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calamarboiteux
28 abonnés
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2,5
Publiée le 26 avril 2009
La difficulté de vivre de Federica, jeune femme riche dont le père va mourir. Ce film, dont de longues séquences sont tournées en italien, est très largement autobiographique. Bruni-Tedeschi campe une Federica ne sachant décider entre compagnon et ancien amant, ne sachant comment gérer son futur héritage, en conflit avec sa famille, se réfugiant dans ses souvenirs d’enfance et le rêve. L’œuvre fourmille de trouvailles intéressantes, et a quelque chose d’italien, de Fellinien même : fête foraine, jaillissement de souvenirs d’enfance, outrances, penchant pour le film à sketches. Les acteurs sont excellents. Bruni-Tedeschi sait montrer par petites touches l’enfermement de cette famille riche, son incapacité à comprendre ce que ce peut être de devoir travailler pour vivre. Mais le film est entaché d’un défaut : il n’a pas de progression. Ce n’est pas une question de montage, car celui-ci est souvent brillant, mais d’absence de choix clair entre film linéaire et film à sketches, et aussi de scénario : les problèmes posés au début le sont encore à la fin, donnant l’impression de redites. Par ailleurs, l’ensemble est extrêmement narcissique : l’héroïne s’apitoie sans cesse sur elle-même, et participe ainsi à l’enfermement qu’elle dénonce par ailleurs. On peut enfin regretter par moment une certaine vulgarité. Une œuvre originale qui mérite à ce titre d’être vue malgré les lacunes signalées.
Autobiographie de Valéria Bruni-Tedeschi, Il est plus facile pour un chameau peut dorénavant être vu davantage comme le premier biopic sur Carla Bruni, qui n'y tient pas spécialement le beau rôle. La jeune cinéaste pose ici les bases d'un cinéma personnel et inspiré qui, sans rien révolutionner, est rafraichissant et sincère. Un bon moment, surtout les délires visuels à l'image d'Yvan Attal interprétant I'm the man in the garden.
C’est avec un grand plaisir que j’ai revu ‘’Il est plus facile…’’ Le premier film de Valéria Bruni-Tedeschi met un peu de temps à démarrer, mais ensuite, quel plaisir ! Les acteurs sont tous excellents (à ce propos, mais qu’est devenu Anglade ?) Valéria B.T. a l’art de marier humour et drame, de titiller là où ça fait mal, famille et ego. Quelque soit l’apparente loufoquerie des situations, elles sonnent toujours justes, tout comme les dialogues. Elle nous invite sans fausse pudeur à s’amuser des névroses de son univers, vraisemblablement inspirées de sa propre vie. Mais elle se garde bien de toute complaisance. Son regard possède la dure acuité de ceux qui ne sont pas dupes du monde et des gens qui les entourent, mais qui malgré tout qu’elle les aime, et la vie avec. Que demande le peuple ?* ‘’ C’est vraiment autobiographique ?’’ Bien sûr que oui… et bien sur que non. Voici ce qu’elle en dit : ‘’Il y a le personnage de la mère, de la soeur, du frère et du père, les origines italiennes de la famille, j'ai rendu les choses assez transparentes, volontairement. J'aurais même pu garder mon nom, ça n'aurait rien changé, parce que je crois que le cinéma transforme les gens en personnages, les vies en histoires’’.
le film, deguisé à peine en fiction, a surtout une valeur documentaire..le personnage de C.Mastroianni (logiquement C.bruni) est simplement odieux, on comprends mieux pourquoi l'original est attiré par les bonshommes les plus répugnants de la planète !
Valéria Bruni Tedeschi n'arrive avec ce film,ni a émouvoir,ni a surprendre,ni a declancher le rire,ni a passionner,ni a captiver,ni a angoisser,ni a ennerver.Ce film n'arrive a ne rien provoquer,c'est une performence de voir un film sans ne rien retenir de se qu'il a été donner a voir pendant 1h40.Et c'est long 1h40 quand il ne se passe rien.Il va falloir apprendre beaucoups de choses a Valéria Bruni Tedeschi,avant de refaire d'autre film,car un film doit au moins avoir une trame narrative.Ce n'est pas le cas non plu ici,on assite a des scènes de vie.Qui ne sont rien,pour un film qui n'est rien.
une "autofiction", comme on dit en littérature, touchante et drôle. là où l'exercice de style aurait pu tourner au nombrilisme, quelques scènes en décalage total, pleines d'humour, créent la distance suffisante pour éviter au spectateur d'être embarassé par ce règlement de comptes familial. un film constamment sur le fil, porté par une formidable bande d'acteurs.
