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Un superbe réquisitoire sur l'absurdité militaire et la connerie tragique de la guerre !
Le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick.
Le chef d'oeuvre de Stanley Kubrick.
D’abord, il faut dire que ce film n’est pas une reconstitution historique, mais une fiction avec des généraux qui n’ont jamais existé, s’appuyant simplement sur un fait réel celui-là, les fusillés pour l’exemple. Ceci dit, la reconstitution des tranchées est ultra réaliste, ainsi que le contraste entre l’environnnement confortable des généraux et celui calamiteux des soldats dans les tranchées. Il est certain que l’environnement confortable des généraux a dû en pousser quelques uns à commettre des erreurs de commandement, soit par incompétence, soit par souci de leur avancement. En tout cas, ce réquisitoire anti militariste fait mouche et dénonce à juste titre l’immense connerie de cette guerre, et d’ailleurs de toutes les autres. On reconnaît ici l’immense talent de Stanley Kubrick.
Pour moi qui suis fan absolu, ce n'est pas le meilleur film de Stanley Kubrick. Trop mécanique plaidoyer contre la peine de mort, surtout quand elle est injuste ! Heureusement que l'on ne fait plus la guerre comme ça. La preuve, c'est que c'est en noir et blanc.
Plaidoyer anti guerre qui dénonce spécialement les décisions de la hiérarchie de l'armée française qui envoie à une mort certaine des soldats lors de la première guerre mondiale. La suite est pire encore et la parodie de justice du Conseil de guerre complète le tableau. Kubrick y va fort même si le personnage du colonel Dax est là pour défendre ses hommes. Le propos, un peu théâtral par moment, apparaît finalement un peu trop forcé, ce qui nuit à sa crédibilité car le général Paul Mireau est dépeint comme une sorte de monstre.
Je viens de e revoir ce soir .
Ce film n'a pas pris une ride! Toujours aussi percutant.
Vraiment un beau manifeste contre la guerre.
Magnifique.
Ce film n'a pas pris une ride! Toujours aussi percutant.
Vraiment un beau manifeste contre la guerre.
Magnifique.
Les Sentiers de la Gloire est un film de Stanley Kubrick sorti en 1957.
Ce long métrage est absolument saisissant. Le regard que porte Kubrick sur les absurdités de la guerre, sur la bassesse des hommes dans les situations les plus tragiques, la bêtise des rapports entre gradés dans l'armée française (rapports faits de rancœurs et de règlements de compte personnels) etc. en se fondant sur un roman d'Humphrey Cobb est d'une justesse incroyable. Sur le plan cinématographique, le casting est absolument impeccable, avec un Kirk Douglas déployant une palette de jeu ultra variée, un George Macready jouant la cruauté de façon incroyable, un Adolphe Menjou d'un cynisme glaçant (en particulier à la fin du film) etc. En outre, la réalisation est particulièrement soignée, notamment la longue séquence sur le front qui rapproche le film du documentaire tant il semble approcher la vérité.
Ce long métrage est un chef d'œuvre qu'il faut voir et revoir pour comprendre l'état d'un monde et apprécier la petitesse des individus, totalement nécessaire.
Ce long métrage est absolument saisissant. Le regard que porte Kubrick sur les absurdités de la guerre, sur la bassesse des hommes dans les situations les plus tragiques, la bêtise des rapports entre gradés dans l'armée française (rapports faits de rancœurs et de règlements de compte personnels) etc. en se fondant sur un roman d'Humphrey Cobb est d'une justesse incroyable. Sur le plan cinématographique, le casting est absolument impeccable, avec un Kirk Douglas déployant une palette de jeu ultra variée, un George Macready jouant la cruauté de façon incroyable, un Adolphe Menjou d'un cynisme glaçant (en particulier à la fin du film) etc. En outre, la réalisation est particulièrement soignée, notamment la longue séquence sur le front qui rapproche le film du documentaire tant il semble approcher la vérité.
Ce long métrage est un chef d'œuvre qu'il faut voir et revoir pour comprendre l'état d'un monde et apprécier la petitesse des individus, totalement nécessaire.
Captivant, porté par une performance solide de Kirk Douglas. Sa critique de la guerre reste pertinente, mais le noir et blanc lui confère un aspect vieilli qui pourrait dérouter certains jeunes spectateurs.
Un film engagé et culte qui dénonce les atrocités de la guerre avec brio.
Les acteurs sont bons, le propos maîtrisé, les effets spéciaux excellents pour l'époque, la BO est bonne...
Les sentiers de la gloire est une réussite.
