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Eselce
1 404 abonnés
4 238 critiques
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5,0
Publiée le 21 novembre 2007
Western au final époustouflant. Il faut monter le volume quand la poudre s'enflamme. Les coups de révolvers sont vraiment, ici, une mélodie douce. Le film met peut-être un peu de temps à démarrer mais on suit l'intrigue avec passion et intérêt. Chapeau Kéké ! :p
Sans pour autant atteindre l'ampleur et la quasi perfection d'un western spaghetti de Sergio Leone, une œuvre manichéenne, assez proche d' "Impitoyable" avec son scénario très typique dans le genre mais à la mise en scène moderne et novatrice, des personnages forts, bien dessinés et d'une grande finesse psychologique, de l'émotion, de bonnes scènes d'action comme la fusillade finale. Le casting est franchement et agréablement surprenant. Robert Duvall est épatant, Kevin Costner exceptionnel dans ce rôle de dur à cuire taiseux, marqué par la guerre. Grand, magnifique, touchant, sincère, humain. Un chef d'œuvre.
Un western magnifique et le dernier réussi à ce jour.Les paysages sont sublimes etla musique belle,les acteurs sont bons.Le film est lent mais jamais ennuyeux,la seule fusillade du film se trouve à la fin mais elle est trés réussie et trés réaliste.Une réussite.
Un film magistral et exemplaire avec un Duvall en excellente forme. L'ensemble de la narration tient biensûr la route pour un western et tout ce qui se passe ne manque pas de beauté plastique et de richesse psychologique. Un chef-d'oeuvre.
bonus: la scène finale de flinguerie est parfaite!
Le Far West est un monde physique et un univers psychologique extrêmement violent. « Open range » est un film qui montrent l’affrontement entre des agressés qui vont recourir à la même violence qu’utilisent les agresseurs. Les paysages du démarrage sont magnifiques. Mais la brutalité va vite s’installer. Le duo Robert Duvall et Kevin Costner, le plus très jeune et le « vieux », qui ne sont pas des anges, fonctionne à merveille. Le premier est animé par une froide détermination et le deuxième par un sombre désir de vengeance presque incontrôlable à cause de ses vieux démons. Malgré quelques longueurs, le film va progressivement monter en puissance. La scène du gunfight qui dure plusieurs minutes est très spectaculaire ; jusqu’au désarroi de Kevin Costner, face à l’étendue du désastre, qui est très poignant. spoiler: L’happy-end est également bienvenu. Kevin Costner en tant que réalisateur et acteur maîtrise son sujet dans un format de western assez classique mais très prenant. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Un excellent western, l'esprit de l'ouest et des cow-boys qui faisaient la piste est très bien retransmis. Le thème de la vengeance est ici au centre du débat, les acteurs sont tous très bons et le gunfight final est très prenant. Le dernier quart d'heure est plutot romantique, je commencais un peu à m'ennuyer...
Quelle déception! Après avoir vu le magnifique "Danse avec les loups" du même réalisateur, on s'attend à un film de qualité. "Open range" a en fait tout d'un navet avec un scénario banal, des personnages plus que stéréotypés et aucune audace côté prise de vue.
Pour sa troisième réalisation, K. Costner revient au genre western. Mais on est loin du souffle épique de Danse avec les loups et, même si le propos est très différent, Open range est moins riche, moins dans l'intensité émotionnelle. Au milieu d'un récit guère inspiré, qui piétine, reste des valeurs, des rapports humains et la portée de la vengeance de l'époque. Très décevant.
Kevin Costner avait surpris tout le monde en passant derrière la caméra pour réaliser le sublime western qu’est Danse avec les loups. Open Range marquait le retour de l’acteur-réalisateur au genre. Hélas, la réussite est loin d’être aussi grande. D’un point de vue de la réalisation, Costner fait toujours preuve d’un certain talent en mettant en valeur les sublimes décors de la nature américaine et en signant une bonne fusillade finale (même si on est surpris par le nombre de balles tirées par les armes des protagonistes sans qu’ils semblent les recharger et par le nombre de mortsspoiler: , alors que les personnages avaient annoncé que Baxter n’aurait envoyé que 8 hommes ). Hélas, l’ensemble est trop lent et très bavard : il tire trop en longueur notamment en ce qui concerne l’histoire d’amour. Cela est d’autant plus regrettable que ce scénario possède de bonnes idéesspoiler: à l’image de la réplique de Boss évoquant la fille de Baxter alors qu’il vient de le tuer (il est rare que soit rappelé dans un film hollywoodien que les méchants possèdent aussi des familles attachées à eux) . Open Range est donc un western esthétiquement beau et possédant des aspects intéressants mais qui est trop mou pour réellement passionner.
Très bon western que je n'avais pas encore vu, étonnant de ma part. Toujours de Costner, en deçà de Danse Avec Les Loups qui restera sa référence, à voir avec son épopée Horizon si l'on nous laisse le voir.
Scénario basique et prévisible mais c'est un bon western où l'accent est mis sur la vie et la personnalités des personnages. Les acteurs sont vraiment bons, bonne Bo et bons paysages
Un très bon western, bien servi par le duo Kevin Costner et Robert Duvall. Sur un scénario assez classique, le film nous entraîne aux côtés de ces cow boys qui décident de ne pas se laisser intimider par le despote local. Filmé dans de magnifiques décors, il nous restitue à merveille l'ambiance de l'époque et nous offre quelques très belles scènes d'action.
