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darch24
23 abonnés
576 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2009
Une excellente comédie poétique totalement décalée et déjantée à la sauce serbe. Un excellent scénario très original qui nous tient en haleine en montrant l'opposition de la ville et de la campagne ainsi qu'une dérision des mafieux. Une réalisation très soignée, efficace, de beaux paysages. Une panoplie de personnages plus délirant les uns que les autres : le grand pere et ses gadjets, les deux frérots, l'inspecteur ou les criminels nous font hurler de rire. Des fusillades farfelues accompagnées de musiques locales entrainantes et un final en apothéose. Une excellente surprise, un grand moment de divertissement et de fraicheur malgré quelques allusions un peu cru.
Il y a bien sûr une fanfare, un mariage, des chansons, un enterrement, des voitures d’Europe de l’est multicolores et déglinguées, roulant sur des chemins de terre défoncés, une vulgarité assumée et tout à fait réjouissante, des fusillades nourries sans une seule goutte de sang, des beuveries, des larmes, des rires énormes, un personnage qui passe les deux heures du film à voler au dessus des toits, des vieux exubérants, deux frères totalement allumés, et une jeune fille belle à tomber. C’est du Kusturica pur jus, qui pour ce film ne se renouvelle pas, ni dans ses thèmes, ni dans sa mise en scène, foutraque et généreuse, mais ne déçoit pas non plus. On sait ce que l’on vient voir, on est servi, on repart heureux et repus, presque un peu gavé, comme après un repas trop lourd, mais tellement bon...
Excellente comédie. Jusque là, j'avais été plutôt déconcerté par le burlesque d'Emir Kusturica, mais ici, j'ai été complètement emballé par cette histoire loufoque de ce petit paysan qui doit remplir trois promesses données à son grand-père. Il y bien sur quelques lourdeurs dû aux incessantes blagues, mais c'est une comédie pleine d'humour et de fraicheur.
J'aime le monde joyeusement bordélique de Kusturica, ça grouille de vie et de musique, c'est du bonheur à l'état pur ! Mais je n'ai pas mis "excellent" car M. Kusturica se plait dans la débauche ; de même que dans "Le temps des gitans", la prostitution allait bon train, dans ce film il insiste et se lâche dans l'immoralité et ça m'a gênée M. Kusturica. Ceci dit c'est un film très bon, pas autant que "Chat blanc, chat noir" mais jubilatoire. Merci.
Encore une fois le cinéma de kusturica est un cinéma bonne humeur avec un peu de surprise et un univers projetant des cliché serbe de manière caricatural créant un film au cause noble et aux ton décalé . Ici Emir est tous simplement moins bon le ton loufoque est toujours bien maîtrise et il rend même le film attrayant malgré tout le film dévie sur le second plan et les enjeux de ce film sont moins intéressante voir même lente..
Mais Bon je pense que je me suis retrouvé face un bon film mais on s'attends a plus après chat noir / chat blanc OU La vie est un miracle.
Emir Kusturica nous offre un petit bol d’air plein de gaieté et de joie de vivre. Il nous raconte l’histoire singulière d’un jeune adolescent qui va partir à la ville pour vendre Cvetka, sa vache, acheter une icône religieuse et un souvenir. Et enfin, il doit trouver une épouse avant que son grand-père ne décède. Le scénario nous emmène dans les délires du réalisateur avec une galerie de personnages loufoques mais aussi très attachants. Un film indescriptible avec son scénario improbable mais à découvrir pour sa réalisation et ses jeunes acteurs. Kusturica n’a pas oublié qu’il était musicien, quelle bande son magnifique à l’image de ce film : un vrai moment de bonheur.
Dans la droite lignée de Chat noir, chat blanc, Emir Kusturica vient de réinventer la comédie à l'italienne... façon Serbe ! Cette petite perle délirante et drôle suit les aventures rocambolesques d'un jeune campagnard que son grand-père a envoyé à la ville afin de trouver une femme. Dans son périple, il croisera un homme-canon, des truands patibulaires, deux frères déjantés et une magnifique jeune femme brune ! Farce irrévérencieuse et pleine de malice, Promets-moi nous entraîne dans un univers délirant sublimé par une musique entraînante qui réjouit le coeur ! Kusturica ose tout, sans peur de l'outrance et du mauvais goût, et ça marche ! Son récit file à toute allure, préférant l'excès à la mièvrerie, jusqu'à un final explosif et musical, entre mariages et funérailles. On quitte la salle à regrets, le cœur joyeux et le sourire aux lèvres. Allez, Promettez-moi... de courir le voir !
Jugé à tort comme étant le film de trop d'Emir Kusturica, "Promets Moi" demeure une délicieuse fable loufoque même si le côté poétique des précédents films du cinéaste serbe y est moins appuyée. L'histoire raconte le voyage initiatique d'une jeune garçon, Tsane, qui vit dans un village autharcique avec son grand-père et son institutrice. Un jour, il se voit confier la lourde tâche de se rendre en ville afin d'accomplir trois choses: rapporter une idole de St Nicolas, un souvenir et une femme! Même si le scénario donne une impression de rengaine, Kusturica s'arrange de fort belle manière afin de donner vie à ce beau monde, tout d'abord par la musique tzigane omniprésente. Ses autres films étant grandement influencés par le monde et la musique gipsie, "Promets-Moi" ne déroge pas à la règle. Présence de personages loufoques, de situations rocambolesques, et de fanfares jouant non-stop lors des situations les plus opportuns, on pourrait tout de même se demander si Kusturica n'a pas du mal à renouveler son univers, aussi unique et plaisant soit-il. Ce manque de renouvellement nuit malheureusement au film. On assiste à du Kusturica, avec des plans travaillés, une mise en scène lêchée, mais avec quelque idées provenant de ses autres films comme "Underground" ou "Chat noir, Chat blanc" réutilisés. C'est dommage... Mais bon, ne crachons pas sur le poisson car "Promets-Moi" reste un film de qualité, plaisant à regarder et qui redonne le sourire même au type le plus dépressif de l'univers. Un film joyeux et léger avec une poignée d'acteur qui contribuent avec talent à ce conte moderne et déjanté.
Ma réaction à chaud dès ma sortie du ciné : déjanté, assourdissant, épuisant. Evidemment avec Emir faut pas s'attendre à autre chose, mais à ce point là! Le principal souci de ce film c'est que ses qualités sont paradoxalement ses défauts : Il y a de l'énergie mais finalement beaucoup trop, il y a de l'imagination finalement limitée, en fait on se lasse de tout assez vite car tout est utilisé dans l'excessif. C'est un film qui fonctionne comme un feu d'artifice : Y a du bon y a du mauvais, et il y a un bouquet final! Mais je n'aime pas les feux d'artifice! En plus la trame ressemble à son précédent film, du coup c'est sans surprises. Il serait donc bon monsieur Kusturica de passer à autre chose, car l'époque "Le temps des gitans" est très loin. Et mon dieu que c'est vulgaire, et réac par dessus le marché. Beurk.
Que tous les cinéastes regardent une fois ce flamboyant Kusturica pour prendre une seule leçon : le rythme. Pas une seule baisse de régime dans cette fable onirique au-delà des mots: Un grand film délirant, un beau bordel inventif foisonnant. Et la révélation d'un acteur serbe, c'est pas tous les jours!