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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 juin 2009
Au départ je ne sentais pas trop le film pressentant déjà les tentatives de fuites idiotes, on y a un peu droit mais c'est accessoire par rapport aux excellentes prestation des acteurs et au portrait très recherché de ce psychopate qui change de l'habituel boucher de service au QI surdeveloppé.
Un bon huis-clos. Les personnages manquent peut-être un peu de profondeur mais le jeu d'acteurs met bien en valeur l'ambiguïté de la situation et du sentiment amoureux. Le jeune homme rappelle évidemment la folie hitchcockienne. Sans la dévoiler, la fin change des fins classiques (remarquez que je ne dis si le film finit bien ou mal), ce qui fait du bien.
Un duel psychologique glaçant. Je trouve la performance de Terence Stamp incroyable. Tout le film est sombre et avec un final est particulièrement noir et immorale, les dialogues intense et malin. La réalisation est feutrée et froide.
Un classique du genre. Excellente mise en scène, dans ce thriller à huit clos avec une fin qu’on n'attend pas du tout. Terence Stamp (surprenant dans son rôle, un grand acteur. Il a été récompensé par le prix d’interprétation du Festival de Cannes) et Samantha Eggar (elle est belle et talentueuse, dans le rôle de la jeune fille kidnappée, il a reçu le Golden Globe de la meilleur actrice). La musique de Maurice Jarre est magnifique et colle parfaitement au film.
Magistral. Une atmosphère angoissante, une mise en scène sobre mais remarquable, les plans magnétiques sur le beau Terence Stamp et sur la magnifique Samantha Eggar qui incarnent des protagonistes très intéressants... le tout sur une musique du grand compositeur français Maurice Jarre qui nous quitté récemment.
Film assez culotté de Wyler, loin du blockcuster type Ben-hur. Le plus grand mérite du film, au-dela de l'interprétation impeccable et de la mise en scène fluide, c'est le refus de quitter les personnages pour un thèse (genre syndrome de Stokholm), tout en nuançant leur relation de façon crédible. Il faut reconnaître que Wyler et les deux acteurs ont bien du mérite à nous intéresser deux heures durant avec une base scénaristique aussi fine. Les personnages auraient sans du doute pu être encore plus approfondis, mais la romantisation et le fantasme de la jeunesse de Doillon me semblent moins pertinents que la fascination de Wyler pour ce personnage qui paraît fou parce qu'il s'est recréé un monde, dans lequel la femme qu'il aime tant va finalement le décevoir. On le prend naturellement pour un fou, mais beaucoup de choses laissent penser le contraire. Finalement, ce personnage existe plus que jamais aujourd'hui, où des gens choisissent d'aimer un personnage de fiction. Fuite de la réalité pour ne plus être rejeté, ou alors rejet d'une réalité qui n'a aucun autre intérêt que flatter ceux qu'elle désigne comme supérieurs?
J’ai enfin pu voir L’Obsédé depuis le temps que je souhaitais le découvrir et mon attente est couronné par un grand plaisir car j’ai trouvé L’Obsédé remarquable en tout point ; une atmosphère étrange et séduisante, des acteurs à fond dans leur rôle en particulier Terence Stamp à la fois troublant et inquiétant (un peu de pitié aussi pour lui lorsque l’on voit comment on le traitait sur son lieu de travail) quant à la charmante Samantha Eggar elle est très touchante, accompagné tout cela d’une magnifique de B.O. de Maurice Jarre. Intelligent et subtil William Wyler met en scène cette histoire avec beauté et sait utiliser les moments de silence à merveille (le début est très prenant). Du cinéma trop rare.
Un film intéressant qui traite différents sujets avec intelligence, et qui est interprété avec talent par Terence Stamp et Samantha Eggar. Un homme rejeté et mal dans sa peau fantasme sur une femme qu'il finit par kidnapper. Leur relation passe par tous les stades, abordant plusieurs thèmes avec suffisamment de finesse pour nous tenir en haleine. Qui détient réellement le pouvoir en pareil cas ? Qu'est-ce qui est universel, qu'est-ce qui ne l'est pas (cf. par exemple la discussion au sujet de la toile de Picasso)? L'amour peut-il tout justifier, comme le prétend le personnage masculin ? Côté critiques, le film a tout de même vieilli et traîne parfois un peu. La mise en scène est soignée, même si elle aurait pu servir encore mieux l'intrigue. Un bon film, dont le final fait froid dans le dos et rejette l'habituel happy end salvateur.
William Wyler, alors en fin de carrière au milieu des années 60, a eu le mérite d'aborder un sujet audacieux pour l'époque comme s'il tentait de rejoindre la nouvelle génération des cinéastes américains d'alors, les de Palma, Coppola ou Scorsese. Mais Wyler aborde son sujet scabreux et troublant de façon trop lisse. Dommage, car le sujet est bon et Terence Stamp fascinant en tortionnaire à l'apparence tranquille. Sa partenaire manque par contre cruellement d'inspiration.
Classique du genre, ce film ( & au titre original davantage évocateur ; " The Collector " ) joue sur bien des choses, et en particulier sur le statut d'artiste de ce Freddie que tant de gens lui refusent - et en particulier cette jeune femme à la mentalité finalement assez " parvenue " sinon prétentieuse, préférant tellement son milieu...