Dernier film de l'immense Howard Hawks, « Rio Lobo » commence de fort banale façon. La Guerre de Sécession, un affrontement nordiste-sudiste, une attaque de train... On se dit que Hawks va quitter le septième art sur une œuvre des plus mineures. C'est en partie vrai, mais la suite va toutefois constituer une agréable surprise. Au moment où l'on est prêt à lâcher l'affaire, voilà en effet que le Maître change de voie pour nous offrir un récit complètement différent de celui prévu, avec répliques de qualité et relations savoureuses entre les différents héros. Après, n'allez pas croire que le film devient résolument original et créatif : nous sommes manifestement dans une nouvelle relecture de « Rio Bravo », ce dont l'ami Howard Hawks ne semble d'ailleurs pas se cacher. Reste que lorsque vous faites une sorte de « remake détourné » d'un de vos plus grands classiques, vous ne pouvez qu'arriver à quelque chose de potable : c'est le cas ici. Un peu d'humour, beaucoup d'efficacité, du suspense et une interprétation à la hauteur (Jack Elam et la somptueuse Jennifer O'Neill voleraient presque la vedette à John Wayne) : la formule est connue, mais elle est plaisante et maîtrisée. Bref, à défaut d'être le chant du cygne espéré, « Rio Lobo » n'en est pas moins un western de bonne facture, plus subtil que la moyenne et nous laissant un bon souvenir : une sortie honorable pour l'un des plus grands réalisateurs de l'Histoire du cinéma.
Ce grand classique du western est resté dans les annales du genre avec un John Wayne déterminé, sous la houlette d'un Howard Hawks qui maîtrise son art. Un peu dans la même veine que "El Dorado", cet opus est toutefois un léger cran en-dessous, à mon avis. Il reste cependant parmi les meilleurs westerns tournés avec John Wayne. Je donnerai une mention spéciale à Jack Elam, dans le rôle du vieux Phillips, en bon gouailleur et buveur de whisky, qui joue là une de ses meilleures compositions. L'attaque du train par les rebelles sudistes au début du film constitue l'une des scènes les plus abouties du western américain. Très bon film.
Le dernier film en tant que réalisateur de Howard Hawks n'est pas un chef d'œuvre. Les dialogues sont insipides. La réalisation manque de rythme et l'intrigue peut captivante. L'histoire et les personnages ressemblent beaucoup à ceux de "Rio Bravo". L'ensemble est fade et naïf.
Belle petite surprise que ce dernier film de Howard Hawks. Western avec beaucoup de rythme et de péripéties, pas une seconde d'ennui. Une petite touche d'humour et des personnages féminins qui ne font pas que de la figurations, sympathique film trop méconnu.
Dernière réalisation pour Howard Hawks (1896-1977), celui qui durant plus de quarante ans aura marqué à jamais l'Histoire du 7ème Art, maniant aussi bien les polars (Scarface - 1932, Le Grand sommeil - 1947), les comédies (L'Impossible Monsieur Bébé - 1946, Les Hommes préfèrent les blondes - 1954) ou encore les westerns (La Captive aux yeux clairs - 1952, Rio Bravo - 1959), réalisait ici sa dernière oeuvre (et accessoirement cinquième collaboration avec l'acteur/réalisateur John Wayne). Concernant le scénario, on sent que réalisateur a fait le tour du sujet et qu'il était temps qu'il passe à autre chose, mais Rio Lobo (1970) n'en reste pas moins plaisant, avec de multiples personnages, une intrigue captivante, de superbes décors et un final tel que nous l'attendions. Une oeuvre certes, en deçà de ce qu'avait l'habitude de réaliser le cinéaste, mais on ne boude pas pour autant notre plaisir.
Dernier film (western) de Howard Hawks. Tout y est conjugué : aventures, humour et fusillades, sur un scénario peut être simpliste mais reposant sur deux de ces anciens westerns, "Rio Bravo" et "El Dorado". Western qui s'assume jusqu'au bout : paysages magnifiques, musique de générique et thème principal attrayant. Le compositeur n'est autre que Jerry Goldsmith ("Papillon", "La canonnière du Yang-Tsé", "Total recall"...). Avec John Wayne, comme attrait principal, parfait, et Jorge Rivero. Spectateurs, il faut regarder "Rio Lobo" en mémoire de Howard Hawks, réalisateur de "Scarface", "Sergent York", "Le port de l'angoisse" et "Rio Bravo" parmi d'autres.
Ce qu'il y a de bien avec Howard Hawks,c'est qu'il avait l'art de planter l'action de ses westerns de façon simple et directe."Rio Lobo"(1970),qui est son dernier du genre,offre un John Wayne un nouvel rôle de redresseur de torts,avec toutefois 2 innovations:plusieurs allusions à son grand âge sont faites("confortable"...),et il interprète un colonel nordiste durant la Guerre de Sécession.D'ailleurs,la première demi-heure,qui s'agite autour de l'attaque d'un convoi ferrovaire est la meilleure,car assez enlevée.Ensuite,on retombe dans un western classique,certes divertissant,mais qui n'apporte rien de neuf par rapport aux chefs d'oeuvres antérieurs(et ils sont nombreux).De plus,il est sorti à une époque où Leone et Peckinpah avait redéfini le réalisme de l'Ouest américain,et que par conséquent,le film semble bien désuet.Il y a de sérieux problèmes au niveau du dynamisme de l'ensemble.Heureusement,Hawks a eu la bonne idée d'insuffler un humour piquant et sarcastique,notamment avec le vieillard alcoolique et à la gâchette facile,et Wayne semble toujours aussi impliqué et respectable.
Un WE très drôle (dialogue, situations sexistes), bien dans la veine d'Howard Hawks. C'est féministe d'avant-garde, le titre originel devait être Rio Libido.
Après avoir réalisé Rio Bravo (son plus grand chef-d’œuvre), Howard Hawks s’est toujours inspiré de son propre film. On est loin d’une copie comme El Dorado, le scénario change avec un très bon début de film, mais après c’est du déjà vu. Dommage sa manque d’originalité, mais sa reste un bon western divertissant avec un bon John Wayne.
Bon, heu... Du John Wayne, du Howard Hawks, ça résume tout.
Histoire classique de vengeance avec un John Wayne qui reste dans son jeu classique, et une grosse fusillade à la fin. Entretemps?Pas grand chose...
Des gentils très gentils, des méchants très méchants, une petite romance, des séquences plus ou moins intéressantes...
Bref, un western US bien classique.Et pourtant, on est en 1970.Sergio Leone est passé par là, Sturges aussi avec Les Sept Mercenaires, on a Un Homme Nommé Cheval la même année... Mais non.Howards Hawks et John Wayne restent ancrés dans la base du western bien datée et peu intéressante après les susnommés.
Bref, un film qui a très très mal vieilli et ne fait que confirmer que je reste allergique à facilement 3 quarts de la production américaine en matière de westerns entre les années 50 et 70.