Grand prix du court-métrage du Festival d'Avoriaz de 1989, Gisèle Kerozène marque la première réalisation de Jan Kounen. Et franchement, je ne comprends pas comment on peut octroyer un prix à cette chose. Par chose, je ne parle pas de Jan Kounen, mais de ce court-métrage, vraiment indigeste. Alors pourquoi est-ce que je ne lui donne pas un zéro pointé si c'est mérité? Je dois dire que techniquement, c'est pas trop mal. Le coup de la stop-motion est originale. Et puis, j'ai bien aimé le passage avec le gars qui lit son journal. Mais c'est tout, le reste est dénué d'intérêt.
Premier court métrage de Jan Kounen et c'est pas un cadeau. Des espèces de sorcières ce sont des hommes mais bon, sur des balais volant et il te filme ça genre moto volante avec les bruits limite comme dans Star Wars. Que dire, rien mais rien d'utile dans cette nullité, je me demande comment il peut pondre un truc pareil et que cela soit récompenser, le monde tourne des fois vraiment pas rond. Grand prix du court-métrage au Festival d'Avoriaz fin des années '80 et du début "90. Abuser...
Premier court-métrage pour Jan Kounen (Dobermann - 1997 & 99 francs - 2007) qui nous emmène au cœur de La Défense (le quartier d'affaire parisien), où deux sorcières punks juchées sur leurs balais à moteur nous entraînent dans leur folle course-poursuite à travers les tours d'immeubles.
Gisele Kerosene (1989) est une surprenante découverte, réalisée en "pixilation" (un dérivé du stop-motion) et d'une durée de 4 minutes seulement, le rendu final est bluffant (surtout pour l'époque).
Signalons aussi que le film s'est vu décerner le Grand Prix du court-métrage au Festival d'Avoriaz en 1990.
Gisele Kerosene fait partie de ces films au scénario laborieux, voir inexistant, mais pour lesquels on a une certaine indulgence de par son inventivité visuelle.
Et si le meilleur film de Jan Kounen était son premier court ? Quoi qu'il en soit, je n'aime pas ce réalisateur : je le trouve largement surestimé et je considère ses films comme des objets racoleurs et sans substance. Pourtant, avec Gisèle Kérozène, l'intention d'en mettre plein la vue à partir d'un scénario inexistant se justifie par la durée du métrage ( quatre minutes ). L'expérimentation est louable et le résultat efficace. On sent bien sur l'influence du clip publicitaire ainsi qu'un goût prononcé pour la provocation ( je vous renvoie à la collision entre la sorcière et le paraplégique, joué par Kounen ). On discerne également l'univers cartoonesque constamment présent dans Dobermann ( son premier long métrage incroyablement crétin ). Bref, Gisèle Kérozène s'en tire avec les honneurs : court et amusant, ce film est une petite claque totalement réjouissante. Je déplore le fait que Jan Kounen réalise à présent des pubs de près de deux heures ( 99 F et son projet sur Coco Chanel ). Un très bon court métrage.
Un film que j'ai vu par hasard mais jouissif,déjanté,décoiffant. Je ne connais pas trop Jan Kounen mais force est de constaté qu'il possède un style qui lui est propre.Grand Prix du Festival d'Avoriaz en 1990.
Gisèle Kerosene n'est pas la meilleure oeuvre de Jan Kounen mais elle reste un très bon moment bourré d'hystérie et de références au grand Tetsuo de Shynia Tsukamoto (Ceux qui l'ont vu n'auront pas de mal à faire le rapprochement). C'est clair qu'il y a de l'idée et du style mais j'ai préferé Capitaine X ou Vibroboy du même Kounen qui fait d'ailleurs une apparition très rapide dans ce film (L'handicapé). A voir pour se faire une idée...
C'est toujours le même problème avec Jan Kounen. Ses films sont profondément stupides, avec des scénarios maigres et abrutis, mais en même temps il a quelque chose, sur le plan visuel, qui vaut la peine de s'attarder dessus. Dans le cas présent, la technique de la pixilation, soit de la stop-motion avec des vrais acteurs. Le résultat est admirable, c'est certain, mais ce court-métrage n'est au final rien de plus qu'un vulgaire exercice de style.
Une sorte de "broomstick movie "haletant, qui donne un peu envie de vomir son déjeuner, mais assez drôle et très sympa. Ce court métrage est tout de même trop léger quant au scénario.
C'est dans ce genre d'exercice qu'un réalisateur peut s'exprimer pleinement, définissant sa folie et son style. Indémodable, ce mélange de kitsch, de tonus et de mordant incomparable fait de ce court-métrage épileptique le portrait de son réalisateur. C'est aussi ça l'art, faire parler l'œuvre avant l'homme.
Ce petit stop motion, plus proche de l'exercice de style que du véritable film, (merci à mes prédécesseurs critiques sans lesquels je n'aurais jamais pensé à ça), est finalement assez médiocre aux vues de ce que des petits jeunes font aujourd'hui avec leur portable, mais n'en demeure pas moins une belle illustration de l'état d'esprit de Jan à ses débuts, qui ne cessera par la suite de s'affiner et de se perfectionner.