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Votre avis sur Les Sentiers de la gloire ?
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Je trouve ce film vraiment magnifique, la mise en scène est bien sur excellente ( stanley kubrick oblige). Personne n'avais traiter le sujet des mutineries avant. Cepandant je trouve que la fin du film est raté, elle est en désaccord avec le reste du film.
Le deuxième succès de Stanley Kubrick, tout juste un an après l’Ultime Razzia, alors qu’il est seulement âgé de 29 ans. Le réalisateur s’intéresse ici à la première guerre mondiale ; plus spécifiquement aux batailles dans les tranchées du côté français. Kubrick évoque une histoire triste, mais bien réelle ; celle d’un régiment qu’un général envoie au front dans le but de récupérer une zone stratégique aux allemands. Ils ne recevront pour cela, aucune aide, ni renforts. Les soldats servant simplement à affaiblir les lignes de l’ennemi, ils sont voués à une mort certaine. L’opération s’avère être un échec et certains poilus ne sortiront même pas des tranchées, s’en suit une véritable traque aux coupables, et une condamnation à mort pour certains d’entre eux afin de montrer l’exemple. L’œuvre est coupée en 2 partie, la première concerne la préparation et l’attaque des français, la seconde traite la condamnation des soldats. Cette dernière est légèrement plus intéressante puisque centrée sur quelques personnages, on découvre les réactions de différentes personnalités face à cette condamnation injuste, fait relativement rare chez Kubrick qui développe en temps normal une atmosphère assez froide. En revanche et comme souvent dans ces films, Kubrick cherche à dénoncer quelque chose, ici il parait logique qu’il s’agit de la cruauté et l’injustice de la guerre ; on condamne à mort nos propres hommes alors qu’ils ne sont pas forcément coupables. Ces exécutions ne sont pas négligeables, on compte environ 640 soldats français fusillés entre 1914 et 1918. On notera l’excellente prestation de Kirk Douglas ainsi que des 3 condamnés. De même on gardera en mémoire des passages cultes, tels que la dernière marche des soldats sur fond de tambour, ou encore la scène finale avec le chant de la jeune allemande. En résumé, voici un petit bijou du 7ème art qui s’ajoute à la collection de Stanley Kubrick, un génie parmi les génies du cinéma.
Aucune œuvre n’a jamais aussi bien radiographiée la sphère militaire et le mécanisme de ses rouages basés sur la manipulation des masses et les abus de pouvoirs d’officiers vociférant en tranchées puis regagnant rapidement la protection des guérites.
L’époque est implacable pour les sens. Les mœurs sont d’airains. Le découragement sanctionné sur le champ empêche toute récupération envers une compagne laissée au foyer. La colline cent dix dérisoire challenge à remporter fauche une multitude de parachutés à la botte d’un gradé convoitant une étoile supplémentaire.
Toute une faune de chair à canon est à la disposition d’un donneur d’ordre impassible, tranchant comme de la glace dont les motivations manipulées par un pervers sont combattus par un soldat courageux condamnant des méthodes de boucheries au service d’une discipline managée par des carriéristes.
Ce film est magnifique, pathétique de bout en bout. L’œuvre passe merveilleusement de la stratégie de salons à l’angoisse des tranchées en montrant des visages crasseux, affamés, convulsionnés par la peur pendant que d’autres beaucoup plus radieux établissent des plans de carrières derrière des murs capitonnés.
Remarquablement filmé à hauteur d’hommes l’avancée du Colonel Dax vers l’objectif est une symphonie funèbre aussi belle qu’inutile exécutée sur un terrain ou la plupart ne font que quelques pas avant de s’effondrer.
« Les sentiers de la gloire » sont une retentissante dénonciation d’un temps dominé par la folie des hommes et de l’enfer ambiant en constituant le ramage.
L’ambitieux, le pervers, le sacrifié et l’idéaliste sont tissés dans une concordance de fureur qu’un monde en paix se chargera d’archiver.
L’époque est implacable pour les sens. Les mœurs sont d’airains. Le découragement sanctionné sur le champ empêche toute récupération envers une compagne laissée au foyer. La colline cent dix dérisoire challenge à remporter fauche une multitude de parachutés à la botte d’un gradé convoitant une étoile supplémentaire.