Un film peut-être intéressant pour la réalisatrice et ses proches, mais sans aucun intérêt pour nous, gênant quand il n'est pas simplement vide. Des personnages tous plus antipathiques les uns que les autres (la soeur hystérique et égoïste, le conjoint brutal et borné, la mère frivole, l'ancien amant velléitaire et lâche...), et des partis pris dont on sent qu'ils n'ont eu pour but que de faire plaisir à la réalisatrice (la moitié du film en italien), non de servir le film. Je n'ai rien contre Valeria Bruni-Tedeschi, je l'a trouve même sympathique et même sûrement sincère, mais son personnage fait naufrage dans le film, par une maladresse, une inaptitude à vivre qui tourne au ridicule, à la gêne permanente pour le spectateur. La façon qu'elle a de se faire gifler tout le long du film sans se révolter finit par devenir un running-gag, quand il ne devrait amener que le dégoût de ceux qui la brutalisent (le conjoint, le père, la mère, la soeur). Le film prend un peu de densité vers la seconde moitié, mais les thèmes traités sont usés jusqu'à la corde (le père qui va mourir, la fille qui ne se sent pas aimée par son père, l'héritage...) et la façon de les traiter ne les renouvelle pas vraiment. De nombreux passages sont d'un ennui prodigieux (la danse, les confessions), et le tout apparaît comme une tentative maladroite de faire un film intime, à l'italienne, genre déjà sur-utilisé par le cinéma italien et pas toujours avec bonheur. Dans le genre film sans scénario, avec des personnages livrés à eux-même, sans direction, ni cinématographie, ni de vie, Desplechin a fait mille fois mieux avec "Comment je me suis disputé...". Et ne parlons pas de Sautet... Ici, on a une tranche de vie, certes, mais ennuyeuse, qui ne nous donne ni à réfléchir, ni même à nous émouvoir.
2003, de Valeria Bruni-Tedeschi, avec elle-même et Chiara Mastroianni. Je ne me souviens plus si l’on a tenu 20 ou 30mn avant de se projeter un vieux Colombo…On a bien compris que la charmante jeune femme souffrait terriblement, que le malheur rongeait son âme, son cœur, bref, toute sa vie, amoureuse comprise. Et on était prêt à compatir. Puis, on a saisi qu’elle souffrait d’être « une pauv’ petite fille riche », qu’elle vivait cela comme une tare gravissime. En ce moment (août 2007)où l’Asie du Sud se noie sous les inondations, où un cyclone ayant balayé la Martinique, part plus loin attaquer les plus pauvres, où le Péloponnese est en flammes, avec, déjà 65 morts, où le Pérou compte ses morts par centaines après un violent tremblement de terre, où un petit garçon de 5 ans est violé dans un garage par un multirécidiviste qui vient de sortir de prison avec une ordonnance de Viagra…on s’est pincé pour s’assurer qu’on ne rêvait pas !!!Est-ce de la bêtise, du parisianisme, de la masturbation faussement intello du milieu artiste show business, ou tout ça à la fois ? Navrant, affligeant, insupportable, scandaleux. A quand une cellule psychologique pour aider les gosses de riches à supporter le poids de leur fortune ? Car, et c’est un vrai drame, il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux...
L'un des films les plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de voir. Il ne se passe absolument rien, mais alors rien du tout !!! Que des bavardages sans le moindre intérêt et la plupart en italien sous-titré. C'est le film français où l'on parle le moins souvent français. Moi qui ai horreur de voir des films en V.O. et qui ne fait un effort en ce sesns que pour les films exceptionnels... Pourquoi ne l'a-t-elle pas tourné en Italie ?
Les acteurs sont touchants et jouent justes... Mais on a l'impression qu'il n'y a pas de ligne de conduite, que tout est en roue libre. On n'arrive pas à s'attacher à Valeria, qui reste un peu trop sur elle-même sans un humour comme le ferait un Woody Allen. Un peu trop prétentieux et surtout, pour une soi-disant comédie on ne rit ... pas du tout !
L'excellente et troublante comédienne Valeria Bruni-Tedeschi passe pour la première fois derrière la caméra. Et elle fait coup double car non seulement son film, en grande partie autobiographique, est plutôt réussi, mais en plus, celui-ci lui permet d'excorciser ses démons et lui sert de véritable thérapie! Pas folle la guèpe!... Car à l'instar de sa soeur Carla, Valeria vient d'une famille de notables italiens mais peine à accepter sa condition de petite fille riche, déprimant au plus haut point de ne point être issue d'un milieu modeste... Sûr que ces problèmes futiles de grands bourgeois jamais satisfaits pourront en irriter plus d'un... Mais difficile de ne pas faire preuve d'empathie envers les divers protagonistes de cette famille... Certes, une bonne vingtaine de minutes auraient pu être aisément amputées de la durée totale du long-métrage, ce d'autant plus que la réalisatrice ne nous épargne pas les longueurs et quelques imperfections mineures... Fort heureusement, sans compter le talent d'une belle brochettes de comédiens, on assiste à des scènes souvent drôles, caustiques voire cyniques à défaut d'êtres émouvantes... Totalement désopilante, la scène finale vaut à elle seule le simple fait de suivre ce film jusqu'au bout... Une vraie bonne surprise qu'il vaut mieux déguster avec beaucoup de patience...
Un film pathétique, bourré de clichés (tous plus ridicules les uns que les autres: "les pauvres gentils travailleurs contre les méchants riches désoeuvrés"...). Des acteurs mauvais, un scénario égocentrique, une mise en scène d'un ennui mortel... Bref, toutes les qualités pour faire de ce film un vrai calvaire!