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SmEuG
48 abonnés
248 critiques
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0,5
Publiée le 29 novembre 2009
Rarement vu un film aussi inintéressant. Tout est froid comme l'indique si bien le titre. Richard Burton, lui, est carrément de glace et indéniablement antipathique au point d'incarner l'archétype du héros avec lequel "classe et décontraction" ne rime pas. Posez ce protagoniste tête-à-claque dans un récit aussi mal écrit qu'inutilement compliqué et vous vous retrouverez face au plus qu'ennuyant L'Espion qui venait du froid, dont le seul argument justifiant sa fadeur au tendance neurasthénique et hypocondriaque, est de raconter l'espionnage comme il l'était vraiment. Quitte à faire dans le réalisme, ayez au moins la courtoisie d'écrire des dialogues recherchés et déclamés avec crédibilité que de ne se contenter que du strict minimum essentiel à la progression et la compréhension de l'histoire, dans la froideur la plus totale.
Ce n'est pas un film d'espionnage avec des gadgets high-tech et des types "espion jet-seteur". Richard Burton incarne un alcoolique désabusé et pessimiste. Le scénario est assez bien et complexe mais je n'ai pas été passionné énormément par ce film.
Cette adaptation du roman éponyme de John le Carré a quelque chose d'implacable, de fataliste. Richard Burton campe un personnage qui, de manipulateur, se découvre manipulé. Il prend conscience, à ses dépens, d'une mécanique qui broie les hommes, les individus, pour servir un intérêt national, collectif. Un jeu logique où le sentiment n'a pas de place. Le scénario développe une intrigue complexe et maîtrisée. Le noir et blanc est glacial. Et les acteurs parfaits de sobriété. Il manque juste une réalisation plus inspirée, moins académique, pour faire un chef-d'oeuvre.
Très bonne adaptation du roman éponyme célébrissime de John Le Carré. Un vrai film d’espionnage, à l’opposé des James Bond, Jason Bourne et autres films d’action avec castages, gadgets et pin ups à toutes les fenêtres ! C’est moins divertissant mais tellement plus intelligent et réaliste ! Film à suucès à sa sortie, il a beaucoup moins bien traversé les temps que ses repoussoirs. Film languissant, à l’histoire embrouillée comme l’esprit des maîtres espions, il vaut pour sa fidélité au livre, la qualité de sa mise en scène, la beauté de ses décors en noir et blanc et l’extraordinaire prestation de Richard Burton (oscarisé). Film d’ambiance, il se regarde en goûtant le temps qui passe, un bon whisky sur la table basse !
Un film d'espionnage plus axé sur les personnages, sur la psychologie, sur les dialogues que sur l'action elle-même et ce n'est pas toujours une réussite. On s'ennuie beaucoup devant cette histoire un peu alambiquée, qui a un meilleur rendu en livre. L'action étant au second plan, le rythme est très lent et pas mal de scènes résonnent par leurs silences, leurs longueurs. Une résonnance qui fait du bruit et qui détourne notre attention !!
LA TAUPE. Vive l'age de glace. John Le Carré et ses romans d'espionnage n'arrive toujours pas à m'emballer. Trop complexe, à l'ambiance froide et tortueuse, je reste frigorifié sur la guerre froide. Richard Burton aurait du partager sa bibine.
Premier film tiré d’un roman de John Carré, L’espion qui venait du froid pose les bases du style propre de cet auteur britannique spécialisé dans les récits d’espionnage dont le réalisme a pour but premier de contrecarrer le mythe du super-agent secret incarné par James Bond. Le traitement du métier d’espion comme étant fait de manipulations parfois perverses et de jeux d’infiltrations mais aussi de longues négociations dans des espaces clos assez oppressants est donc déjà très présent, tout comme la complexité de l’intrigue que l’on reprochera à beaucoup des adaptions suivantes de Le Carré. Le peu d’action et le scénario tordu sont donc les deux caractéristiques de ce film auquel Martin Ritt apporte une mise en scène qui, comme l’annonce le titre, est très froide mais surtout par le recours à un Burt Reynolds taillé pour le rôle. Malheureusement, ce récit, une fois porté à l’écran, est embarrassé de terribles longueurs, du fait justement de ses dialogues étirés et de cette intrigue retors dont les rebondissements sont noyés dans le flot de paroles, le rythme ne reprenant que dans le dernier quart d’heure avec une scène de procès d’une intensité implacable.