Toute une faune de chair à canon est à la disposition d’un donneur d’ordre impassible, tranchant comme de la glace dont les motivations manipulées par un pervers sont combattus par un soldat courageux condamnant des méthodes de boucheries au service d’une discipline managée par des carriéristes.
Ce film est magnifique, pathétique de bout en bout. L’œuvre passe merveilleusement de la stratégie de salons à l’angoisse des tranchées en montrant des visages crasseux, affamés, convulsionnés par la peur pendant que d’autres beaucoup plus radieux établissent des plans de carrières derrière des murs capitonnés.
Remarquablement filmé à hauteur d’hommes l’avancée du Colonel Dax vers l’objectif est une symphonie funèbre aussi belle qu’inutile exécutée sur un terrain ou la plupart ne font que quelques pas avant de s’effondrer.
« Les sentiers de la gloire » sont une retentissante dénonciation d’un temps dominé par la folie des hommes et de l’enfer ambiant en constituant le ramage.
L’ambitieux, le pervers, le sacrifié et l’idéaliste sont tissés dans une concordance de fureur qu’un monde en paix se chargera d’archiver.
L'un des meilleurs de Kubrick et des films de guerre en général, formant une dénonciation de l'innocence des soldats français face à la cruauté des généraux. Beaucoup de scènes sont brillantes ou choquantes, et ce chef d'oeuvre est d'un caractère poignant, magnifique et bouleversant.
Je suis un fan de kubrick, et cela fait un moment que je voulais voir ce film sur l'horreur de la première guerre mondiale.(et surtout l'abération des stratégies de la hiérarchie militaire) Au niveau du scénario et des acteurs, rien à redire. Le film n'excéde pas 1h17min, on a donc pas la sensation de s'ennuyer. Finalement, c'est un film relativement conventionnel pour notre époque, un film peu original par rapport aux autres réalisations de Kubrick. C'est donc une sorte "d'oeuvre de jeunesse" (un peu comme lolita mais en plus réussi), à voir en tant que tel.
Dans la famille des films qui ont été censuré lors de sa sortie en salle, je demande l'un des chef d'oeuvre de Stanley Kubrick : les Sentiers de la Gloire. Un film de guerre qui ne mise pas sous les fusillades mais sur les procès de la première guerre mondiale.
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée "La fourmilière". Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...
Comme il est dit plus haut, le film raconte l'histoire de soldats français qui ont été choisi pour servir d'exemple à ce que l'on fait au lâches. Et là on se dit : C'est pas possible, on faisait vraiment ça ? On fusillait les soldats qui refusait de combattre ? Le film misant sur un procès perdu d'avance et un Kirk Douglas parfait qui ne veut pas perdre ses soldats. Il est totalement évident que le film est vraiment triste, très triste (La scène de la fusillade est magnifique, on sent la tension qui monte à chaque seconde).
Kubrick réussit tout dans ce film : émotion ou cynisme, il fait un sans faute. Et la scène de fin qui montre des soldats émus par un chant allemand; langue qui est "non-civilisé " selon eux. Bref, c'est optimiste et déprimants...
Bref, encore un chef d'oeuvre de Stanley Kubrick qui est beau, magnifique, émouvant et intelligent.
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée "La fourmilière". Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...
Comme il est dit plus haut, le film raconte l'histoire de soldats français qui ont été choisi pour servir d'exemple à ce que l'on fait au lâches. Et là on se dit : C'est pas possible, on faisait vraiment ça ? On fusillait les soldats qui refusait de combattre ? Le film misant sur un procès perdu d'avance et un Kirk Douglas parfait qui ne veut pas perdre ses soldats. Il est totalement évident que le film est vraiment triste, très triste (La scène de la fusillade est magnifique, on sent la tension qui monte à chaque seconde).
Kubrick réussit tout dans ce film : émotion ou cynisme, il fait un sans faute. Et la scène de fin qui montre des soldats émus par un chant allemand; langue qui est "non-civilisé " selon eux. Bref, c'est optimiste et déprimants...
Bref, encore un chef d'oeuvre de Stanley Kubrick qui est beau, magnifique, émouvant et intelligent.
