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    Faux-Semblants
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    3,6
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    149 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Je m'attendais plus ou moins à un film inoubliable , rien qu'en matant le synopsis... C'est en effet un sacré film , bien que ( relativement ) complexe d'accès il passe une vitesse inouie , est surprenant et choquant du début jusqu'à la ( folle ) fin ; Comment admettre qu'il n'y a qu'un seul acteur pour interpréter Elie et Bev' ? Rien que pour Irons le film vaut deja le détour , mais pas uniquement loin de la car tout est hallucinant , la relation entre les frères , le sens de leur vocation , la potentielle réflexion sur le danger de la science , des scènes inoubliables , dingues.... Un film à voir absolument , on en ressors intelligent
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2013
    Etant donné que Faux-semblants est seulement mon deuxième Cronenberg (après Spider), j'aurais forcément du mal à parler de la place que tient ce film dans la filmographie de son auteur. En tout cas, une chose est sûre, Faux-semblants n'a rien du film d'horreur, et pas grand chose du fantastique non plus ; drame psychologique, tout de suite ça lui sied beaucoup mieux. C'est peut-être difficile à accepter pour les fans "hardcore" du Canadien, mais pour les autres aucun problème, car Faux-semblants frôle le chef-d'oeuvre. C'est vraiment un film qui ne ressemble à rien d'autre ; pour le thème de la gémellité, et surtout pour l'ambiance, anxiogène et glacé, comme une salle d'opération. Et comme tout le monde, je suis obligé de saluer la performance de Jeremy Irons, formidable dans un double rôle torturé, pour lequel il arrive vraiment à créer deux personnages distincts. Cronenberg joue à fond sur le malaise du spectateur, il montre le moins pour suggérer le plus, et on sort éprouvé de la vision de Faux-semblants. Un grand film dérangeant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2011
    Pour une fois je n'ai pas été complètement pris dans la narration du réalisateur. Serte le scénario est pas mal, mais, je trouve, pas vraiment bien réalisé. Je ne sais pas vraiment quoi lui reprocher, peut-être c'est juste que je n'ai pas été assez concentré ou dans un mauvais jour, mais je n'ai pas été intéressé. Pourtant j'adore ce genre de film, psychologique.
    Jeremy Irons joue deux rôle, ce qui est un réal exploit. Mais je trouve les premières dix minutes très mal faite (peut-être pour ça que je n'ai pas été emballé): On voit à 10 000 km que Jeremy Irons (sans le connaitre et sans savoir qu'il faisait deux rôles) joue deux rôles et limite le réalisateur fait exprès de le montrer (des champs contre-champs où l'on ne voit, à chaque fois, que l'un des interlocuteurs ou même des dialogues où ça se ressent). Dans "Social Network", par exemple, les jumeaux étaient en fait qu'un seul et même acteur, mais durant tout le film je me suis laissé dupé (là je n'attendais pas que le réal. me dupe, car l'acteur joue quand même le rôle principal, mais que je me pose des questions).
    Le descente aux enfer de l'un des deux frères est quand même bien développé et j'ai bien aimé la fin. La musique était omniprésente, étrange mais logique, comme dans tous les films de
    Cronemberg que j'ai vu.
    Une seconde vision ne serait pas de trop
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Une histoire étrange que ces deux frères aux liens quasi-fusionnels. David Cronenberg réalise un film où les éléments les plus chocs sont la plupart du temps suggérés; certains diront que cela peut gagner en efficacité mais Cronenberg est un cinéaste chez qui le visuel compte beaucoup (cf La mouche, Scanners, ...). J'ai donc regretté une petite dose de gore qui aurait été la bienvenue. A part ça le film se laisse regarder mais n'atteint pas le génie d'autres réalisations du maître. En revanche Jeremy Irons livre une très belle double-performance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Le genre de film devant lequel on reste bouche bée à la fin, sans savoir si on l'a aimé ou détesté : en général, cette réaction est produite par de très bons films. Ici, c'est bien le cas : on peut aimer ou ne pas aimer, mais on ne peut pas dire que ce film est un mauvais. On a quelque chose de très profond, sombre et bizarre, dérangeant, glauque, mais qui donne à réfléchir, tout comme le génial eXistenZ du même réalisateur. Et ce qu'on a surtout, c'est la prestation géniale d'un acteur de grand talent, qui à elle seule mérite les 4 étoiles que je lui donne sans regret. Seules fausses notes : le film comporte pas mal de longueurs, difficilement supportable pour le public moderne, et surtout, le mystère qui reste entier tout le long et auquel la fin n'apporte pas de réponse claire, peut être très pénible pour ceux qui, comme moi, aiment quand la fin est limpide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 juin 2014
    J'attendais plus de ce "dead Ringers", je l'aurais voulu plus angoissant, mystérieux, un sujet abordé de manière plus originale. La descente aux enfers est bien mise en scène mais aurait pu être différemment orchestrée, même si celle ci est intéressante tout de même. Légère déception donc. Mais la prestation exceptionnelle de Jeremy irons est à relever et cela reste un très bon drame. Mais est-ce que le film est à la hauteur du talent de Cronenberg ? ( a History of Violence, A dangerous Method). Je ne pense pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2007
    La musique du générique est excellente. Jeremy Irons montre un très bon jeu d'acteur dans le rôle des jumeux. L'ambiance, quant à elle, est propre à ce que Cronenberg fait de mieux. Les diverses peintures et sculptures que l'on voient à travers le film font rêver et me donne envie d'en savoir un peu plus. Un film troublant et à approcher avec précaution.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 août 2008
    Cronenberg est passé à côté d'un grand film. Jeremy Irons est excellent (ainsi que Geneviève Bujold), et l'idée de départ nous laisse penser que l'on va assister à quelque chose d'exceptionnel... mais voilà, l'histoire ne décolle jamais vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Cronenberg fait effectivement moins dans le gore cette fois-ci en racontant l'histoire de ces 2 jumeaux gynécologues (interprétés magistralement par Jeremy Irons) qui partagent toute (absolument toute) leur vie, jusqu'à la folie, la démence, la perdition. Un très grand drame psychologique avec juste 2 ou 3 scènes limite (autant dire très peu pour Cronenberg) mais néanmoins ce film reste trouble, troublé et troublant. Un pur chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Ah Biiih, mais c'est... Houla beurk, oh non mais c'est dégueu, il va pas...Pouah quelle horreur, mais... Mais ce film est... Un chef-d’œuvre !
    Black Hole
    Black Hole

