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Sur fond de révolution mexicaine, Emilio Fernández fait le récit d'une romance entre un général mexicain, généreux mais machiste, et la fille d’un riche aristocrate au caractère bien trempé. Le rôle féminin est tenu par María Félix, grande actrice mexicaine qui, durant sa carrière, tournera notamment pour Luis Buñuel et Jean Renoir.
Le scénario d’Emilio Fernández mis en scène par ses propres soins se révèle sans véritable surprise, l’intrigue manque d’originalité. Si le fond est commun, la forme l’est beaucoup moins. Les cadrages et les prises de vue – notamment en contre plongée – sont soignés. Le même soin est apporté à la mise en lumière des photogrammes en noir et blanc. Ainsi quelques fulgurances visuelles éclairent Enamorada dont l’esthétisme ne peut laisser indifférent.
Le scénario d’Emilio Fernández mis en scène par ses propres soins se révèle sans véritable surprise, l’intrigue manque d’originalité. Si le fond est commun, la forme l’est beaucoup moins. Les cadrages et les prises de vue – notamment en contre plongée – sont soignés. Le même soin est apporté à la mise en lumière des photogrammes en noir et blanc. Ainsi quelques fulgurances visuelles éclairent Enamorada dont l’esthétisme ne peut laisser indifférent.
Le film (en noir et blanc) est un grand mélodrame mexicain qui se déroule pendant la Révolution et repose sur le talent des 2 acteurs principaux, Maria Felix (qui a 27 ans), qui joue la fille d’un propriétaire, farouchement opposée au général révolutionnaire Reyes, joué par Pedro Armendáriz. Tout les oppose mais Maria Felix finira par tomber amoureuse (traduction du titre) et suivra le général. La photographie est magnifique grâce au talent de Gabriel Figueroa [qui a travaillé, non seulement pour Emilio Fernandez (4 films), mais aussi pour John Ford (« Le fugitif » en 1947), John Huston (« La nuit de l’iguane » en 1964) et Luis Buñuel (6 films)]. .
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