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    Affreux, sales et méchants
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    122 critiques spectateurs

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    Peichan2
    Peichan2

    61 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2010
    Je me suis vraiment ennuyé dans ce film, des longueurs, une famille répugnante, autant les mecs que les femmes, une prostituée pire, et un commissaire irréaliste. Seul la scène du repas est plutot sympa mais la fin tirée par les cheveux. Un film passé de date !
    TanTylash
    TanTylash

    14 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    Sale et affreusement drôle.
    haciol
    haciol

    8 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2009
    Un film curieux, avec une ambiance unique, complètement barge. Sans être un chef d'œuvre, il reste très plaisant à regarder.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Plongée dans un bidonville romain avec vue sur la coupole de Saint-Pierre. Une comédie italienne féroce, pamphlet impitoyable d'une cruelle drôlerie sur l’Italie pauvre des bidonvilles.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2013
    Une farce amusante et très grinçante dont laquelle il n'y pas un personnage pour racheter l'autre tant ils ont l'esprit mal tourné. C'est caricatural mais dans un certain sens jouissif à voir, Nino Manfredi est extra dedans et le film est accompagné d'une picaresque B.O..
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Film qui a fait parler de lui à sa sortie, "Affreux, sales et méchants" permet une nouvelle fois à Ettore Scola de critiquer la société italienne et de livrer, à travers ce portrait d'une famille détestable, une vision d'ensemble de ce qu'il pense être la société qu'il observe. Le message est loin d'être subtil mais c'est ce qui fait la force du film, décrivant des gens qui sont veules, sales, cupides et pour qui le sexe et la violence sont les seuls moyens d'expression valables. Pas très reluisant, le constat est pourtant acerbe et donne l'occasion au réalisateur de mettre en scène une farce cynique dans laquelle un patriarche garde férocement le million de lires qu'il a touché depuis son accident du travail, s'attirant les ennuis de sa propre famille. Aucun personnage n'est à sauver dans le film et ils sont tous condamnés à finir leur vie dans le taudis où ils l'ont commencé. Si le propos est très fort, la mise en scène l'est beaucoup moins et manque de rythme, pâtissant déjà de quelques longueurs inutiles. Mais la galerie de "gueules" que Scola a déniché pour son film est un régal.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2010
    Excellent film de scola , peut être son meilleur , avec un nino manfredi génial.
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tout en se montrant caustique et cynique, Ettore Scola dépeint magnifiquement les conditions de vie dans les bidonvilles romains et en profite pour les dénoncer. Il ne se prive surtout pas de se moquer de la société toute entière ainsi que de la bêtise humaine. C'est féroce, cruel et impitoyable. Mais aussi franchement hilarant. En fait, on pourrait utiliser le titre éponyme du film pour le qualifier : affreux, sale et méchant! Pour ma part, j'ajouterai jouissif et génial.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Un film choc sur le fin fond de l'Italie. Un des films les plus provocateurs et vulgaires que j'ai vu, mais qu'est-ce que j'ai ri aussi. Ces personnages, ces gens du village sont pathétiques ; dans leurs misères ils se comportent comme des incivilisés et font des choses immorales (ce qui rend la mise en scène encore plus drôle tant ça pue la bêtise à plein nez). On sent que la révolte approche, ils sont tous sur les nerfs prêts à tout pour avoir le magot. Le film est à l'image du titre : affreux, sales et méchants ; tout est repoussant que ce soit les décors, les dialogues, les habitants, et même la musique et pourtant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J'ai trouvé le style de la mise en scène très particulier, très italien en même temps. Nino Manfredi est délirant ! Il joue superbement le clochard aigri.
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2010
    Très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Ils sont affreux, ils sont sales, ils sont méchants... tous tant qu'ils sont, toute la smala de crevards dans leur bidonville de miséreux, toute la misère humaine dans sa crasse, ses bas instincts et ses coups les plus bas ! tous à comploter pour voler le patriarche salopard alcoolique...

