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chrischambers86
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3,0
Publiée le 9 septembre 2018
Par son importance historique, sociale, humaine et artistique, "Roma città aperta" de Roberto Rossellini apparaissait en 1945 comme le drapeau du nèo-rèalisme militant! Ici nous sommes au coeur de Rome, ville libre selon Marcello Pagliero, les vicissitudes de la vie vont rattraper et attraper les gentilles filles dans un classique inèdit du Cinèma de minuit! La vie y est difficile pour les honnêtes gens et celui qui s'en mêle meurt assassinè! Une ville triste, la nuit, où l'arbre de pins ne pousse pas vraiment dans la capitale italienne! Trois personnages et trois destins : un voleur (une sorte de Raimu transalpin), un homme sombrant dans le dèsespoir et une dactylo sans le sou! Ces trois protagonistes ne sont pas nès pour faire fortune et ils n'ont même pas le courage de vouloir le bonheur! Les dèserteurs, les voleurs, les profiteurs...il n'y a que sur leurs drapeaux que palpite l'espoir! Valentina Cortese, èmouvante comme tout, est dèjà à 23 ans une grande! Vittorio De Sica est bien aussi même si son personnage se rèvèle seulement dans les dernières minutes! Musique de Nino Rota...