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cylon86
2 515 abonnés
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4,0
Publiée le 3 février 2014
Sur une variation du scénario de "Rio Bravo" qui ne prend pas vraiment la peine de cacher ses similitudes avec ce dernier, voici "El Dorado" dans lequel deux amis (l'un en proie à des paralysies temporaires depuis qu'il a une balle logée près de sa colonne vertébrale, l'autre devenu alcoolique) affrontent une horde de bandits pour protéger une famille. Leurs seuls alliés sont un gamin qui ne sait pas tirer et un vieil homme. Effectivement, ça paraît déjà vu mais le scénario est tout de même plus intelligent que ça et fait de cette variation un film divertissant, une histoire d'amitié virile comme Hawks les aime avec le sens de l'honneur et du sacrifice. Comme c'est très bien filmé et parfaitement interprété (John Wayne, Robert Mitchum mais aussi James Caan, au début de sa carrière), on se laisse prendre à l'histoire et on ne voit pas le temps passer. Un western comme on n'en fait plus.
Réunion au sommet entre ces 2 géants qu'étaient à l'époque J. Wayne et R. Mitchum sous la caméra toujours vivace d'H. Hawks. Le pitch est basique, le déroulement pas vraiment surprenant et il reprend certains des thèmes, personnages voire parfois certaines scènes de "Rio Bravo", LE western du duo Wayne-Hawks. Mais les différents nuances apportées au script et aux personnages le rendent un poil différent. Nos 2 géants roulent des mécaniques, récitent leur partition tandis qu'autour d'eux, ça s'agite pas mal. Mise en scène au poil, costumes et musique dans la norme du genre bref, un bon p'tit western à la papa, qu'il est bon de revoir de temps en temps. D'autres critiques sur
Du très grand classique, signé Howard Hawks. "El Dorado" est un western très plaisant à regarder, grâce à une histoire passionnante. C'est surtout l'histoire d'une amitié, ou du moins d'un respect mutuel entre deux hommes, sur fond de vengeance et d'honneur. Il ne s'agit pas là du film le plus marquant dans le genre, mais il est efficace et respecte à la perfection tous les codes. Une bonne dose d'action parvient à maintenir l'intérêt tout du long, ainsi que la présence de John Wayne.
Un des derniers films d'Howard Hawks... On a vu le réalisateur de "Scarface", du "Grand Sommeil" ou du "Sergent York" beaucoup plus inspiré. Le film vaut surtout pour l'interprétation de John Wayne confronté à son ami Robert Mitchum. Pour le reste, le scénario manque d'originalité pour véritablement séduire.
El Dorado est un bon western pour tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente. La mise en scène de Howard Hawks est passable, les acteurs comme le grand John Wayne ou encore Robert Mitchum et James Caan sont convaincants dans leurs rôles et l’histoire peut réussir à nous intéresser. Le scénario est bien tourné pour divertir, mais ça s’arrête là.
Quasiment une redite de Rio Bravo, El Dorado demeure un film de très bonne facture, alors que le western classique était déjà mort et enterré - les Italiens viennent de l'achever, mais il avait du plomb dans l'aile depuis le début des années 60. Parfaitement mis en scène, au niveau des cadrages surtout, on relèvera une splendide séquence en double traveling ou John Wayne et Robert Mitchum remontent la même rue chacun d'un côté différent. Un chant du cygne, même s'il lui manque la beauté crépusculaire de Rio Bravo et que les rôles féminins sont clairement en deçà.
El Dorado est très célèbre pour être un cas d'auto-remake, Howard Hawks reprenant la trame de son Rio Bravo. Dans les deux oeuvres, un groupe de 'bons' pas forcément exempts de faiblesses doivent parvenir à garder un 'mauvais' dans sa cellule jusqu'à l'arrivée de l'homme de loi. Ce groupe est à nouveau composé du costaud courageux, de l'alcoolique mal rasé et en peine d'amour, du vieillard bavard et du débutant quasi adolescent. Malgré tout, le réalisateur y apporte ses modifications en rendant le tout plus complexe, et donc moins pur aussi, et en décalant le noeud de l'intrigue vers la fin, avec une première partie qui nous présente plus longuement les personnages (épisode où Wayne se fait tirer dessus, etc). On notera que le jeune n'est plus naïf et audacieux mais qu'il a vu la mort et qu'il n'est pas expert et que Wayne n'a plus de problème en amour mais qu'il en a face au viellissement de son corps. Sinon, il est vrai qu'El Dorado souffre de la comparaison avec son prédecesseur, car il suffit d'avoir vu Rio Bravo pour prévoir les grandes lignes (là où L'homme qui en savait trop deuxième version par Hitchcock était à mille lieues du premier brouillon). Néanmoins, le film en lui-même reste plaisant à voir, grâce aux légendes qu'on y croise et à la mise en scène rythmée de Hawks.
