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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 février 2014
Ce chef d oeuvre du grand ( très grand) Stanley Kubrick est inspiré de faits réels. Dans la boucherie des tranchées , ce film ( interdit jusqu'en 1975 en France) revient sur un épisode honteux pour l état major français qui ordonna l assaut désespéré dune position allemande imprenable et fussila trois soldats tirés au sort pour lâcheté.... Les absurdités du système militaire a trouver le combat désespéré du colonel interprété par le magique Kirk Douglas pour sauver ses hommes .En bref , une description hallucinante des horreurs de la guerre ....extraordinaire.
"Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres". Si ces mots ont bien fière allure dans la bouche du général De Gaulle, ils peuvent être utilisés avec une terrible ironie pour éclairer le comportement des gradés de Paths of Glory, qui par leur "amour du pays", qu'ils affirment sans cesse et semblent porter comme un étendard, causent stupidement la mort de ses fils les plus courageux. Le message est fort, et Kubrick le fait passer à l'aide de dialogues très bien ciselés et d'une grande pertinence visuelle. Les déplacements géométriques des personnages, leurs placements réguliers, la disposition des tranchées ; tout rappelle la rectitude du chemin sur lequel ont été placé ces soldats - plutôt celui de l'abattoir que celui de la gloire - sans échappatoire possible, à la manière de pions sur un échiquier. La photographie est à nouveau somptueuse et Kirk Douglas est très convaincant, mais c'est en définitive ses personnages et son but satirique (atteint avec tant de force que la diffusion en France sera empêchée 17 ans durant) que je retiendrai de ce réquisitoire puissant et plein de bon sens. Voici en fait le premier grand film de Stanley Kubrick, et le plus beau long-métrage traitant de la Der des Der.
Avec une force narrative aussi puissante que "Johnny s'en va-t-en guerre" de Dalton Trumbo, peut-être le film de guerre qui a su le mieux montrer l'absurdité de la guerre et le mépris des officiers pour les hommes en première ligne. Une nouvelle mise en scène extrêmement brillante, incisive de la part de Stanley Kubrick. Grosse sensation inoubliable.
Ouverture : la Marseillaise retentit à nos oreilles, puis un décor en noir et blanc parfaitement en accord avec son époque de 1957 à nos yeux. L'ouverture à un chef-d'oeuvre de réalisation démontré dès la première scène, dialogue entre deux généraux sur une prochaine offensive. Très bien interprétée, elle nous conduit dans des tranchées françaises pour une inspection, où un commotionné se fait évacuer pour ne pas atteindre le moral des soldats. L'offensive est un fiasco, trois innocents sont tirés au sort pour la cour martiale sur des chefs d'accusation impossibles à défendre, et sont exécutés malgré la très convaincante plaidoirie menée par un Kirk Douglas magistral. Le film subjugue par ses indéniables qualités artistiques, la gestion et le mixage des sons et musiques et l'ambiance qui en dégage : une ambiance de guerre bouleversante. Ce cadre st rigoureusement respecté grâce à bon nombre de références historiques solides. L'un des premiers films du maître Kubrick, une réussite présageant un avenir radieux dans le milieu, qu'il est parvenu à honorer avec brio.
Les sentiers de la gloire est le quatrième film de Stanley Kubrick mais c'est aussi son deuxième film abordant le sujet de la guerre ( Fear and desire étant le premier et aussi son premier long métrage ) .
Il faut deja savoir une chose bien que Kubrick ait réalisé cinq films tournant directement ou non autour de la guerre et de l'armée ce n'est pas pour autant qu'il l'aime car chacun de ses films sont la pour dénoncer et offrir une réflexion bien loin du stupide divertissement comme on peut en voir trop souvent . Stanley Kubrick offre du cinéma antimilitariste dénonçant l'horreur, la stupidité et la violence des hommes .
Ici il dénonce plus précisément l'armée et ses méthodes meurtrière envers ses propres soldats les condamnant quoi qu'ils fassent a la mort, il dénonce le système qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et qui est prêt a assassiner ses hommes pour "l'exemple" . Il fait tout ceci sur fond de la première guerre mondiale et ses tranchées . Ce qu'il y a de plus intéressant dans ce film c'est de voir qu'il s'inspire de faits réel ou environ 600 soldats Français furent fusillés pour l'exemple . Une dénonciation percutante qui valu au film un jolie retard dans sa sortie Française, un retard de 18 ans pour une sortie en 1975 .
On retrouve vite le style de Kubrick dans une réalisation exemplaire, de super travelings, des cadrages parfait ou encore de magnifique jeux d'ombre et de lumière parfaitement maitrisés . Oui la réalisation nous montre que l'on est bien chez tonton Kubrick et ses doigts de fée . Tout ceci baigne dans une ambiance froide et cynique ou les acteurs sont tous aussi bon les un que les autres .
Les Sentiers de la gloire est un film percutant dénonciateur et magnifiquement réalisé, il est aussi court ce qui lui empêche d'avoir la moindre scène inutile et d'aller rapidement droit au but .