Les Sentiers de la Gloire, ou comment passer une heure et demie en état d'hypnôse cinématographique totale. Oubliez Full Metal Jacket! Par la seul puissance des dialogues et de sa mise en scène, Kubrick parvient à captiver le spectateur de bout en bout, en lui livrant le message anti-nationaliste le plus puissant que j'ai vu depuis Platoon. L'action prend place en France, en pleine guerre mondiale (la première), durant laquelle un officier va se retrouver devant un dilemne cornélien: choisir entre la vie de ses hommes et la désobéissance à ses hommes. Un film au réalisme parfois saissant, notamment dans cette reconstitution minutieuse des tranchées et des conditions de vies des poilus. Une oeuvre psychologique intense, qui joue sans cesse sur l'empathie du spectateur envers les personnages. Un récit parfois tordant, tant l'ironie fait ressortir l'absurdité de certaines situations; mais aussi poignant et bouleversant, tant l'identification avec les victimes fonctionne bien. Comme les trois soldats du film, le spectateur va être la victime de cette sinistre et cruelle tragédie. Un scénario passionnant, doublé d'une ambiance psychologique extrêmement pesante, font de cette oeuvre un hommage touchant aux quelque 2.500 soldats français fusillés "pour l'exemple" dans cette guerre, ainsi qu'un mémorable réquisitoire anti-guerre. Anti-guerre, anti-discipline, anti-nationaliste, mais aussi terriblement humaniste: le film que l'on devrait montrer à toutes les classes de 3ème, l'oeuvre qui illustre mieux que n'importe quel discours pompeux l'horreur morale absolue que fut cette guerre et plus largement l'horreur de la Guerre en général. Un film plutôt osé pour l'époque (1957), à tel point qu'il fut censuré en France pour ne sortir dans les salles obscures qu'en...1975! Une petite demi heure, qui aurait sublimée ce film en chef d'oeuvre, n'aurait pas été de trop...
Un film qui ne peut faire l'objet d'aucune critique.
Les Sentiers de la Gloire est un film de Stanley Kubrick avec Kirk Douglas dans le rôle phare du légendaire Colonel Dax, défenseur jusqu'au-boutiste des valeurs de l'armée française. A l'inverse de nombreux autres films de guerre, celui-ci ne parle pas de l'opposition entre deux camps ennemis mais plutôt d'une rivalité inter-camp, avec d'un côté les officiers français et de l'autre leurs soldats, participant à une mutinerie. A travers un immense Colonel Dax, s'organise tout un procès pour déterminer si 3 soldats tirés au sort seront exécutés ou non. Cette satire de l'armée française lors de la première guerre mondiale se termine sur des images superbes, menées avec une telle tension. L'un des meilleurs de Kubrick.
Un formidable film de Stanley Kubrick nous livrant les dessous d'une des plus meurtrières guerre. Il nous signe un grand film nous montrant que les soldats étaient vraiment utilisés tels que des pions. Ce film est également magnifiquement porté à l'écran par l'ensemble des acteurs, vraiment parfait dans leur jeu, à commencer par Kirk Douglas.
Un classique que je conseille vivement où le temps passe vite, et où l'ennuie n’apparaît jamais.
Un classique que je conseille vivement où le temps passe vite, et où l'ennuie n’apparaît jamais.
Quatrième long-métrage de Stanley Kubrick, sorti aux Etats-Unis en 1957, Les Sentiers de la gloire, souvent oublié, est pourtant une très grande œuvre dans la très grande filmographie de Kubrick. Dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, le film raconte le refus des soldats français à se lancer dans une mission suicide. Il conte également l'exécution publique de trois des valeureux mutins.
Très bon scénario , de très bonne performance de la part des acteurs , de très bon dialogue , la scène ou il exécute les trois soldats m'as choquée !!! Bon filme de Stanley Kubrick !! CHEF D’ŒUVRE !!!
Très bon scénario , de très bonne performance de la part des acteurs , de très bon dialogue , la scène ou il exécute les trois soldats m'as choquée !!! Bon filme de Stanley Kubrick !! CHEF D’ŒUVRE !!!