Sorti sept ans plus tard, El Dorado réécrit Rio Bravo en accentuant la fragilité de ses protagonistes principaux : soit un John Wayne cabossé que l’on fait tomber de cheval encore et encore, qui traîne la patte et souffre d’une paralysie partielle causée par une balle logée près de la colonne vertébrale ; un Robert Mitchum en shérif alcoolique qu’il faut ramener à la raison en lui jetant de l’eau au visage, en lui administrant une potion immonde composée d’épices et de poudre à canon ; un Arthur Hunnicutt en adjoint à ce point nostalgique des guerres contre les Indiens qu’il ne peut s’empêcher de décocher une flèche dans le dos d’un ennemi ; un James Caan enfin, jeune premier au chapeau fort laid qui ne sait pas tirer mais qui imite un Chinois à la perfection ! Voilà donc une équipe plus boiteuse que celle de Rio Bravo, et Howard Hawks la suit dans son quotidien mouvementé : il ménage ainsi quelques séquences d’action fort bien menées, notamment celle de l’église où la fusillade se transforme en concert de cloches, d’autant plus efficaces qu’elles cassent un rythme volontiers lent qui démythifie quelque peu l’imagerie épique et grandiloquence de l’Ouest dans les westerns. Nous percevons d’ailleurs l’influence de la comédie, genre de prédilection du cinéaste, dans l’écriture des dialogues et la direction d’acteurs : les répliques fusent, la répartie s’avère percutante et donne lieu à des échanges mémorables ; un comique de répétition s’installe en parallèle, comme lorsqu’il s’agit d’envoyer encore et encore Mississipi en éclaireur ou de consulter le shérif sur son « plan ». Howard Hawks n’a pas son pareil pour insuffler, dans un genre qui commence ailleurs à être parodié – Sergio Leone a tourné sa Trilogie du dollar – une âme bon enfant qui exploite le comique sans tomber dans la pochade : il confère ainsi à ses personnages une profondeur et une authenticité qui font chaud au cœur. Notons que la lutte entre les partis oppose les tenants d’une modernité violente et amorale d’une part, les défenseurs d’une tradition que John Wayne, chantre des valeurs conservatrices, rappelle ardument à ce shérif qui ne fait pas honneur à son insigne. Un grand film qui procure un vrai plaisir de spectateur.
Un western prenant et réussi. Hawks a su insufler à son film une dimension aventuresque et réalise avec brio ce solide western à l'interprétation très bonne et la réalisation plutôt bonne (Certains passages ont quand même pris un sacré coup de vieux). Les acteurs sont assez épatants à vrai dire j'ai trouvé Wayne, Caan et Mitchum très bons, étonnant d'ailleurs pour ce dernier dont je ne suis pas très fan. Après ça reste très classique au niveau du scénario, au niveau musical aussi et on n'est pas transcendé. L'un des avantages ( tout comme dans Rio Bravo) est l'importance accordé aux personnages et aux relations entre eux, Hawks se concentre davantage sur l'aspect humain dans ce film qui reste une relecture sympa de Rio Bravo mais avec peut-être moins d'impact que celui-ci. Ceci dit le film m'a vraiment fait passé un agréable moment, un western de qualité.
Entre "Rio Bravo" et "El Dorado", mon coeur balance. Ces 2 films de Howard Hawks sont vraiment très similaires et ont chacun leurs qualités et leurs défauts. John Wayne (présent dans les 2) vient cette fois ci aider son ami et shérif Robert Mitchum, épaulé par un viel adjoint et un jeune cowboy contre Nelse McLeod et son commanditaire Bart Jason....avouez que les ressemblances sont flagrantes! Malgré tout, plus de scènes sont tournées en extérieur (principalement au début), ce qui "aère" un peu l'ensemble et l'humour est beaucoup moins "lourdeau". Au final, je ne peux que conseiller les 2 sans en privilégier un seul...car tous les ingrédients sont réunis pour un bon western.