Mention spécial au figurant qui joue un cadavre et qui sursaute a cause d'une explosion .
On se demande où Stanley Kubrick a bien voulu en venir avec ce Paths of Glory. Bien que les faits historiques sur lesquels elle se base ne soient pas inintéressants du tout, l'intrigue, elle, l'est, la tension dramatique est quasi inexistante et on passe régulièrement du coq à l'âne d'une scène à l'autre, sans grande cohérence. Quant à la forme, certes la réalisation est très belle avec de fameux tracking shots dans les tranchées ou un travelling exceptionnel à travers le no-man's land, mais la mise-en-scène est parfois à la limite du ridicule, lorsque par exemple deux personnages montent un escalier puis s'arrêtent en plein milieu pour qu'enfin l'un d'eux redescende. En conclusion, difficile donc de saisir la logique de Kubrick, ce qu'il a voulu raconter, le niveau d'analyse est superficiel et bien que le film ne dure que 1h30, on a qu'une envie, c'est que ça se termine.
Pas un grand passionné des films de guerre, je n'ai pas vu le temps passer devant cette oeuvre fort intéressante et parfaitement maitrisé. Kubrick tire les ficelles à merveille pour son troisième long métrage et le sujet à de quoi faire réfléchir. Un bon film!
Un excellent film. Ce film retrace si bien toute la première guerre mondiale : tout les décors des tranchés et des bâtiments, tout les costumes des soldats comme des colonels ou des généraux, toute l'émotion qui boulversait les soldats avant un assaut ou avant leur execution, toute la monstruausité des genéraux, toute l'innocence des soldats et enfin tout le côté humain qui s'est développé durant la guerre de 14-18. Reste a signaler les deux choses les plus importantes : tout d'abord le jeu des acteurs et plus particulièrement celui de Kirk Douglas qui est absolument divin. Enfin, la fin du film durant laquelle même les plus gros coeurs de pierre lacheront. Seul eventuel reproche, les discutions entres représentants de la nation peut-être un peu trop longues. Stanley Kubrick s'impose dès le début de sa carrière comme l'un des grands maîtres du cinéma devant l'éternel. Un classique du septième art à ne manquer sous aucun prétexte. 17/20
Encore du Kubrick, encore du culte. Kirk Douglas est bon, la réalisation est géniale avec des plans de toutes beautés. Le final est un tire-larmes sans nom ! Une des plus grande scène du cinéma pour moi.
Réalisé d'une main de maître (ces travellings !! Surtout celui pendant l'attaque) et avec des acteurs au top de leur forme (surtout Kirk Douglas), Kubrick nous délivre un grand film subversif sur La Der des Ders qui sera d'ailleurs censuré 18 ans (1957 - 1975) en France. Peut être le meilleur sur ce conflit !
4.5, excellent. Un film qui remue énormément et donne envie de tout envoyer en l'air, même si, et peut être malheureusement, ce sentiment s'estompe ensuite. La fin restera sans doute parmi les meilleurs qui m'est été donné de voir tellement Kubrick vise haut et juste : la guerre n'est qu'une absurdité inventée par et pour les élites, au détriment des peuples, quels qu'ils soient.
Kubrick. Toujours cette capacité à nous bouleverser et ne pas nous laisser simples spectateurs. Une scène de fin ma-gni-fique avec la future Mme Kubrick... Bien plus qu'un film de guerre, qui fut d'ailleurs interdit à la diffusion en France pendant longtemps.
Chez Kubrick, on peut en général difficilement parler d'héroïsme des personnages. Cherchez le bien dans Full Metal Jacket, Eyes wide shut, Orange mécanique, pas facile hein ? Pourtant dans Les sentiers de la gloire - pas le moins polémique de ses films - il y a au moins un héros : le colonel Dax (magistral Kirk Douglas), qui aux honneurs et décorations préfère défendre ses soldats, condamnés à l'éxécution pour l'exemple, mais c'est un héros impuissant. On dit souvent de Kubrick qu'il est cynique et misanthrope, mais il n'y a pas plus révolté et humaniste que Les sentiers de la gloire. Il n'y a pas pamphlet antimilitariste plus bouleversant. La guerre on la voit très peu d'ailleurs, le temps d'une séquence admirable où Kubrick nous montre encore une fois sa science du travelling. La guerre flotte au-dessus du film, comme le jeu puéril de puissants qui ne la feront pas, eux, la guerre. Ils laissent leur soldats-pantins mourir à leur place et récolte les décorations. Mais parmi les millions de tués pendant les combats, seuls trois sont évoqués. Parce que personne ne pourra contester l'absurdité de leur mort, ils sont les trois symboles de l'absurdité de la guerre. "All I know is that nobody wants to die". Il n'y a plus à rien à dire après ça. Plus de débat. Mais il y aura - c'était immanquable - polémique, en France notamment où il fallut attendre 1975 (18 ans après) pour le voir en salles, comme si le nihilisme était finalement plus rassurant que la dénonciation de l'injustice.