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    Une œuvre à la fois dérangeante et fascinante. Jeremy Irons y livre une admirable prestation étant donné la complexité interactionnelle à jouer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2008
    Ce n'est en aucun cas un film d'horreur. La fausse étiquette de "faux semblants" est à l'image de sa fausse réputation: on s'ennuie face au drame de 2 jumeaux finissant toxicomanes. Le jeu d'acteur n'est pas mauvais dans l'absolu, c'est crédible, mais ils ne sont pas extraordinaire, pas assez pour que le film ai une once d'intérêt.
    Pour ceux qui se confinent au cinéma d'horreur, passez votre chemin (pas de méchant, pas de tuerie, pas de torure physique ou psychologique, ...), pour ceux qui aiment les comédies dramatiques pas dramatiques (les musiques sont tellement saoulantes que l'on en vient à penser que les personnages ne sont pas à plaindre), peut-être vous pourrez aimer ... Je le déconseille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    ce film est vraiment genial et tres effrayant, Jeremy irons est vraiment EPOUSTOUFLANT dans ce(s) role(s), il est le seul vrai bon acteur qui se différencie des autres dans ce film. l'ambiance est glauque, les jumeaux font peur tellement ils sont identiques. Peut-étre le meilleur film de cronenberg ... Une grande leçon de cinema.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    La filmographie de David Cronenberg, même si elle a pris une tournure plus réaliste ces dernières années, fut à une époque indissociable du fantastique.
    Cohérente de bout en bout, la première partie de son oeuvre explora les obsessions du cinéaste et les thématiques récurrentes que sont la métamorphose physique et la corruption de la chair par l'esprit ou par son environnement.
    La première remarquable exception à cette thématique sera Dead Zone, l'une des adaptations cinématographiques de Stephen King les plus réussies. En 1989, la filmographie de Cronenberg prend une tournure plus psychologique à travers Faux semblants (Dead Ringers). Sans renier pour autant ses préoccupations premières, Cronenberg trouve dans le thème de la gémellité et du double, une nouvelle expression de ses thèmes de prédilection.

    Beverly et Elliot sont deux brillants gynécologues renommés ainsi que deux parfaits jumeaux. Ils se partagent tout. Leur appartement, leur métier, leur clinique, leur clientèle et les femmes. De leur enfance, nous n'en verrons que deux courtes scènes, le temps de les voir alors âgés d'une dizaine d'années, s'interroger sur la sexualité et sur les organes de reproduction féminin. Peut-être un moyen de chercher une réponse à leur singularité commune. Surdoués précoces, leur ascension professionnelle et sociale est très vite esquissée pour les retrouver en tant que deux séduisants trentenaires sous les traits du seul et unique Jeremy Irons (excellent dans ce double rôle).
    Tout aussi inséparables qu'indissociables, ils ne se font aucun secret et se racontent tout. Quand l'un ne peut se rendre à son rendez-vous, c'est l'autre qui prend sa place. Par nécessité ou par simple caprice, ils s'adonnent tout deux à une comédie récurrente où l'un joue l'autre et vice-versa, profitant de leur parfaite ressemblance pour tromper jusqu'à leurs plus proches collaborateurs qui n'y voient que du feu. Ainsi, lorsque Elliot rentre chez eux et demande à son frère comment s'est passé l'entrevue avec le président du conseil en vue d'une subvention, Bev lui répond "Tu a été parfait comme toujours, nous avons la subvention.".
    Cependant c'est bel et bien de comédie qu'il s'agit car les deux frères n'ont pas le même tempérament. Elliot est affirmé, suffisant et charmeur, Bev quand à lui, est plus effacé, sensible et semble se complaire à vivre dans l'ombre sociale de son charismatique frère.
    Très vite, le cas particulier de Claire, une patiente stérile et accessoirement une actrice réputée, en manque de maternité les accapare tous deux. En cette femme dans l'incapacité d'enfanter, cette "mutante" comme la qualifiera plus tard Bev, les deux frères n'y voient tout d'abord qu'un simple sujet de curiosité. C'est d'abord Elliot qui se faisant passer pour Bev couchera avec elle pour "l'essayer" en quelque sorte avant de pousser son timide frère à faire de même. Bev en viendra à donc entretenir une liaison avec Claire et se découvrira des sentiments pour elle si bien qu'il refusera de partager cette intimité avec son frère trop curieux et décidera de s'éloigner de lui. Bien sûr, la jeune femme ignorera dans un premier temps qu'elle a affaire à des jumeaux, couchant coup sur coup avec les deux frères sans pouvoir les différencier. La comédie durera un temps avant qu'elle ne découvre la supercherie.
    Un brin possessif, Elliot voit alors en l'amour que porte Bev pour la jeune femme, un danger sans précédent pour la symbiose qu'il forme avec son "petit frère". Car à ses yeux, l'un et l'autre sont complémentaires et se confondent presque en une seule identité.