Vous avez vu "Rio Bravo" ? Bon à part quelques variantes, c'est exactement la même chose que nous ressert Howard Hawks. Les seules différences majeures sont dans la distribution : John Wayne est toujours John Wayne, Dean Martin laisse sa place à Robert Mitchum ce dernier montant même en grade puisqu'il est shérif et non pas shérif-adjoint (l'acteur de "La Nuit du chasseur" étant aussi cool on ne perd pas du tout au change), Ricky Nelson laisse la sienne à James Caan (là on gagne carrément au change car ce dernier est beaucoup plus charismatique), le sérieux Arthur Hunnicutt prend la place du vieux fou incarné par Walter Brennan (je préfère le vieux fou car il était nettement plus hilarant) et les actrices Charlene Holt et Michele Carey celle d'Angie Dickinson (les deux actrices sont mignonnes mais n'arrivent pas à atteindre ensemble l'extrême sensualité dégagée par cette dernière). Voilà ce qu'est "El Dorado". Howard Hawks ne cherche même pas à cacher qu'il a fait une sorte de recyclage. Le film est sympathique, léger, loin d'être désagréable à regarder mais je préfère son aîné.
C'est très curieux qu'un grand metteur en scène prenne le choix de réaliser le propre remake d'un de ses meilleurs films, moins d'une décennie après. Et celui-ci est loin de dépasser l'original. A la rigueur, j'aurais trouvé cela justifié si Hawks s'était affranchi de la figure hyper-machiste incarnée par John Wayne.
Gamin, quand on attend du cinéma aventure et héroïsme, je trouvais que ce western manquait un peu de mordant. Eh oui, "deux éclopés, un débutant et un vieux chasseur de Comanches" pour sauver une ville sous coupe réglée, ça ne faisait pas vraiment rêver. J'ai donc redécouvert ce film en le revoyant. "El Dorado" est un western émouvant, voire attendrissant, qui privilégie la psychologie des personnages sur l'action pure. Quelques scènes d'anthologie (notamment la rencontre entre John Wayne et James Caan sous le regard de Christopher George) et une belle histoire d'amitié virile au temps de la conquête de l'Ouest.
Western de bonne facture mais qui dans les grandes lignes reprend trop la trame de Rio Bravo (pur chef-d'oeuvre) donc moins intéressant. Howard Hawks introduit des scènes de comédie et les dialogues ne sont pas toujours inspirés. Cela dit James Caan avec John Wayne et Robert Mitchum ça à de la gueule.
Alors voilà, J'ai beaucoup aimé, mais comme c’est le remake ( il n'y a que les débiles pour utiliser ce terme ) de "Rio Bravo", et ben je dirais que c’est nul..........Non mais attendez les gars si on fait comme ça il n'y a plus aucun film qui sorte aujourd'hui qui devrait recevoir de bonnes critiques. Enfin, alors oui certes c’est sûr que l'histoire se ressemble, là pour le coup c'est indéniable. Mais le truc c’est que Howard Hawks est l'un de ces petits génies qui, en utilisant la même recette, fait deux films aussi biens l'un que l'autre. Certes on retrouve les mêmes personnages, mais, d'une part, ils ont des attributs différents ( bon je suis d'accord c’est pas non plus une grosse différence c'est certain ) et d'autre part, ils sont utilisés et SURTOUT interprétés différemment ( enfin pas celui de John Wayne, lui il joue de nouveau à merveille le rôle qu'il à joué.....toute sa vie.....). Pour ma part je dois avouer préféré le personnage de Robert Mitchum à celui de Dean Martin ( sans que ce dernier ait à envier à l'interprétation de Robert Mitchum, c’est juste une histoire de goût ), plus "mature", plus imposant que ce dernier il se rapproche, là ou l'autre s'en éloignait, du personnage de John Wayne ( par pour rien que les deux amis ont la même copine ), nous offrant ainsi un certain nombre de scène "d'affrontements" entre les deux forts caractères. Bref, pas mieux qui Rio Bravo, ni moins bien, juste aussi bon mais différemment.