    Ettore Scola signe son second meilleur film après Nous nous sommes tant aimés avec dans cette "épopée" l'un de ses acteurs fétiches, l'incroyable, l'impérial Nino Manfredi, proprement stupéfiant, éblouissant ici !

    C'est presque un documentaire, effarant, mais pas tout-à-fait ; c'est un drame, un mélodrame même et certains (réalisateurs) y trouveraient amplement matière à faire pleurer les violons de toutes parts, à dignement s'apitoyer et à se révolter la main sur le coeur.

    L'approche de Scola est différente et d'ailleurs conforme aux canons du meilleur cinéma italien : elle est satirique, tragi-comique, comico-dramatique et cruelle, si cruelle que le film n'a pas de fin en soi, pas de fin "satisfaisante" qu'elle soit belle ou mauvaise... il s'agit sans doute du seul reproche que l'on pourrait faire au film.

    Plein d'ironie cinglante et impitoyable, le film dénonce, il déride les zygomatiques, il provoque sans cesse et en même temps reste fidèle à une réalité crade et sinistre qui revient comme le reflux d'une marée nauséabonde, inexorable.

    La musique d'Armando Trovaioli qui avait travaillé également sur NNTA sert adroitement le film, illustrant un peu plus l'inéluctabilité de la misère froide et dégueulasse dont on rit sardoniquement, car comme l'a dit Dante Alighieri "ris si tu le souhaites".

    Enfin, cet Affreux, sales et méchants sonne comme un chant du cygne du cinéma italien, lequel a certes connu des déboires auparavant mais ne produira plus d'ici la fin des années 70 de tels chef-d'oeuvres à l'avenir.
    Critiqueur37
    Critiqueur37

    14 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2008
    Affreux,sale et méchant, voila trois très bons adjectifs qui qualifient le film,par un manque cruel au niveau du scénario,on est prêts a dormir dessus.Pitoyable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2022
    Une vingtaine de gueux s’entassent dans un minuscule taudis d’un bidonville à Rome. Giacinto (Nino Manfredi) y règne en despote, assis sur le magot qui lui a été versé par son employeur après la perte de son oeil gauche. Sa femme, sa mère impotente, ses enfants et ses beaux-enfants vivent ou survivent dans un bruit insupportable et une crasse répugnante : les garçons volent, les filles se prostituent tandis que les plus jeunes sont parqués dans un enclos pour éviter de se dissiper.

    Une rétrospective au Champo donne l’occasion de voir ou de revoir les principaux films de Ettore Scola. Son étoile a toujours souffert de la concurrence de ses aînés : Rossellini, De Sica, Fellini, Pasolini, Visconti… Son succès coïncide avec le début du déclin du cinéma italien. "Affreux, sales et méchants" marque son apothéose : "Nous nous sommes tant aimés", sorti deux ans plus tôt, l’aura fait connaître dans le monde entier, "Une journée particulière", sorti un an plus tard, confirmera sa renommée.

    Réalisateur si élégant, si nostalgique, Scola réalise avec "Affreux, sales et méchants", une satire grinçante qui louche du côté de Dino Risi et des outrances de la comédie italienne. Rien n’est trop gros, trop gras, trop grotesque, trop grinçant chez les gueux de Scola qui se disputent, se frappent, se saoulent, se prennent avec une bestialité répugnante. Nino Manfredi s’en donne à cœur joie dans le rôle du patriarche tyrannique et veule, au risque de verser dans la caricature.