Les acteurs sont bons, le propos maîtrisé, les effets spéciaux excellents pour l'époque, la BO est bonne...
Les sentiers de la gloire est une réussite.
Chef-d’œuvre signé Stanley Kubrick que son film "Les Sentier de la Gloire" dénonçant la Politique de ceux qui mènent la Guerre avec une satire violente des Etats-Majors Français complétement déconnecté de la réalité du terrain !
La représentation de Kubrick est probablement fidèle au sort réservé aux fusillés pour l’exemple en 1916 !
A l'époque en 1957 le film fait scandale en France et en Belgique et devant l'ampleur du mouvement contestataire, les Producteurs du film décidèrent , dans un acte d'auto-censure , de ne pas le distribuer en France et ce n'est donc qu'en 1975 que ce film sera distribué en salles !
La représentation de Kubrick est probablement fidèle au sort réservé aux fusillés pour l’exemple en 1916 !
A l'époque en 1957 le film fait scandale en France et en Belgique et devant l'ampleur du mouvement contestataire, les Producteurs du film décidèrent , dans un acte d'auto-censure , de ne pas le distribuer en France et ce n'est donc qu'en 1975 que ce film sera distribué en salles !
War Never Changes.
Désormais, je ne pourrai plus penser à la funeste première guerre mondiale sans penser à ce film, tant il est marquant.
L'enfer des tranchées, le désespoir des soldats, les ordres délirants de généraux cyniques, tout y est ! (Sauf les Allemands ! spoiler: (Si l'on omet la demoiselle de l'incroyable scène de fin)
Comme certains l'ont déjà dit, Kubrick joue avec nos émotions, nous plongeant dans un sentiment de révolte permanent face aux injustices subies par les personnages du film, et il le fait bien.
Voilà le cinéma qu'on aime.
Désormais, je ne pourrai plus penser à la funeste première guerre mondiale sans penser à ce film, tant il est marquant.
L'enfer des tranchées, le désespoir des soldats, les ordres délirants de généraux cyniques, tout y est ! (Sauf les Allemands ! spoiler: (Si l'on omet la demoiselle de l'incroyable scène de fin)
Comme certains l'ont déjà dit, Kubrick joue avec nos émotions, nous plongeant dans un sentiment de révolte permanent face aux injustices subies par les personnages du film, et il le fait bien.
Voilà le cinéma qu'on aime.
Critique à chaud. Ce film m'a mis une bonne baffe. Le casting est superbe,Kubrick a filmé la scène de bataille avec brio et la scène du procès est prenante. Quand à la séquence finale, j'en ai encore la gorge serrée
"Les Sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick est une œuvre cinématographique qui transcende les conventions du genre de guerre pour se métamorphoser en une puissante critique de l'injustice et de l'absurdité humaines. Sorti en 1957, le film, basé sur le roman de Humphrey Cobb, utilise le cadre tragique de la Première Guerre mondiale pour exposer les sombres facettes de l'autorité militaire et la fragilité de la dignité humaine.
La mise en scène de Kubrick est une prouesse technique et artistique. Avec des plans qui capturent l'étendue oppressante des tranchées et la claustrophobie des cours martiales, le film plonge les spectateurs au cœur de l'horreur sans jamais détourner le regard. Les scènes de bataille, filmées avec un réalisme brut et sans fard, évitent le spectacle pour mettre en lumière le désespoir et la peur palpable des soldats.
Le jeu d'acteur, en particulier celui de Kirk Douglas dans le rôle du colonel Dax, est remarquable. Douglas livre une performance nuancée, incarnant un leader à la fois héroïque et profondément humain, pris dans les machinations d'un système militaire impitoyable. Les autres acteurs, notamment Adolphe Menjou et George Macready, ajoutent à cette richesse narrative par leurs interprétations des officiers supérieurs, à la fois déconnectés et tragiquement humains.
Le scénario, co-écrit par Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson, est d'une efficacité redoutable. Il articule une critique acérée des abus de pouvoir et de la déshumanisation des soldats, tout en exposant la complexité des motivations humaines. Le film ne se contente pas de présenter une série d'événements; il les enveloppe dans un contexte juridique et moral qui défie le spectateur de réfléchir sur la justice et l'éthique.
La dimension musicale, avec la composition de Gerald Fried, et notamment la scène finale poignante où une chanson simple devient un hymne à la compassion universelle, résonne longtemps après la fin du film. Cette scène, où la chanson "Der treue Husar" est murmurée par des soldats émus, est une démonstration de la capacité de l'art à unir même dans les circonstances les plus sombres.
