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Un visiteur
0,5
Publiée le 31 janvier 2008
Ca s'agite dans tous les sens, ça crie, ça hurle : maux de tête assurés ! Je dois avouer que je n'ai tenu qu'une heure... Qu'est devenu le réalisateur génial du Temps des gitans ? Peut-être Kusturica devrait quitter la Serbie et se confronter à d'autres univers comme il l'avait fait avec Arizona Dream...
Dans la droite lignée de Chat noir, chat blanc, Emir Kusturica vient de réinventer la comédie à l'italienne... façon Serbe ! Cette petite perle délirante et drôle suit les aventures rocambolesques d'un jeune campagnard que son grand-père a envoyé à la ville afin de trouver une femme. Dans son périple, il croisera un homme-canon, des truands patibulaires, deux frères déjantés et une magnifique jeune femme brune ! Farce irrévérencieuse et pleine de malice, Promets-moi nous entraîne dans un univers délirant sublimé par une musique entraînante qui réjouit le coeur ! Kusturica ose tout, sans peur de l'outrance et du mauvais goût, et ça marche ! Son récit file à toute allure, préférant l'excès à la mièvrerie, jusqu'à un final explosif et musical, entre mariages et funérailles. On quitte la salle à regrets, le coeur joyeux et le sourire aux lèvres. Allez, Promettez-moi... de courir le voir !
Quel gachis ! Tant d'énergie pour si peu. C'est triste de voir un bon metteur en scène, palmé deux fois, se caricaturer, user les mêmes ficelles de ses précédents films mais de manière si grossière. Kusturica aurait il perdu la foi dans le cinéma ?
Devant un film qui s'amuse autant, il n'y a rien de pire que de rester totalement insensible au délire ambiant. Ce fut pourtant mon cas avec ce Promets-moi dans lequel Kusturica et sa bande de comédiens se sont visiblement éclatés. Sujet sympathique s'il en est, agrémenté de péripéties loufoques. De l'ironie mordante à l'humour potache et provocateur (beaucoup plus du second, tout de même), Kusturica déploie un panel de comique alléchant. Les comédiens s'en donnent à coeur joie, certains versant d'ailleurs trop dans le cabotinage facile, et l'on découvre avec bonheur la charmante Marija Petronijevic. Pourtant, la sauce ne prend pas vraiment. On l'aime bien, Emir, mais Promets-moi reste une succession de délires caractérisés sans véritable cohérence et donc sans âme. Entre un début assez intrigant et réussi et un happy end plein d'une tendresse salutaire, on se sera donc copieusement ennuyé. En effet, le film stagne : l'intrigue, d'abord, offre peu de surprises, et surtout l'humour est répétitif et finalement faussement provocateur. Quelques séquences dans le plus pur esprit BD (gags visuels classiques mais efficaces) sont irrésistiblement drôles mais restent rares, et l'accumulation de blagues vraiment lourdingues (zoophilie, scatophilie, tout y passe) finit franchement par lasser. Même l'éventuel propos sur une société serbe désoeuvrée est noyé dans ce comique troupier redondant. Ceci est d'autant plus regrettable que Promets-moi n'a rien d'antipathique : on aimerait participer à cette fête joyeusement bordélique et bruyante (la musique omniprésente) qui prône l'amour universel en même temps que la crastration des méchants, mais force est de constater que le spectateur n'entre pas vraiment dans les préoccupations de Kusturica. Une grosse déception pour ma part, pour cette comédie tendre, osée, personnelle mais épuisante, qui s'enferme sur elle-même dans la redondance d'un délire qui ne fait au final qu'exhiber sa vacuité.
Je ne connaissais pas la filmographie de Kusturica mais j'en avais eu des échos et je n'ai donc pas été trop surpris par le côté déjanté de sa dernière réalisation. C'est drôle par l'absurde même si souvent il en fait beaucoup trop. Les situations burlesques ne manquent pas, les acteurs surjouent en quasi permanence et les invraisemblances sont légion. D'un autre côté, l'ambiance poétique illustrée par une très belle musique et la joyeuse cacophonie qui règne à l'écran nous font passer au final un agréable moment.