Une plongée fascinante dans la vie des soldats de la Première Guerre mondiale. "Paths of glory" est le premier Kubrick que je vois, et c'est une excellente découverte. De la scène d'infiltration des soldats dans le camp ennemi en passant par le du tribunal de guerre jusqu'à la fameuse (et géniale) exécution, c'est tout bonnement extra et le suspens est au rendez-vous. Kirk Douglas est très bon dans son rôle et rend ces scènes poignantes et inoubliables. Le réalisateur nous dépeint l'absurdité de cette guerre et des hiérarchies, très critiquées. Comme je l'ai dit, le suspens est à son comble, et je me suis vraiment demandé comment allais finir l'oeuvre. Résultat: une grande surprise, car la fin en question est surprenante mais au combien magnifique et humaine. Si on peut trouver le début un peu long au démarrage, après l'assaut, c'est prenant et ça ne s'arrête plus. Un excellent film. Dommage qu'il soit moins connu que les autres classiques du réalisateur, il le mérite pourtant.
très déçu, pour ma part... rien de transcendant dans ce film. J'ai vu mieux, beaucoup mieux comme réalisation de M. Kubrick. Une histoire plate pour ma art. Un jeu d'acteur sans grand intérêt. Passe votre chemin vous ne louperez pas un chef d’œuvre...
Des hommes errants sur un champ de bataille deviennent les cibles hasardeuse d'ennemis invisibles. Oui, la guerre est stupide. Kubrick nous le prouve.
Quatrième long-métrage de Stanley Kubrick, sorti aux Etats-Unis en 1957, Les Sentiers de la gloire, souvent oublié, est pourtant une très grande oeuvre dans la très grande filmographie de Kubrick.
Dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, le film raconte le refus des soldats français à se lancer dans une mission suicide. Il conte également l'exécution publique de trois des valeureux mutins. Outre le côté historique, parfait, le film vaut énormément pour son aspect humaniste. Réfléchissant beaucoup autour de l'Homme, de sa place dans la vie comme dans la mort, le destin de ces soldats, que rien ne pourra stopper, est terriblement bouleversant. Dénonçant la bêtise humaine, l'hypocrisie, l'immoralité, l'inutilité et l'atrocité de la guerre, le film est extrêmement cruel et pessimiste. Enfin, même si elle reste en partie dans ce pessimisme, la scène finale, émouvante à souhaits, apporte malgré tout une touche positive.
Stanley Kubrick, en 1957, était déjà en avance sur son temps sur le plan technique. Une réalisation parfaite et des travellings sublimes viennent appuyer une reconstitution historique frappante de réalisme. De plus, la scène de la bataille est tout bonnement extraordinaire et impressionnante pour l'époque.
Humain, solennel, bouleversant, réaliste et terriblement fort, Les Sentiers de la gloire confirme ce qui avait déjà été amorcé par L'ultime razzia ; Stanley Kubrick était, littéralement et au sens propre du terme, un génie.
Dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, le film raconte le refus des soldats français à se lancer dans une mission suicide. Il conte également l'exécution publique de trois des valeureux mutins. Outre le côté historique, parfait, le film vaut énormément pour son aspect humaniste. Réfléchissant beaucoup autour de l'Homme, de sa place dans la vie comme dans la mort, le destin de ces soldats, que rien ne pourra stopper, est terriblement bouleversant. Dénonçant la bêtise humaine, l'hypocrisie, l'immoralité, l'inutilité et l'atrocité de la guerre, le film est extrêmement cruel et pessimiste. Enfin, même si elle reste en partie dans ce pessimisme, la scène finale, émouvante à souhaits, apporte malgré tout une touche positive.
Stanley Kubrick, en 1957, était déjà en avance sur son temps sur le plan technique. Une réalisation parfaite et des travellings sublimes viennent appuyer une reconstitution historique frappante de réalisme. De plus, la scène de la bataille est tout bonnement extraordinaire et impressionnante pour l'époque.
Humain, solennel, bouleversant, réaliste et terriblement fort, Les Sentiers de la gloire confirme ce qui avait déjà été amorcé par L'ultime razzia ; Stanley Kubrick était, littéralement et au sens propre du terme, un génie.
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