Si la sèrie des « James Bond » s'inspirait d'un romancier de second ordre, Ian Fleming, les oeuvres plus sèrieuses, et plus pessimistes, il faut le dire, avaient recours à des auteurs tels que John Le Carrè ou Len Daighton, qui sont de bons romanciers! De John Le Carrè, on peut signaler une adaptation intèressante dans les quartiers mal famès de Londres! Celle de Sidney Lumet qui porte à l'ècran en 1966, "The Deadly affair", où James Mason dèjoue un complot su fond de guerre froide! Même si ce film d'espionnage, jadis diffusè au cinèma de minuit, est britannique, la carrière hollywoodienne se poursuit pour l'èmouvante Simone Signoret qui est consciente qu'elle porte le poids de son corps 24h sur 24! Elle n'est dans le camp de personne! C'est un champ de bataille, un pauvre soldat de plomb! Vous pouvez lui marcher sur son corps, la cribler de balles, la torturer, mais n'ayez pas pitiè d'elle, jamais! Maximilian Schell et Harriet Andersson en garce nymphomane complètent un casting très europèen! Un fonctionnaire a ètè retrouvè mort pour des raisons que Mason n'approuve pas! Son personnage d'officier au « Secret Intelligence Service » est dans une telle colère qu'il a envie de poursuivre cette affaire jusqu'au bout en agissant à titre privè! De là, on suit l'histoire de Charles Dodds avec beaucoup d'intèrêt, sans gadgets high-tech, sans plages paradisiaques et sans jolies filles et belles pèpèes...