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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 7 juillet 2021
« Instincts meurtriers » est le dernier long métrage de la douzaine qu’aura réalisée Philip Kaufman qui s’était fait remarquer en 1978 avec « L’invasion des profanateurs », remake très réussi du film de Don Siegel et inspiré du roman de Jack Finney et sorti en 1956. En 1983, il atteint l’apogée de sa carrière avec « L’étoffe des héros », relatant les premiers pas de la conquête spatiale américaine. Puis sans que l’on comprenne très bien pourquoi, son inspiration faiblit ne donnant plus une ligne directrice très claire à son travail. « Instincts meurtriers » qui tente de relancer la carrière d’Ashley Judd un peu encalminée après des débuts très prometteurs doit aussi permettre à Andy Garcia et Philip Kaufman de rebondir. Le scénario original, fait d’une jeune inspectrice de police ambitieuse (Ashley Judd) récemment promue à la Brigade Criminelle de San Francisco, la cible d’un tueur en série qui élimine tous les hommes qui approchent de trop près une jeune femme à la libido insatiable.spoiler: On s’apercevra très vite que le joli minois à la Judy Garland que prête Ashley Judd à Jessica Shepard cache des tourments intérieurs liés au passé trouble d’un père lui-même inspecteur de police avant de se suicider . Dans la lignée esthétique très papier glacé des thrillers des années 1990, le film n’arrive pourtant pas à convaincre à force d’accumuler tous les poncifs du genre sans parvenir à les articuler harmonieusement. Les retournements de situation sont de fait souvent attendus. Le tout déteint négativement sur le jeu des acteurs qui peinent à convaincre, notamment Andy Garcia qui avait pourtant été quelques années auparavant une valeur sûre dans le domaine du thriller (« Affaires privées » de Mike Figgis en 1990, « Dead Again » de Kenneth Branagh en 1991, « Jennifer 8 » de Bruce Robinson en 1992, « Dernière heures à Denver » de Gary Fleder en 1995) et qui ne semblant pas trouver sa place, appuie ses effets plus que de mesure. On ne parlera pas de Samuel L. Jackson qui frôle la surchauffe dans le twist final. Reste Ashley Judd dont la sensualité de femme-enfant parvient à sauver cette production qui n’a certainement pas dû convaincre Philip Kaufman qu’il s’était remis sur de bons rails.
Malgré un casting excellent, ce film n'a rien d'excellent lui. Le scénario est extrêmement prévisible. Le suspens de ce fait n'est pas au rendez-vous. Ça occupe, mais ça s'arrête là.
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1,0
Publiée le 30 janvier 2009
Un polar pas très convaincant ou l'idèe du dèpart partait pourtant d'un bon principe! Le rèalisateur Philip Kaufman, qui n'est pas n'importe qui, ("L'ètoffe des hèros") rèalise un film des plus convenus et prèvisible ou sa mise en scène est inexistante! Ashley Judd en détective au caractère trempè est bien jolie mais son personnage manque cruellement de cohèrence et de profondeur! Quant à Samuel L.Jackson, il continue a se compromettre dans des productions calibrèes sans aucune ambition, et cela devient problèmatique! Un thriller psychologique avec rebondissements tèlèphonès et personnages caricaturaux et grossiers! On peut facilement s'en passer...
Du déjà vu... qui ne se regarde pas. Juste digne de reposer le film sur l'étagère la plus poussiéreuse, dissimulée au fond de ton vidéo club. Ashley Judd se démène dans l'excès. Samuel L. Jackson se complaît dés le début, par sa seul présence et en un succès damné à révéler le dénouement, dans un flot d'apparitions risibles, comme le découpage du film d’ailleurs. Insipide et sans aucun doute...filmé sur de la pellicule périmée.
Un sous-"Seven" mal fagoté et mal fichu, très grossièrement mis en scène. L’intrigue, sans rebondissement marquant, ne parvient pas à faire exister ses personnages, notamment son héroïne passive qui ne fait que subir les événements sans jamais enquêter ni avoir de prise sur eux.
Si Philip Kaufman nous a servi quelques très bons films de genre différents, ce polar, n’en fait pas parti. Après avoir fait illusion une vingtaine de minutes, nous voyons les clichés, les déjà vu affluer, et avec en prime, des réactions très peu logiques et -vraisemblables des uns et des autres. Le dénouement est hyper téléphoné, et même en ayant d’excellents acteurs s’exprimer, on ressort de l’expérience engourdi d’ennuie.
On retrouve la simplicité d'une bonne histoire policière, rien de vraiment transcendant, mais le trio d'acteurs vedettes, épaulés par des seconds couteaux de premier ordre donne un supplément d'âme à ce polar. Il y a des facilités, des ambiguïtés, des raccourcis, mais l'intrigue est assez prenante, on ne devine pas forcément qui est le tueur, les pièces du puzzles s'emboitent une à une et enfin, nos soupçons prennent formes. On a plaisir à retrouver Ashley Judd, au mieux de sa forme, dans un rôle d'héroïne dont la carapace se fend petit à petit, mais pourquoi boit elle tant ? Andy Garcia, n'a pas le rôle principal, il joue de son charme, ballade sa carcasse et on aurait pu imaginer un rôle un peu plus épais, à sa mesure. On est typiquement dans un polar maitrisé, qui ne cherche pas à renouveler le genre, mais qui cherche à renouer avec ses films noirs de la grande époque.