    Bien entendu, cette surenchère cache un message humaniste (même si Ettore Scola, à la différence de la plupart de ses collègues, n’a jamais flirté avec le parti communiste) : le quart-monde qu’il dépeint , comme chez Rossellini ("Rome ville ouverte"), Fellini ("Les Nuits de Cabiria") ou Pasolini ("Accatone"), suscite la pitié plus que le dégoût. Et cette gamine – dont je n’arrive pas à retrouver le prénom – qu’on voit au début du film, à l’aube blanchissante, chausser ses bottes jaunes pour aller puiser l’eau et qu’on revoit au dernier plan du film à la même heure dans la même activité, cette fois-ci le ventre gonflé par une grossesse sans doute non désirée, nous arracherait presque des larmes….
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Sorti en 1976, "Affreux, sales et méchants" fait partie des incontournables d'Ettore Scola, alors en plein état de grâce cinématographique. Rarement on a vu un titre aussi fidèle à son sujet ; le cinéaste nous présente en effet une famille de dégénérés au sommet de laquelle trône le patriarche Giacinto. Joué par un grand Nino Manfredi, celui-ci incarne à la fois l'avarice, la méchanceté et la lâcheté. Mais ses innombrables enfants ne sont pas en reste et enchainent à leur tour les mauvais coups, magnifiés par Scola. Il suffi de voir avec quelle impatience ils attendent le salaire de leur grand-mère pour allègrement se le partager. Il s'agit donc d'un des films majeurs sur la famille décrite à la fois comme un enfer et un cycle infernal où la fatalité règne en maître. Ainsi Giacinto peut très bien s'en aller n'importe où avec son million mais préfère rester dans son taudis. Enfin "Affreux, sales et méchants" présente un document sociologique de première main sur la vie dans ces bidonvilles romains qui existeront jusqu'à la fin des années 1970. Un régal de cynisme.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Le mois d'Avril sonne pour moi comme un rappel depuis cinq ans maintenant. La découverte du Cri de Michelangelo Antonioni puis de Blow-Up et Zabriskie Point respectivement en 2017, 2018 et 2019 ont maintenant clairement établit une tradition auquel j'aime me référé. Un film Italien par an à cette même période. En 2020, exit Antonioni ( jusqu'à un retour programmé dans quelques temps ) pour un autre cinéaste immensément brillant, Ettore Scola.

    Après Nous nous sommes tant aimés l'année dernière c'est donc vers un autre monument de sa filmographie que je me tourne cet fois-ci avec Affreux, Sales et Méchants prix de la mise en scène à Cannes en 1976. Ce dernier se dissocie assez radicalement du premier film nommé tout comme du film qui suivra Une Journée Particulière vu il y'a de cela quelques années. Scola prend la décision pertinente d'embrassé une vision cynique pour dépeindre sa composition et autant dire qu'il y va a fond. Je marche complètement avec lui sur le procédé et il faut le dire que plus d'une fois je me suis retrouvé dans une position de malaise assez évidente. La question de la gratuité finit par se poser ? Sans connaitre le réalisateur je me serais d'ailleurs j'imagine bloqué devant sa démarche tant elle est quasi macabre ... Son final en est la quintessence !

    Il y'a néanmoins du fond, rien n'est donner facilement, il faut creuser, chercher voir déterré la cause de cet situation. Aujourd'hui encore des parallèle sont à constater. Le terme de Bidonville à foutu les voiles et est appelé par de nouveaux termes issus de notre nouvelle langue mais il y'a dans ce film de Scola quelque chose comme une idée qui se rattache au passé / présent / futur. Il ne condamne rien du même coup. La parodie appuyer d'autorité, le désintérêt voir l'absence de substitut, d'échappatoire m'a fais froid dans le dos. Plus encore que la bassesse de ce que tous cela raconte.

    ​Les protagonistes de cet histoire sont quand à eux à fond avec le réalisateur. En grossissant le trait, en se vautrant dans la caricature, tout ce petit monde ne fait que révélé l'horreur de la situation. Pourtant on rit à leurs dépends, avec eux parfois aussi mais dans les grandes lignes ont se paye leurs tronches ... Somme nous aussi affreux ? Oui, j'imagine. Un film qui désarçonne, donne à réfléchir, de ceux qui ne sont pas très agréable à voir tant le portrait au vitriol s'avère encore plus corrosif après sa blessure originel ...

    Pour conclure en dehors du film en lui-même, vais-je poursuivre avec Scola ou changé de perspectives l'an prochain ? Pourquoi ne pas prolonger l'idée d'une thématique plus poussé d'ailleurs et de consacrer tout un mois à un pan de ce cinéma pour mieux l'explorer ? Tant de questions ... A voir ou à revoir.
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