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LeLobo
45 abonnés
429 critiques
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4,5
Publiée le 14 décembre 2011
Attention voici un petit film qui s'avère être aussi un petit chef d'oeuvre, d'un budget que je suppose peu élevé en outre. D'une part je trouve dommage que le résumé (en espérant que vous ne l'ayez pas lu) en dise si long car ce genre d'histoire ne se dévoile pas autant pour être apréciée. Des prestations d'acteurs astronomiques, bien sur pour les rôles principaux, mais tout autant pour les rôles secondaires. Un film qui prend un contrepied complet avec une majorité d'autres films du même genre car ici, on peut parler littéralement "d'anti-héroisme", ou simplement des réactions normales qu'auraient des quidams quelconques, fussent-ils timbrés. Aucune bande musicale, et c'est un must pour restituer parfaitement l'ambiance, avec des splendides paysages mornes, semi-hivernaux. C'est un film que l'on peut revoir avec toujours autant de plaisir car il fourmille de répliques et de situations délectables. Psychologiquement, c'est bien plus dur que "Saw" et bien moins trash, on approche plutot une optique "Funny Games" en matière de violence. Après l'avoir revu, on peut noter des scènes savoureuses et finalement empreinte d'une drolerie macabre. Mais à l'inverse de "c'est arrivé près de chez vous", rien n'est fait pour induire un quelconque humour noir. Celui-ci s'impose par la logique des situations et des caractères, ce qui est un véritable tour de force. Ceci étant, cette drolerie ne vous sera évidente qu'à la 2ème vision car à la première, on reste assez perturbé par l'intrigue principale. C'est très simple, les premières scènes vous rivent littéralement devant, par leurs aspects décalés, cyniques et amusantes dans la froideur et la misère humaine. Impossible de ne pas aller au bout de l'aventure, aussi dur pour les nerfs que ce soit.
Le premier long métrage du jeune réalisateur belge Fabrice du Welz est une très bonne réussite. Rares sont les films d'horreur aussi intenses que ce 'Calvaire'. Le film se déroule au fin fond de la campagne belge, après que Marc Stevens, chanteur itinérant campé par Laurent Lucas, se retrouve prisonnier dans une vieille auberge tenue par M. Bartel (Jackie Berroyer) sans moyen de déplacement ni de communication avec l'extérieur. C'est le début du cauchemar dans un enfer peuplé de villageois tous plus angoissants les uns que les autres. M. Bartel bascule littéralement dans la schizophrénie en prenant son hôte pour son ex-femme et lui fait endurer les pires souffrances, avant l'arrivée des villageois... Tous les ingrédients d'un bon film d'horreur et d'épouvante sont présents : une violence qui n'est pas racoleuse mais plutôt suggérée, une bonne dose de bizarre (notamment dans les comportements extrêmes des habitants - on n'en dira pas plus), un scénario intelligent dans un environnement plutôt original, une bande son rare mais efficace et des prestations d'acteurs excellentes. La réalisation est sobre mais très maîtrisée (excellentes scènes à noter comme celle du bar, celle du dîner de Noël et de la poursuite en forêt). La misère et la détresse de certains milieux ruraux - thèmes plutôt tabous ou rarement développés - sont montrés sans complaisance et sont les éléments clés de 'Calvaire' qui lui donne toute son originalité.
Un film qui sort des sentiers battus, avec des acteurs qui joue avec leurs tripes, une photo digne des plus grands. Mais seuls cailloux au sentier, une folie pas assez exploitée et parfois des plans inutiles.
Un premier film assez décevant..en effet j attendais beaucoup de "Calvaire", annoncé comme un chef d oeuvre par une bonne partie de la presse spécialisée. Le scénario prometteur et completement barré est gaché par une réalisation sans imagination et par un acteur principal (Laurent Lucas) complétement a coté de la plaque, jouant faux pendant la totalité du film. Je ne sais si ce personnage est mal écrit ou juste mal interprété (sans doute un peu les deux), mais en tout cas on a aucune pitié pour lui, on a pas envie qu il s en sorte. L ambiance est quant a elle glauque et pesante. La seule grande réussite du film se trouve dans le personnage de Bartel ( superbe Jackie Berroyer) et dans la galerie de personnages louches et fous, tous plus crasseux les uns les autres.
quel film ! premier long métrage , premier chef d'oeuvre .Ce fil est d'une réalisation parfaite et pour les amateurs de cinema vous trouverez beaucoup d'illusions à d'autres grand film ( Psychose , Massacre à la tronçonneuse )A voir absolument
On est d'abord fasciné par l'ambiance du film super réaliste nous rappelant à chacun les vacances sous la pluie dans les coins paumés.Ces vacances tournent au cauchemar,accompagnées par des acteurs super bien dirigés(Jackie Berroyer monstrueux...)Cette ambiance n'avait pas été ressentie depuis les films de Noe ou le Dobermann de Kounen.Mais le scénario par contre est décevant,la faute peut-étre à vouloir trop parier sur l'ambiance,ce qui commencait bien se termine par un manque d'imagination et au lieu de suivre l'acteur principal,les scénaristes s'attardent à vouloir ne mettre que des elements pour soutenir cette atmosphére barrée.
Malgré un début lent et assez pénible ainsi qu'une mise en place assez longue de l'intrigue , le film est assez prenant mais déçoit dans son déroulement . L'atmosphère poisseuse et malsaine ainsi que les acteurs complètement déjantés sauvent un peu les meubles .. Ma note : 4.5/5
Objet film qui laissera sur le coté bon nombre de cinéphile non-averti, Calvaire réussit l'exploit d'être le plus dur psychologiquement des films de genre français (bien hardcore pour la plupart). La raison en est aux obsessions du réal' Du Welz (sexe, amour, solitude, folie) assez dérangeantes mixé dans un survival qui en devient plus hard que Délivrance. Si le film est une leçon de mise en scène, d'acting, de jeux de lumière, il éprouve grandement la limite au glauque du spectateur. Pour moi, c'était limite, mais très bon film.
Une bonne idée de film d'horreur avec une histoire bien pensée. Pour le reste, c'est vraiment le font du trou. Une atmosphère constamment glauque. Laurent Lucas est toujours aussi mauvais et Jackie Berroyer n'est guerre mieux. Que les français arrêtent d'essayer d'imiter les américains, ils n'y arrivent pas.
quel film étrange... on se sent vraiment témoin de toute l'horreur que subit cette homme :s on aurait envie de l'aider mais on ne peux pas...on aurait envie de tuer le méchant mais on peux pas...on ne peux dire qu'une seule chose: "cours!"
Un film froid et malsain. La façon de filmé rappelle les bons vieux documentaires belges "Strip Tease" et ça donne une certaine nausée. C'est super déboussolant. Les acteurs sont remarquables en particulier Laurent Lucas qui joue très bien, très naturel. L'histoire demeure réellement horrible lorsqu'on en prend réellement conscience et la façon dont elle est contée ou illustré est remarquable. Et de mettre en scène des dégénérés congénitaux de cette façon demeure angoissante. Ca reste tellement réel qu'on se dit qu'on vit vraiment dans un monde de merde. Sans être forcément gore ce film choque... Mais le film s'essoufle au final ce qui est vraiment dommage.