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ElAurens
82 abonnés
585 critiques
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1,0
Publiée le 17 novembre 2010
Le seul intérêt de ce court-métrage, c'est qu'il marque le début de la carrière du plus grand cinéaste de l'histoire. On peut déjà y voir une certaine maitrise derrière la caméra, mais l'histoire n'est pas intéressante. Uniquement pour ceux désirant voir les débuts de Stanley Kubrick.
Il n'est pas douteux que ce court-métrage de neuf minutes serait totalement tombé dans l'oubli s'il ne marquait pas les débuts derrière la caméra d'un des plus grands génies du cinéma. Ce n'est pas l'histoire de ce «prêtre volant» qui fait l'intêret de ce petit film surtout que Kubrick a cru bon de sacrifier l'aspect documentaire à une petite dramaturgie pas franchement nécessaire. En fait c'est l'immense talent de photographe de Stanley Kubrick qui est déjà très visible dans le soin extrême apporté à la photographie et au cadrage. Ce qui en fait un spectacle agréable pour les yeux. Dès son tout premier film, Stanley Kubrick avait prouvé qu'il était déjà un maître de l'image.
On regarde cette curiosité car il y a Kubrick derrière la caméra mais mise à part ce point ce documentaire est d'un intérêt plus que limité. Sa bref durée (9mn) ne permet pas de développé son sujet.
Premier film de Stanley Kubrick : «Flying Padre» (USA, 1951) apparaît comme le documentaire d’un prêtre dont la singularité est d’être pilote d’avion. L’enjeu du film se présente en deux jours en compagnie de ce «super-héros» religieux. Où est le cynisme humaniste de Kubrick ? Il n’y a là que quelques miettes frugales de ce qui fera le génie du cinéaste. Le charme de l’œuvre réside dans sa volonté à habiller le documentaire dans des apparats de fiction. Etrange fait que ceci quand on sait que Luis Bunuel, à qui Kubrick avait déclaré son affection, avait réalisé une œuvre au travestissement semblable : «Las Hurdes» (Espagne, 1932). Du documentaire il y a la présence de personnages qui ne sont qu’eux même et dont la caméra capte les agissements. Le film ne fait que relater un fait divers véridique. De la fiction il y a cette domination de l’espace-temps, cette façon dont le montage réinvente le monde selon une pensée unique, ici bien sûr celle de Kubrick. Le montage, dont la syntaxe est composée de façon simple mais clairvoyante, enrichit le film d’une dose fictionnelle qui garantit le professionnalisme de Kubrick. La maîtrise du montage garantit l’avenir du cinéma de Kubrick, d’un cinéma voué à porter son intérêt sur l’image et sa puissance symbolique. Il y a également la mise en scène des tableaux. Lorsque le prêtre prêche ou qu’il se penche sur les soucis d’une jeune fille, on remarque la naïveté des protagonistes et l’embarras qu’ils ont à jouer leur propre rôle, à être exposer devant une équipe de cinéma. Dans le court-métrage de Bunuel, si le propos est tout à fait différent, on retrouve la même gêne chez les êtres humains filmés. D’autant plus qu’à l’instar de Kubrick, Bunuel provoque les scènes pour mieux les manipuler ensuite. Dans un genre moins prononcé, Kubrick s’abreuve du réel pour mettre en forme un propos, inintéressant en soi. Car bien sûr, le film n’a de valeur que pour annoncer l’un des plus grands cinéastes qui eurent été.
Les débuts de Stanley Kubrick n'annonçaient pourtant rien d'extraordinaire ! "Flying padre" nous présente un prêtre pilote d'avion (comme son nom l'indique) pendant 8 minutes, avant de s'arrêter brusquement sans même mettre en route le début d'une histoire. Aucun intérêt particulier, si ce n'est pour découvrir les débuts de ce qui sera plus tard, un incontournable du 7ème art. Et c'est d'ailleurs parce que le court-métrage sera estampillé Kubrick, que l'on aura encore la possibilité de le visionner soixante ans plus tard.
Tout comme pour Day of the fight, Stanley Kubrick nous montre tout son talent en ce qui concerne la maitrise de la photographie. Bien que Flying Padre pourrait s'apparenter à un documentaire, ce court métrage de Stanley Kubrick reste intéressant.
Un documentaire ancien et de mauvaise qualité, en VO... mais de Stanley Kubrick et ca change tout ! en toute objectivité on ne peux pas tellement saluer une oeuvre d'art comme on a l'habitude de le faire pour ce realisateur, mais mettons nous dans la peau du public (TV) de l'époque, il s'agit en fait d'un simple documentaire, ni bon, ni mauvais ne laissant pas paraitre qu'il est realisé par le futur plus grand cinéaste de tout les temps, mais le tout a un charme particulier, du a sa photographie (signé Kubrick également) et par la musique qui occupe une importante place, faisant passer ce film pour un court-métrage plus qu'un documentaire TV.
Premier court métrage de Stanley Kubrick qui ressemble plus à un essai. Si ça peut paraître ennuyeux, Kubrick possède un sens de la mise en scène recherché. Si l'histoire de ce Père Volant , faisant des kilomètres pour aider la population essentiellement campagnarde donc sans moyens, est sur le fond gentillette, le grand Stanley priivilégie la forme avec son mouvement de caméra final,ses plans désertiques et sa musique très présente. Evidemment ,tout le monde reconnaît que si ce n'aurait pas été un Kubrick , il serait encore plus inconnu.
La question est: est-ce un docu-fiction ou un simple documentaire? En effet, la musique apporte de l'épisme aux tribulations de ce padre aviateur, la voix-off enjouée rappelle les spots publicitaires radio, et le montage et les prises de vues semblent être très professionnelles pour un documentaire presque amateur. Pourtant, il s'agit là bien d'un fait divers, que retrace Stanley Kubrick en le glorifiant. Intéressant.
Stanley Kubrick a seulement 23 ans lorsqu'il réalise "Flying Padre". D'une durée d'à peine 10 minutes et à la croisée entre documentaire et court-métrage, on y voit un prêtre, parcourant parfois plusieurs km en avion pour aider les gens, faire des sermons... Rien à se mettre sous la dent, et ce documentaire ne serait très vite tombé aux oubliettes s’il n'y avait pas le nom de Kubrick associé. Pourtant on n'oubliera pas que Kubrick était d'abord photographe et que la photographie et les cadrages de "Flying Padre". Une curiosité si on est désireux de voir le maitre à ses débuts.