dans ce qu'elle a de plus brut. Point de lyrisme ici, les doigts sont sales, la sueur rance, le viol banalisé, le meurtre normal. Le vrai retourne le cœur, révulse, repousse. Le dégoût est de mise et pleinement assumé par une réalisation d'une finesse incroyable.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Vu et revu, on ne peut imaginer d'autres titres pour ce film que celui qu'Ettore Scola a choisi. On comprend en le voyant qu'il est reçu le Prix de la mise en Scène...Après 8 minutes on commence déjà à rire avec le mioche qui se fait tirer par la chèvre et ça continue avec...le chien cul-de-jatte, mémère qui en fumant essaye d'apprendre l'anglais avec la télévision (tout en conseillant a la femme de Manfredi à se livrer sur lui à des actes que je n'oserais citer) etc...trop à dire sur ce film. Une folie très proche de celle de Kusturica, bien sûr a voir...si ce n'est déjà fait ! À ne pas rater du même réalisateur le fantastique Le Bal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un chef d œuvre de la comédie italienne
    Vu et revu
    Tous les ingrédients pour un film satirique décriant la nature humaine
    Aucune concession , tout est abordé
    Quelques scènes mettent même mal à l aise
    Film historique sur la banlieue de Rome dans les années 70
    Un régal !
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2018
    Une réalisation brillante, des acteurs bien choisis, une musique cohérente,... Les qualités de ce film ne manquent pas. Le problème, c'est le début. La situation initiale dure une heure ! Une heure de situations du quotidien dans les bidonvilles de Rome. C'est trop, parce que c'est une heure où le spectateur reste dans l'attente. Mais au final cette attente vaut la peine, car la suite est prenante est bluffante ! Ce film vaut le coup.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Sorti en 1976, "Affreux, sales et méchants" fait partie des incontournables d'Ettore Scola, alors en plein état de grâce cinématographique. Rarement on a vu un titre aussi fidèle à son sujet ; le cinéaste nous présente en effet une famille de dégénérés au sommet de laquelle trône le patriarche Giacinto. Joué par un grand Nino Manfredi, celui-ci incarne à la fois l'avarice, la méchanceté et la lâcheté. Mais ses innombrables enfants ne sont pas en reste et enchainent à leur tour les mauvais coups, magnifiés par Scola. Il suffi de voir avec quelle impatience ils attendent le salaire de leur grand-mère pour allègrement se le partager. Il s'agit donc d'un des films majeurs sur la famille décrite à la fois comme un enfer et un cycle infernal où la fatalité règne en maître. Ainsi Giacinto peut très bien s'en aller n'importe où avec son million mais préfère rester dans son taudis. Enfin "Affreux, sales et méchants" présente un document sociologique de première main sur la vie dans ces bidonvilles romains qui existeront jusqu'à la fin des années 1970. Un régal de cynisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2017
    "Affreux, sales et méchants" décrit la vie quotidienne d’une famille italienne vivant dans un bidonville de la périphérie de Rome au début des années 1970. Le patriarche Giacinto Mazzatella, borgne et colérique, quelque part entre le King Lear de Shakespeare et l’Harpagon de Molière, règne en maître sur un taudis interlope. Son unique préoccupation est de mettre en sûreté un magot d’un million de lires reçu en indemnités, que convoitent sa femme, ses nombreux enfants et sa belle-famille.

    Reprenant certains des codes du néo-réalisme italien de l’après-guerre, comme l’utilisation de comédiens non-professionnels et des séquences presque documentaires, le réalisateur Ettore Scola propose une comédie sociale acerbe et dérangeante. Cependant, nous sommes très éloignés ici d’un réalisme social lénifiant, moral ou misérabiliste. La famille pauvre est dépeinte avec justesse, avec ses travers mais aussi ses quelques moments de grâce. Le ton oscille ainsi entre scènes osées très proches du cinéma trash américain des années 70, à l’exemple du "Pink Flamingos" de John Waters, avec un langage cru, des personnages haut en couleur, des saillies explicites, et un feint détachement face aux actes les plus loufoques ; et certains moments plus poétiques, principalement dans les séquences qui s’intéressent aux enfants du film.

    La galerie de portraits mise en scène est presque inhérente aux comédies italiennes de cette époque, portée par des acteurs aux binettes impossibles, les « affreux, sales et méchants » : le père au visage défiguré par la chaux, interprété de manière magistrale par Nino Manfredi, au sommet de son art, confinant au génie burlesque d’un Buster Keaton ; la grand-mère qui débloque à pleins tubes ; les fils, voleur qui rapine, travesti qui tapine, chanteur lyrique qui procrastine ; les filles ou belles-filles qui mènent la baraque tout en servant parfois, bon gré, mal gré, de réceptacles aux désirs animaux des hommes de la famille. Tout le quartier de Monte Ciocci est au diapason, entre le vendeur ambulant, la playmate du bidonville, l’immigrée Africaine mais bien « Romaine », la sorcière… Seuls les enfants, encore innocents pour peu de temps, sont brossés avec tendresse, dont le parangon est une figure de jeune fille aux bottes jaunes, véritable Samaritaine du quartier, qui ouvre et ferme le film.

    Hormis la remarquable prestation de Nino Manfredi, il convient de mettre en valeur la musique entêtante de Armando Trovajoli et certaines prouesses techniques d’Ettore Scola, comme le plan séquence d’ouverture dans le taudis des Mazzatella, une séquence onirique très fellinienne, des zooms justes et tendres sans être mielleux, et une foule de détails dans les plans qui n’a rien à envier à Jacques Tati et permet de revoir le film plusieurs fois.

    À condition d’être quelque peu familiarisé avec le côté un peu foutraque des comédies italiennes des années 70 et leur loufoquerie constante, qui rebutent parfois certains spectateurs, il s’agit donc d’un très bon film, efficace et même touchant, parcouru de répliques culte et de séquences mémorables.
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2017
    C'est un vrai chef-d'oeuvre dans son genre.Tous les vices humains sont étalés d'autant plus que la misère occupe le tableau.Même la musique est sublime et Nino est dans son grand rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2017
    C'est un film culte, un ovni. Il est un peu difficile à regarder car tout est au premier degré et vraiment crade (les décors comme l,histoire d'ailleurs!)
    Ce film m'enthousiasme vraiment beaucoup alors j'ai essayé de le faire regarder à certaines de mes connaissances - en pure perte- il fallait arrêter de le film au bout de dix minutes car ils le trouvaient trop crade et après on me regardait de travers.
    C'est à regarder avec des initiés!
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