Treize ans avant "Open Range", Kevin Costner fut celui qui redonna pour un court instant ses lettres de noblesse au western avec "Danse avec les loups" (1991) qui proposait une autre lecture de la conquête de l'Ouest à travers l'assimilation complète d'un soldat de l'armée nordiste par une troupe d'indiens "pawnes". Profondément humaniste et pacifique, le film unanimement reconnu par la critique fit un triomphe à la cérémonie des Oscars de 1992. Il fut couronné et Kevin Costner avec lui pour sa première réalisation, fait unique dans l'histoire des Oscars. Par la suite, certains choix d'acteurs de Costner qui se soldèrent par des échecs cuisants ("Wyatt Earp" de Lawrence Kasdan en 1994, "Waterworld" de Kevin Reynolds en 1995, "Tin cup" de Ron Shelton en 1995) et sa seconde réalisation "Postman" en 1997 qui se révéla être un gouffre financier, contribuèrent à quelque peu marginaliser l'ex-petit prince d'Hollywood. C'est donc en outsider qu'il entreprend "Open Range " en 2003. Tiré d'un roman de Lauran Pain (The Open Range Men), "Open Range", comme l'indique son titre (libre pâturage), traite de l'affrontement entre les cowboys traditionnels, adeptes de la libre transhumance et les riches propriétaires terriens qui se sont constitué progressivement d'immenses territoires, ceints de barbelés. Le sujet est un des thèmes récurrents du western ("La loi de la prairie" de Robert Wise en 1956, "Le souffle de la violence" de Rudolph Maté en 1955 ), mais Costner choisit de le traiter sans y ajouter moult histoires annexes qui le distrairait de son propos principal qui est de s'appuyer sur la routine de quatre hommes au travail pour dresser le portrait d'une communauté condamnée à court terme à la sédentarisation. spoiler: Le bain de sang final par lequel s'achèvera la lutte contre un riche propriétaire (Michael Gambon) régnant en despote sur un village fera en effet comprendre à Boss Spearman (Robert Duvall) et à Charley Waite (Kevin Costner) que leur mode de vie, désormais source de violence, ne s'accorde plus avec la transformation économique et sociale du vaste territoire conquis par leurs aînés. Si comme Sam Peckinpah, Kevin Costner semble nostalgique d'un Ouest qui n'était en réalité que de transition, il n'en tire pas la même amertume que le réalisateur de "La horde sauvage" (1970), offrant des perspectives à ses personnages. L'amour de la sœur du médecin du village jouée par une Anette Benning toujours aussi belle et touchante pour Waite ou la perspective de la reprise d'un saloon pour Spearman. D'un rythme lent et contemplatif, "Open Range" prend le temps d'installer ses personnages afin de faire partager au spectateur via la splendeur des paysages remarquablement filmés, ce qui les attache à une vie dont la rudesse n'a d'équivalent que la liberté qu'elle leur procure. Sans faire un triomphe, le film trouvera son public et se fera une place dans le panthéon des westerns humanistes. Pourtant Costner n'est pas repassé depuis derrière une caméra et sa carrière d'acteur n'a pas réellement redécollé. Un des mystères de Hollywood.
Fallait pas toucher au gosse. Kevin Costner et Robert Duvall sont deux compères cowboys qui ne pensaient pas devoir faire parler d'eux, mettre la pagaille dans un village perdu, devenir les figures de la rébellion contre un Maire tyrannique, celui-là même qui a commandité le passage à tabac du petit mexicain qui accompagnait gentiment les compères, l'affront de départ qui va prendre des proportions démesurées. Open Range utilise bien ses 2h20, avec les péripéties de ses deux héros qui ont du mal à trouver la faille pour atteindre le maire dans un village qui se ligue contre eux par peur de représailles... On comprend très facilement les enjeux, on les suit avec envie, et la petite histoire d'amour permet à ce récit "guerrier" (comme les héros partent en croisade pour préparer une guerre finale qu'on attend de pied ferme) de respirer un peu, de s'alléger avec des scènes plus fines (quand les deux gaillards n'arrivent pas à attraper les tasses en porcelaine du service à thé délicat de la Dame : on adore la scène), on redécouvre fréquemment la sensibilité d'un Kevin Costner derrière la caméra, donnant à voir des westerns moins bourrins et machos que la majorité (et ça fait un bien fou). Le combat final est très copieux, car on ne s'attend pas à ce que spoiler: tout le village décide de prendre les armes pour se faire justice contre les Hommes du Maire, ce dernier interprété par un Michael Gambon gueulard au centuple (il décrasse les oreilles), et avec le mexicain convalescent qui déambule au milieu de la bataille (on a transpiré). Quelques traits d'humour peuplent les dialogues, allégeant encore un peu le récit et la durée du film (spoiler: quand ils s'échangent leurs vrais noms ridicules, et que cela ressert pour remettre un gag dans les dernières répliques), faisant de ce Open Range un western vraiment accessible. Le montage est parfois un peu raté (on a l'impression qu'il manque des scènes), on ne voit pas beaucoup de rôles féminins (en-dehors de "la fille à marier", comme dans tous les westerns...), mais dans l'ensemble, on passe un très bon moment en compagnie de ces deux indécrottables compères, prêts à secouer toute une ville pour retourner la politesse à celui qui ose tabasser un gamin. Et ça, on valide.