Derniers Avis : Satyricon - Page 4

Le pire film de l'histoire ?
Oui, je n'y vais pas de main morte ! Je l'ai vu dans le cadre d'une rétrospective, et bon ben voila quoi ! C'est nul, sans histoire cohérente, c'est moche à voir, les décors sont laids, j'en passe et des meilleurs : que dire, il faut m'expliquer pourquoi tout le monde aime ce film !!!!

A surtout ne pas aller voir !!!!

Allez dormir à la place, au moins ça sera plus confortable.

Malgré un foutoir et une irrévérence assez réjouissants, le Satyricon de Fellini ne vaut pas celui de Pétrone. Pas assez impertinent, pas assez cru, pas assez poétique. On navigue entre le vulgaire et le sublime, le surréalisme et l’exactitude la plus cruelle (l’effondrement de l’insula). Mais le plus gros problème, ce sont les acteurs principaux : certes, ils sont mignons comme tout, mais ils ne sont pas bons (la palme de la médiocrité revenant à l’interprète de Giton). Ça aurait pu être mieux.

Merveilleux !

Un bijoux irrévérencieux !

J'avoue que j'ai du mal à comprendre les critiques négatives formulées ici sur ce film merveilleux... Bien sûr, chacun est libre de penser ce qu'il veut, et même de le dire, mais il faudrait étayer un minimum, et ne pas s'en tenir à de simple et banals "c'est moche" ou "les acteurs sont nuls"... Ou alors, c'est méconnaître profondément le cinéma de Fellini et ses partis pris ; ainsi, le jeu outrancier des acteurs fait partie du jeu, justement... ce sont des 'caricatures', dans le sens strict du terme (Fellini ayant démarrer comme caricaturiste dans la presse italienne).
Quant aux décors, lire qu'ils sont "moches"... là, j'avoue que les bras m'en tombent ! Je ne sais trop que dire, tant je trouve au contraire que "Satyricon" est le film le plus abouti de Fellini, sur le plan plastique (avec peut-être son "Casanova")... Pour moi, c'est une splendeur de bout en bout, de la peinture qui bouge, un enchantement permanent, une oeuvre qui emprunte à la fois au rêve et au cauchemar... Fellini disait avoir voulu faire, avec "Satyricon" un film de science-fiction ! Ce n'est pas tellement une provocation de plus de la part du Maestro : certains décors à la fois baroques et épurés (et tant pis si ça peut sembler contradictoire !) évoquent autant la Rome antique qu'une hypothétique planète nouvellement découverte !