"Les Sentiers de la gloire" est donc bien plus qu'un film de guerre; c'est un examen de conscience, une réflexion sur le coût humain de la guerre, mais aussi un plaidoyer pour l'humanité dans les moments les plus noirs. Kubrick ne se contente pas de peindre un tableau de la guerre; il interroge les fondements mêmes de la civilisation. C’est un film incontournable, qui, à travers sa réalisation magistrale et son message poignant, continue d'éclairer, de provoquer et d'émouvoir.
La mise en scène de Kubrick est une prouesse technique et artistique. Avec des plans qui capturent l'étendue oppressante des tranchées et la claustrophobie des cours martiales, le film plonge les spectateurs au cœur de l'horreur sans jamais détourner le regard. Les scènes de bataille, filmées avec un réalisme brut et sans fard, évitent le spectacle pour mettre en lumière le désespoir et la peur palpable des soldats.
Le jeu d'acteur, en particulier celui de Kirk Douglas dans le rôle du colonel Dax, est remarquable. Douglas livre une performance nuancée, incarnant un leader à la fois héroïque et profondément humain, pris dans les machinations d'un système militaire impitoyable. Les autres acteurs, notamment Adolphe Menjou et George Macready, ajoutent à cette richesse narrative par leurs interprétations des officiers supérieurs, à la fois déconnectés et tragiquement humains.
Le scénario, co-écrit par Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson, est d'une efficacité redoutable. Il articule une critique acérée des abus de pouvoir et de la déshumanisation des soldats, tout en exposant la complexité des motivations humaines. Le film ne se contente pas de présenter une série d'événements; il les enveloppe dans un contexte juridique et moral qui défie le spectateur de réfléchir sur la justice et l'éthique.
La dimension musicale, avec la composition de Gerald Fried, et notamment la scène finale poignante où une chanson simple devient un hymne à la compassion universelle, résonne longtemps après la fin du film. Cette scène, où la chanson "Der treue Husar" est murmurée par des soldats émus, est une démonstration de la capacité de l'art à unir même dans les circonstances les plus sombres.
"Les Sentiers de la gloire" est donc bien plus qu'un film de guerre; c'est un examen de conscience, une réflexion sur le coût humain de la guerre, mais aussi un plaidoyer pour l'humanité dans les moments les plus noirs. Kubrick ne se contente pas de peindre un tableau de la guerre; il interroge les fondements mêmes de la civilisation. C’est un film incontournable, qui, à travers sa réalisation magistrale et son message poignant, continue d'éclairer, de provoquer et d'émouvoir.
Je me rappelle qu’au lycée, notre prof de philo nous avait dit que Kubrick construisait ses films comme des dissertations. Et devant Les Sentiers de la gloire, j’ai exactement ressenti ça, avec une œuvre sans concession et aux arguments implacables. Kubrick s'attaque ici directement à l’institution militaire française complètement inhumaine et c'est particulièrement intéressant de faire un film sur la Première Guerre mondiale non pas pour opposer Allemands et Français, mais pour opposer directement la direction de l’armée et ses soldats. Le général Mireau incarne la malveillance et la lâcheté qu'il prétend vouloir chasser des tranchées, et tout le procès contre les trois soldats est complètement injuste et absurde, face à un combat aussi déséquilibré et perdu d'avance. Ainsi, on ressent une profonde tristesse et rage en voyant ces Français sacrifiés par leur propre patrie au nom d’une idéologie, celle de vouloir terrifier les soldats pour leur donner la rage de vaincre. D'autant plus attristant que ces condamnations étaient récurrentes, et on a souvent tendance à oublier les crasses faites par les vainqueurs durant la guerre. Bref, Stanley Kubrick nous dépeint en 1h30 la cassure entre les soldats et leurs dirigeants, parfaitement représentée par le général Broulard, qui a conscience des problèmes de l’armée mais n’a aucune empathie pour intervenir dans ce procès. Un film magnifique, qui d’un point de vue technique aussi n’a pas du tout vieilli, avec des combats plus vrais que nature et un casting immense. Un chef d'œuvre, tout simplement.
Imagerie et son irréprochable !
Le film est d'une efficacité folle et dépeins une triste réalité trop peu montré au grand écran quand on parle de film de Guerre.
Le film est d'une efficacité folle et dépeins une triste réalité trop peu montré au grand écran quand on parle de film de Guerre.
Un chef-d'oeuvre signé Kubrick ! Ce réalisateur hors-pair représente à merveille l'absurdité de la guerre à l'écran. Avec un Kirk Douglas au sommet de son art, Les Sentiers de la gloire est d'une efficacité déconcertante ! Il y en outre ce réalisme que je porte aux nues... A voir absolument !
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