L'histoire inventée par le romancier britannique John Le Carré, s'avère complexe et un peu surprenante au début. Progressivement, tout s'articule et prend sens quand on commence à comprendre le plan sous-jacent. Ceci dit, la fin ne me semble pas vraiment crédible mais c'est un détail car cela reste un très bon film d'espionnage, une référence même. Ce type d'espionnage, très peu glamour, s'approche certainement plus de la vérité que nombre de films de type James Bond. A noter que Richard Burton qui joue le rôle principal de l'espion Alec Leamas a eu les mêmes problèmes d'alcoolisme dans la vie, que le personnage qu'il joue, on peut supposer que c'est juste un hasard.
Archétype du film d'espionnage glacial, avec peinture hyperréaliste de la guerre froide surgelée ! l'interprétation de Richard Burton est fascinante et transporte dans le monde des espions alcooliques, misérables et angoissés ! le meilleur film du genre, dont le scénario est presque compréhensible, ce qui est rare (CF "La taupe").
Ambiance "guerre froide" à souhait et à volonté, ambiance typique du "vrai" film d'espionnage en circonvolutions quelque peu alambiquées et superbe prestation de Richard Burton, un acteur d'une présence et d'une rare intensité.
Film froid donc et en même temps d'une aridité certaine au niveau de son histoire que l'on parvient à comprendre in extremis à la toute fin, une fin qui fait preuve d'ailleurs d'un machiavélisme éhonté pour ne pas dire totalement abusé...
Or donc, il ne faut pas piquer du nez -ce qui s'avère parfois difficile devant ce film-tortue (on dirait qu'il rampe pour aller pondre...- car si vous piquez, c'est foutu et vous n'aurez rien entravé. C'est tiré d'un John Le Carré, ceci expliquant cela.
Voilà un film qui a terriblement mal vieilli... Après avoir vu les Bond ou dernièrement les géniaux Jason Bourne, le film fait terriblement vieillot. En effet, le film met 30 minutes à trouver un rythme et encore un rythme c'est vite dit car on a du mal à rester éveillés devant un tel ennui. Si l'histoire est la seule chose qui a un intéret, cela grandement du à John LeCarré, on a du mal à comprendre quelquechose à toute cette histoire. Bref, du cinéma d'espionnage comme on n'en fait plus.
Ce film est l’adaptation d’un maître du genre de l’espionnage, John Le Carré. Ici les espions n’ont pas de gadgets et il n’y pas d’hémoglobine, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Le film s’attache à la psychologie des agents qui naviguent un peu à l’aveugle. Mais à force de pousser la psychologie, on n’arrive plus à comprendre qui est qui, et c’est un peu dommage. Richard Burton joue son rôle d’agent désabusé à la perfection.
Un film d'espionnage, un vrai ! Certes, le rythme est lent et on peut s'ennuyer mais la trame psychologique remplace aisément les habituelles courses poursuites et fusillades auquel on a droit . Richard Burton fait un excellent espion, alcoolique et manipulateur, à milles lieux d'un James Bond coureur de jupons et son interprétation très convaincante d'Alec Leamas reste une bonne surprise . Une adaptation de John Le Carré plutôt réussie .
Il s'agit d'un bon film d'espionnage. Il se déroule en pleine guerre froide, donc c'est un attractif pour ceux qu'en aiment. Pendant tout le film, j'étais motivé pour savoir ce qui venait par la suite. Certes, il n'est pas un chef d'oeuvre, mais avec des bonnes performances de Richard Burton et Claire Boom, le film garde une originalité intéressante.
Pour un fan de James Bond, ce film est une sacrée claque. Les vrais espions n'ont pas d'armes car elles sont aussi inutiles que compromettantes. Ils ne fréquentent pas les tripots de luxe, ni les grands hôtels. Et surtout, ils n'ont rien à voir avec l'image du chevalier en armure qui s'accroche à des grandes idées. A l'exception, peut être, de Alec Leamas, un agent de l'ouest désabusé et habitué à ce qu'on lui confie les missions les plus dégueulasses imaginées par les cerveaux les plus tordus et pourris de l'intelligence service. Alec Leamas est charger d'aller à l'est pour confondre un supposé traitre en infiltrant l'opposition et en se faisant passer pour un transfuge aigri, alcoolique et sans respect pour la hiérarchie. L'ironie du sort est qu'il l'est vraiment et qu'à certains moments, on ne sait plus si il joue ou pas. spoiler: Au final, ce sont ses dernières miettes d'humanité qui finiront par le perdre, juste après avoir réaliser qu'il a été manipulé par son service , comme un vulgaire pion.
Contrairement à Ian Fleming, John le Carré fut un véritable espion de premier plan et son univers , quoique très pessimiste,est plus proche de la réalité que n'importe quel roman de gare. Ceux qui disent aimer le réalisme des premières aventures écrites de James Bond me font donc un peu sourire.