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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
quel film ! premier long métrage , premier chef d'oeuvre .Ce fil est d'une réalisation parfaite et pour les amateurs de cinema vous trouverez beaucoup d'illusions à d'autres grand film ( Psychose , Massacre à la tronçonneuse )A voir absolument
Un survival franco/belge qui brasse des références plus questimables comme « Delivrance », le trop méconnu « la traque » (film anti-chasseur), « les chiens de pailles » ou encore « Canicule » Film référentiel donc, mais qui trouve une identité personnelle et atypique dans sa mise en scène qui frôle souvent lonirisme. Plus le récit plonge dans la folie, plus le spectacle devient proche du conte cruel. Un conte pour adulte bien entendu. Lutilisation qui est faite du décor de la forêt, ajoute à cette ambiance particulière. Une uvre comme on en voit trop rarement dans le cinéma hexagonal.
Pendant 1h30, vous voilà transformé en voyeur dun récit sordide et infect. Celui dun chanteur ringard (ce quon aurait aimé que ce soit Franck Mickael) qui pour sêtre paumé dans une contrée perdue, sera transformé en femme de substitution, contre son gré et subissant les pires sévices, par son hôte aubergiste. Cest glauque, malsain, mais nullement gratuit ! Ce genre de scénario savère très souvent casse gueule, avec son lot dimages trop gores et des effets appuyés de mise en scène. Là pas du tout ! Fabrice du Welz, qui signe ici son premier long, est diablement doué. Il nous offre une partition « carrée », fluide et nerveusement menée. Cest la vision pure et dure du calvaire, qui va crescendo jusquau paroxysme. La perspective dun monde déshumanisé où lamour semble nêtre plus quune vue de lesprit inaccessible et où les victimes à force dêtre humiliées se désincarnent avec abnégation. Lucas et Berroyer sont époustouflants dans ce duo de choc. Calvaire est une film fort, un vrai pamphlet social de notre société dans ce que lhomme pourrait en faire Voilà une uvre qui naurait pas déplu au Bunuel du début de carrière
Calvaire est un dessin de Reiser mis en scène (superbement) par Du Welz. Les images finales rappellent Jacques Rozier, les moments de violence les films de Gaspar Noé, les moments super glauques le cultissime Massacre à la Tronçoneuse... Bref tout est déjà autrepart que dans ce film, et en mieux...
Le titre traduit à merveille ce que l'on vit pendant toute l'heure et demie que dure le film: un véritable calvaire. Je ne trouve pas de mots pour décrire ce film... Ceux qui s'en approchent le plus, je pense, sont : ridicule mais abject. Un "film" censé être gore et oppressant, devant lequel toute la salle riait à gorge déployée une bonne partie du temps, tellement le tout était risible. Evidemment, quelques scènes bien gores surgissaient à l'écran, qui vous empêchaient d'avaler votre pop corn pendant le 1/4 d'heure suivant, et vous coupaient tout éventuel appétit. Je rejoins donc de nombreux avis déjà qui dénonçaient la violence gratuite de ce film car rien, mais vraiment rien ne justifie toutes ces images que l'on voit défiler pendant une heure et demie, sauf peut-être l'esprit empli de perversité du réalisateur. Aucun scénario existant... Enfin si, pardon, l'homme quitté par sa femme qui a perdu la raison et qui prend un jeune chanteur pour cette dernière et le sequestre en lui faisant tout un tas de choses... enfin je n'en dis pas plus, je crains la censure. Sérieusement, je pensais avoir atteint le summum de l'ennui possible devant un film en regardant Alexandre, mais je dois avouer que, après avoir visionné Calvaire, je me réjouirais presque de revoir Alexandre et son bien-aimé Hephaïstion débiter leurs phrases d'amour que j'avais trouvées presque hilarantes tellement les acteurs n'étaient pas convaincants. Et dire que j'avais failli emmener ma mère avec moi au cinéma... Mais qu'est-ce que j'aurai pu lui dire à la fin de la séance pour justifier le fait que je suis allée voir ce film dans lequel les cochons ne servent pas seulement de bêtes d'élevage, et où le viol est chose courante? Quand on voit ce village de fous, on commence même à trouver Paris normale; c'est dire... D'ailleurs, je pense que la majorité de la salle était de mon avis, car au moment même où le générique de fin est apparu, une grande masse de monde s'est levé.
Une grande deception car apres toutes les belles promesses de la presse quant à la reussite de ce thriller francais!!Je l'ai vu à l'avant premiere en presence du realisateur et de jackie berroyer ,et bien,c'etait la seule chose interessante de la soiree!Les spectateurs quittaient la salle car le film etait risible et pas credible avec une non-fin ou une fin en eau de boudin!Quant à brigitte lahaie,il est dommage de ne la voir que 2 minutes dans le film car c'est tres certainement une excellente actrice!dommage! Bref un film à eviter
Le vrai calvaire, c'est de regarder le film finalement. Bon OK, les acteurs sont convaincants, il y a la blague hilarante du "baby foot qui se fait la malle", mais qu'est-ce que c'est chiant ! Et il ne suffit pas de trois autochtones inquiétants pour faire un vrai "calvaire". La superbe affiche du film est bien trompeuse !