Au début des années 2000,les thrillers sur des serial-killers se développèrent. Interchangeables,ils recyclaient la recette de "Seven" en beaucoup moins intéressant. La preuve avec cet "Instincts meurtriers"(2004),qui ne met guère la dextérité du spectateur à rude épreuve,celui-ci trouvant la solution dès la fin de la première demi-heure. Philip Kaufman,perdu de ce film de commande,se contente d'une atmosphère crade et illisible,de quelques touches de sang et de sexe et d'une psychologie épouvantable des personnages. Ashley Judd ne peut sauver quoi que ce soit,en dehors de son joli minois,a essayer de donner chair à son rôle de fliquette sujette aux cauchemars inquiétants.
Un thriller dans la lignée des thrillers faux semblants, trop convenu, trop conventionnel, trop de fausses bonnes pistes, à la limite du croyable. Il est tellement dommage d'avoir un tel trio d'acteurs et de livrer une œuvre aussi aseptisée et avec autant de clichés.
Philip Kaufman (L'Etoffe des héros - 1984) nous avait habitué à bien mieux, mais de la part d'une oeuvre de commande où le réalisateur doit suivre à la lettre un cahier des charges très strict, ce n'est pas surprenant d'obtenir au final un thriller aussi classique et porté par un scénario relativement simpliste. Très conventionnel dans son traitement, Instincts meurtriers (2004) n'en reste pas moins divertissant (c'est la moindre des choses), malgré un manque de suspens et de tension évident. Il est clair que l'on en attendait beaucoup plus de la part d'un tel cinéaste, du côté des acteurs, il faudra se contenter du minimum syndical, malgré une superbe distribution, entre Ashley Judd, Samuel L. Jackson & Andy Garcia qui n'offrent absolument rien de particulier, ils sont simplement convenables.
Quel est le pire reproche à faire à un thriller ? D'être trop prévisible ! C'est le cas dans ce film car, très vite, on comprend spoiler: quel est l'acteur principal qui ne sert à rien, sur lequel ne pèse aucune charge et qui est donc le coupable ! En effet, il faudrait qu'Hollywood réalise que les spectateurs ont déjà vu d'autres thrillers et sont donc habitués aux procédés manipulatoires qui font qu'on charge les innocents de manière à perdre le spectateur jusqu'au dénouement. Parfois, ça marche, parfois moins. Ici, l'intrigue ne prend pas malgré un bon casting. Ashley Judd, Andy Garcia et Samuel L. Jackson ont pu se montrer plus convaincants dans d'autres films aux scénarii plus étoffés. Je ne serais pas trop dur avec Philip Kaufman à qui l'on doit l'excellent "L'Etoffe des Héros" (The Right Stuff) sur l'épopée américaine dans l'espace, film qui m'avait fait rêver dans ma jeunesse. Cependant, dans "Instinct Meurtriers", on n'arrive pas à s'intéresser au Sérial Killer comme on avait pu le faire dans "Seven" et on est un peu surpris par le manque total d'érotisme qui se dégage des ébats d'Ashley Judd, étonnant pour une femme dont le personnage est caractérisé par ses multiples relations sexuelles d'un soir.
Ce thriller policier mené par ce trio d'acteur m'a assez déçu. L'histoire est plutôt prenante, cependant le dénouement me paraissait assez prévisible. C'est donc une déception même si j'ai trouvé Andy Garcia et Samuel Jackson plutôt bon.
Réél surprise de voir ce réalisateur en charge d'un scénarios prévisible et qui utilise toutes les ficelles du genre. On passe un bon moment mais en mode no brain donc ne vous attendez pas à avoir envie de parler de ce film après le générique de fin.
Ah la la la, la flopée de thrillers qui ont suivis après la réussite de "Seven" (souvent produits par les mêmes que ce dernier, pratique pour la catchline de l'affiche), peu d'entre eux peuvent se targuer d'avoir ne serait-ce que titiller l'original. Quand cette mode en rejoint une autre (A. Judd, l'actrice la plus hype de l'époque), cela donne "Instincts meurtriers", un thriller dans la norme, réalisé par un ancien auteur ultra-réputé à la recherche de crédit auprès des studios. Malgré son casting 3 étoiles, le film se vautra et chacun rentra chez soi et tomba plus ou moins dans l'oubli (mis à part les indémodables S. L. Jackson et A. Garcia). L'histoire n'est pourtant pas la pire du genre, son traitement est même correct, proposant une héroïne assez loin des canons du genre et respectant un certain réalisme (dans la norme hollywoodienne j'entends). A la mise en scène, P. Kaufman s'en sort très bien, faisant dans le classique, économisant ainsi bon nombre d'effets du genre dont étaient boursouflés ses concurrents (effets clips, musique abusant des crescendos de violons) et composant des cadres soignés, avec une lumière très réaliste, dans une ville montrée sous un nouveau jour. Alors qu'est ce qui cloche ? Et bien c'est l'absence de noirceur, de sadisme presque (avec un serial killer bien pauvre) et son dénouement bâclé, désespérant de classicisme quand le traitement général méritait mieux. Un beau gâchis sans doute, un scénario sans doute bien meilleur, sacrifié par les studios sur l'autel du conformisme prudent. D'autres critiques sur