    Claire est ainsi le catalyseur de l'intrigue, celle qui perturbe involontairement la symbiose parfaite des jumeaux. Elle est aussi la seule personne qui parviendra à les différencier. A la question que lui posera Elliot tout en contemplant son reflet dans le miroir "Suis-je si différent de mon frère ?", elle lui répondra "Oui, tu l'es". Elliot finira par accepter à contre-coeur la tentative de Bev de vivre sa propre vie, loin de lui.
    Mais lorsque Claire sera amenée à s'absenter durant un mois pour un tournage, elle abandonnera sans le savoir le fragile Bev à ce qu'il n'a jusque-là jamais éprouvé dans sa vie, le sentiment de solitude. Ayant jusqu'alors toujours vécu avec son frère, il se retrouvera totalement privé de repères et confronté pour la première fois de son existence à l'absence de l'Autre.
    On peut donc considérer Claire comme un substitutif possible à Elliot, le frère dominateur. Et le fait d'avoir choisi de s'éloigner de son jumeau apparaît ainsi comme un acte de révolte de la part du fragile Bev, ainsi qu'un moyen pour lui de revendiquer son identité propre vis-à-vis d'Elliot.
    Faux semblants décrit dès lors l'angoisse existentielle de Bev, se révélant peu à peu incapable de s'affranchir de la présence de son frère. Sujet à de terribles crises d'angoisses, il tâchera de les traiter par la consommation immodérée de puissants calmants. Lesquels aggraveront son état mental jusqu'à le faire sombrer dans la folie.
    Jusque-là cynique et détestable, Elliot tentera pourtant de son mieux de venir en aide à Bev jusqu'à se sacrifier en sombrant volontairement dans une déchéance similaire à celle de son frère.

    A travers cette oeuvre, Cronenberg délaisse pour la première fois le fantastique horrifique et la science-fiction, domaine dans lesquels il avait toujours brillé, pour faire un premier pas remarqué vers le réalisme crépusculaire, teinté de psychanalyse. La science de Freud est d'ailleurs un domaine qui l'a toujours fasciné (ce n'est pas pour rien qu'il adaptera en 2010 la pièce A Dangerous method). Les protagonistes qui peuplent son oeuvre sont généralement confrontés à une situation le plus souvent terrifiante qu'ils se retrouvent seuls à affronter et qui les poussent à s'auto-détruire.
    Dans le cas de Faux semblants, Cronenberg explore la thématique du double via deux jumeaux dont la parfaite complémentarité en font deux âmes soeurs qu'il devient impossible de séparer.
    Elliot et Bev sont les deux faces d'une même pièce. Un reflet l'un pour l'autre depuis leur enfance. Dans cette logique, il est donc tout à fait cohérent de voir Bev sombrer dans l'incertitude et la folie dès lors qu'il s'éloigne de son frère. L'absence de Claire dans le second acte agit comme un révélateur de la dépendance de Bev vis-à-vis de son jumeau.

    Au sommet d'une filmographie jusque-là jalonnée de monstres biologiques, Cronenberg livre avec Faux semblants un film plus "sobre" et moins choquant que ses précédents opus, mais dont la réalisation élégante et la trame profondément existentielle, en font une réussite de plus dans une filmographie qui compte jusqu'à nos jours un bon nombre de perles noires.
    GogosFaya
    GogosFaya

    1 abonné 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Mon dieux que je me suis ennuyé ! Ce film étant considéré comme culte je me suis empressé de le voir et là c'est la douche froide. Je pense qu'il a été culte pour son époque mais à l'heure actuelle mis à part le trip final ça fait presque 2h ou il ne se passe rien. Bref j'ai perdu mon temps.
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