Ca c'est du grand art :) Sa faisait longtemps que j'avais pas vu un aussi beau film, plein d'humour !!! Je commencais à me lasser des films a budgets et effets spéciaux énormes Hollywoodien. Redonne un coup de jeune au cinéma qui commence sérieusement à vieillir... car s'est franchement rarement les effet speciaux qui apportent la nouveauté (enfin je généralise pas, je suis fan des nouveaux média cinématographiques :) ). On est imergé jusqu'au bout. Je crois que c'est la première fois que je me suis permis de rire tout seul au ciné de ma vie ! Pour résumer : sa donne envie de vivre ! Insensibles s'abstenir
C'est le premier film de Kustorika que j'ai vu. (Désolé pour l'orthographe...). Et ça ne m'a pas plus ! Sincèrement, c'est TROP dans l'excès. Du n'importe quoi. Ca part dans tous les sens sans qu'il n'y ait vraiment, justement, de sens. Trop de "délires" (qui ne m'ont pas vraiment fait rire), trop de lourdeurs, trop de longueurs, trop de "oh, y a de la joie". Sincèrement, je n'ai pas aimé ! Certes, peut-être que je ne peux pas qualifier le style du réalisateur avec uniquement UN film, mais l'impression que m'a laissé CE film est plutôt désastreuse. Les situations sont rocambolesques, les personnages ridicules : le réalisateur tente de nous faire partir dans son tripe exagéré : sans succès. Donc voilà, vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment adhéré à ce délire, je n'ai pas aimé le film.
Tout simplement magnifique! Le film nous transporte. La musique de Stribor Kusturica est elle aussi très reussi. On rigole beaucoup, bref un des meileurs film d'Emir, que j'irais revoir avec beaucoup de plaisir!
Kusturica connaît une crise d'inspiration qui ne saurait remettre en cause sa place de premier plan dans le cinéma contemporain : acteurs qui vocifèrent, humour lourdaud, effets qui tombent à plat. Gageons que ce faux pas n'est qu'un accident de parcours dans une filmographie étonnante et que le cinéaste pourra prétendre prochainement à une troisième palme d'or à Cannes.
Jamais je n'aurais cru être déçu par un film de Kusturica ! J'adhère et Ris la première demi heure et peu a peu sa se gate ! au début on pense a Fellini et surtout a Kusturica et sa folie douce, puis peu a peu , on dérive sur un Max Pecas, si on remplace les acteurs par Jean Lefebvre, P.Préboist et autre. L'histoire est repetetive, les gags je n'en parle pas! Reste la façon de filmer et l'univers qui sont toujours présente. Dommage ça aurait pu être bien !
Emir Kusturica est le plus grand cinéaste du monde. Dans les derniers 3 films (Chat noir chat blanc, La vie est un mircle, et Promets-moi) il a trouvé une maturité surprenante. On le voit beaucoup par rapport à Le temps des gitans, Arizona Dream et Underground. Un conseil: à Paris on est en train de projécter son deuxième film, Papa est en voyage d'affaires (1985), je vous conseille de ne le rater!
Un film de Kusturica c'est comme un bonbon.C'est coloré,agréable, et ca rend heureux! On replonge dans dans l'univers baroque et déganté de notre chère réalisateur serbe! Le rythme est infernal, avec sans cesse des running gags. Tsane rencontre sur son chemin des personnages tous les plus loufoques les uns que les autres. Ce qui est fort, c'est que même si l'happy end est prévisible, on sort de la séance sourire aux lèvres. C'est rare qu'un réalisateur nous fasse autant aimer la vie! Certes certains se plaindront d'avoir un sentiment de "déjà vu" car on retrouve de nombreux autres élements dans ses autres films, mais l'énergie que dégage ce film est tellement forte, que comme un gamin, je réclame d'autres sucreries!
Je suis à la base un grand fan de Kusturica, j'étais un peu inquiet à la vue de la bande annonce... Et en fait non, je n'ai pas du tout été déçu, la magie opère toujours autant. On se laisse embarquer dans ce monde burlesque (il suffi de voir le jeu outrancier des acteurs, on se croirait devant certains films muets) et surréaliste, où tout n'est qu'humour et magie. Il ne faut pas prendre ce film pour autre chose que ce qu'il est, c'est une comédie, ni plus ni moins, un conte dont le seul but est de divertir. Et bien, c'est très reussi, c'est drôle, original à souhait, et poetique. J'ai ressenti la même sensation d'euphorie qu'après avoir vu Chat noir Chat blanc pour la première fois. En sortant de la salle, je sentais que l'enfant que j'étais avait été reveillé par ce film, ça fait du bien de redevenir un enfant... le cinéma d'Emir Kusturica est un miracle !