Surfant sur la vague des films gores et drôles à la fois, Calvaire ne sera pas sans vous rappeler C'est arrivé près de chez vous, notamment. Je pourrais m'arrêter là et considérer que c'est suffisant pour en faire un film prometteur, mais il me semble indispensable de préciser que ce film repose sur des acteurs tous plus excellents les uns que les autres (Bartel (Berroyer) fait vraiment peur, Stevens (Lucas) vraiment pitié, les "villageois" sont bien flippants (parmi lesquels on retrouve notamment Jo Prestia, le violeur d'Irréversible)). Les références sont multiples, notamment à Massacre à la tronçonneuse (film pour lequel Du Welz, rencontré lors d'une avant première de son film, revendique un amour immodéré). Décidemment, ces belges n'ont pas fini de nous surprendre: La Parti Production, qui se charge des finances, s'était déjà occupé entre autre d'Aaltra (Délepine, De Kervern). Alors bon vent Mr Du Welz et encore félicitations.
Roo putain, c'est quoi cette daube ? Mais ça fait pas peur, c'est pas stressant du tout, on ne s'attache pas au héros, il tombe sur un vieux paysant qui le prend pour sa femme, ensuite les gens du village sont à moitié des zonbies et dansent autour d'un piano dans un bar. Ce fut un calvaire de le finir, il porte bien son nom ce machin là.
Beaucoup de sang et de cris pour pas grand'chose ... C'est glauque à souhait, mais c'est aussi ennuyeux à mourir entre deux scènes peu ragoutantes ... L'invraisemblance casse le peu de qualités du scénario , c'est du grand'guignol simpliste !! A oublier ...
"Calvaire" est un film de genre déroutant, empruntant à un cinéma un peu trash sans pour autant tomber dans l'horreur ou le gore... Il se crée sa propre niche, celle d'un ovni comme seul le cinéma belge semble capable d'en produire. Servi par l'interprétation excellente de Jackie Berroyer et Laurent Lucas, le film est également trés drôle (au Xième degré) mais ce type d'humour ne prend pas forcément chez nous! A voir néanmoins ne serait-ce que pour soutenir une initiative originale qui ne sont pas légion dans notre cinéma...
Ambiance paranoïaque de haut niveau pour ce "Calvaire" qui sait fort bien cultiver langoisse et le pathétique. Un spectacle simple mais digne dêtre relevé. Jack Berroyer exceptionnel.
Quel calvaire, même pas eu peur !!!! film tout simplement nul, cousu de fil blanc, dès le début on sait déjà ce qu'il va se passer, il n'y a que l'acteur principal qui ne le sait pas tellement il est nouille (mais ça c'est du domaine du scénariste) bref, à ne surtout pas voir un beau jour de printemps, à ne surtout pas voir, de toute façon !!!
Un film qui surprend. Il est franco-belge, réalisé par un inconnu (première réalisation), et a tout pour être un film original. J'ai cru au départ à un Haute Tension sans le coup de théâtre mais pas du tout. C'est plus recherché, plus engagé. Nous ne retrouvons pas les erreurs que Alexandre Aja avait fait dans Haute Tension, mais nous retrouvons Philippe Nahon (qui n'apparaît pas suffisamment à l'écran). La grande surprise est dans la réalisation et les angles de vue qu'utilise Fabrice Du Welz : ça faisait longtemps qu'on avait pas vu des plans aussi originaux (comme la scène, au dernier quart d'heure, prise de haut). Ca rappelle le style de Gaspar Noé et ça fait plaisir. D'ailleurs, le directeur de la photographie de Irréversible est au rendez-vous. Cependant, même si la réalisation est bonne, le scénario chute et, même si l'engagement du réalisateur est fort, il ne suffit pas pour accrocher le spectateur, perdu dans son dernier quart d'heure. S'il fallait noter la surprise de ce film français, la note serait probablement maximale.
Cette note ne s'applique que pour ce genre de films, ce qui signifie que ce film n'est pas forcement la meilleur realisation jamais faite, mais pour son style, il reste neanmoins une nouvelle reference cinematographique. tout y est, un jeu d'acteurs flamboyants, un vision bouleversante, une ambiance prenante voire tres glauque et une histoire assez marquante. Ce qui est certain, c'est que vous mettez un peu de temps à reprendre vos esprits à la sortie, rares sont les films francias de cette qualité mais surtout de cette categorie, on en redemande ....