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Redzing
1 139 abonnés
4 486 critiques
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2,5
Publiée le 1 septembre 2018
Un avocat idéaliste et un policier fatigué par la corruption font équipe pour enquêter sur un meurtre et un réseau de ripoux. "Shakedown" évite les clichés du buddy movie qui cartonnait à l'époque, et auxquels on pouvait s'attendre. Mais le résultat est très inégal. En effet, le film offre deux protagonistes intéressants, campés par Sam Elliott et Peter Weller, et une intrigue de meurtre originale (un dealer qui prétend avoir abattu un policier en légitime défense). Par ailleurs, l'ambiance de New York glauque est réussie, et les scènes d'action sont tout à fait correctes. Mais le scénario n'est pas très travaillé, avec des enchaînements maladroits, des méchants aux motivations floues, et surtout les dernières minutes totalement crétines. Dommage car il y avait de la matière...
Quasiment oublié, "Blue Jean Cop" (ou "Shakedown" lors de sa sortie au cinéma) bénéficie ici d'un retour fracassant avec un nouveau master édité par Carlotta permettant d'apprécier le film comme il se doit. Le film, s'éloignant des autres œuvres plus violentes de James Glickenhaus, est construit comme un polar dans lequel un avocat et un flic désabusé vont enquêter sur la corruption de la police de New York. Pour un film étiqueté comme bis, "Blue Jean Cop" surprend d'abord par sa grande qualité. On se retrouve devant une œuvre avec du budget (en témoigne les séquences d'action bien foutues), au scénario très bien construit prenant son temps pour bâtir son intrigue et amener les éléments clés de la narration ainsi que devant une poignée de personnages finalement écrits. Entre l'avocat qui veut quitter ce métier qu'il aime trop et qui retombe dans les bras de son ancien amour (Patricia Charbonneau, séduisante brune oubliée depuis) ou le policier désabusé qui a joué le jeu avec ses collègues corrompus mais qui décide de se secouer, on peut dire que le film ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. C'est donc une plongée saisissante qu'effectue James Glickenhaus, nous dévoilant New York comme beaucoup de cinéastes avant lui avec un sens du réalisme aigu. La ville, bien que superbe, est crade, poisseuse et cache son lot de pourritures. Glickenhaus s'amuse à promener ses personnages dans la ville en évitant les clichés de la carte postale et en visant le réalisme. Un réalisme qui nous donne des aperçus d'hôtels miteux, de boîtes de nuit bourrées de drogués et de postes de police cachant sûrement plus de salauds que les trottoirs de son quartier. Ne négligeant ni ses personnages, ni son enquête, "Blue Jean Cop" vient vite se ranger au niveau des polars qui ont de l'allure, loin de l'humour et de la grande réussite de "L'Arme Fatale" mais néanmoins supérieur à "48 Heures". Comme tout buddy-movie qui se respecte, le film repose en grande partie sur l'alchimie entre ses acteurs et à ce niveau-là, c'est un régal de découvrir Peter Weller en avocat fonceur à la grande gueule face à un Sam Elliott toujours aussi laconique, l’œil qui frise, la moustache entretenue et la dégaine facile. Du grand divertissement doublé d'un solide polar, du genre qu'on ne voit plus vraiment aujourd'hui.
13 863 abonnés
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2,5
Publiée le 14 février 2020
Tournè principalement en extèrieur au coeur de New York, "Blue Jean Cop" offre une succession èffrènèe de poursuites et de cascades spectaculaires, allant de la chasse à l'homme en pleine rue, à l'embarcation à bord d'un grand huit en passarnt par une course ètonnement ridicule entre une Porsche et un Jet! Face au douteux Antonio Fargas, cèlèbre "Huggy les bons tuyaux", Peter Weller et Sam Elliott composent heureusement un tandem de justiciers plein de ressources! Un polar en parfaite osmose avec les 80's avec son avocat mondain, son flic marginal, ses policiers ripoux et ses trafics de crack...
ce film a sa sortie devait être un honnête policier teinté d'action. Avec le temps, il parait un peu désuet par ses effets spéciaux. Mais le reste n'est pas si mal : les acteurs et le scénario sont simples, mais efficaces. Les quelques scènes d'action sont bien menées et agréable à voir. Il reste un bon divertissement et un témoignage de ce qu'étaient les films de ces années là. A voir par les amateurs de film policier/action des années 80.
Un honnête polar où les scènes de cascades et d'actions sont prédominantes de bout en bout. On retrouve Peter Weller (Robocop) ainsi que Sam Eliott (The Big Lebowsky) dans des rôles parfaits pour eux. Scénario archi-classique mais le film reste efficace et divertissant. Un pur produit des '80.
Véritable polar hard-boiled des années 80 aujourd'hui oublié, Blue-Jean Cop s'avère être une des meilleures productions du genre. Réalisé par James Glickenhaus (Le Retour du Chinois) et interprété par les excellents Peter Weller (son meilleur rôle avec RoboCop, tourné la même année) et Sam Elliott, ce dernier continuant sur sa lancée après une carrière passée sur le petit écran et quelques rôles au cinéma dont le rôle de Gar dans le biopic Mask. Changement de registre radical donc pour l'acteur moustachu puisqu'il campe ici un flic bourru aux méthodes expéditives, un dinosaure incorruptible s'alliant avec Weller l'avocat volage. Violent, sombre, glauque, aux rues dégueulasses et aux personnages inquiétants, Blue-Jean Cop nous entraîne une énième fois dans les bas-fonds du New-York des années 80, en proie à la violence des rues et à la corruption des forces de l'ordre. Oscillant entre Serpico et L'arme fatale, le long-métrage sert un buddy movie des plus sérieux, n'oubliant ni les punchlines bien envoyées ni les scènes d'action efficaces. On se délectera donc d'un scénario captivant, épaulé comme il se doit par des passages mémorables comme une époustouflante (bien qu'un peu courte) course-poursuite en plein cœur de la ville ou encore une empoignade virulente dans une fête foraine. Comme un poisson dans l'eau, Glickenhaus filme New-York à la manière d'un Ferrara ou d'un Scorsese, n'épargnant personne et nous dévoilant ce côté typiquement ténébreux de la ville, peuplée de dealers, de putes et de ripoux. Si on pourra reprocher un final un brin expéditif et surtout ridiculement improbable, le long-métrage reste dans l'ensemble extrêmement réaliste, alternant entre enquête underground et procès impossible. Ainsi, avec son excellente interprétation, ses fusillades explosives, sa mise en scène soignée et son scénario malin, Blue-Jean Cop devient une petite perle du cinéma d'action des années 80 à déguster avec plaisir.
Petite trouvaille nocturne fort bien sympathique, il y a vraiment des scènes surréalistes et.hyper drôles et Sam Elliot qui fait la voix du narrateur dans the big lebowski joue hyper bien, mention spéciale sur son anecdote du chien mort dans le bar ! Peter weller (Robocop) est lui aussi plutôt bon, et il y a des plans à la Scorcese vraiment sympa!