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landofshit0
278 abonnés
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0,5
Publiée le 28 janvier 2008
Valéria Bruni Tedeschi n'arrive avec ce film,ni a émouvoir,ni a surprendre,ni a declancher le rire,ni a passionner,ni a captiver,ni a angoisser,ni a ennerver.Ce film n'arrive a ne rien provoquer,c'est une performence de voir un film sans ne rien retenir de se qu'il a été donner a voir pendant 1h40.Et c'est long 1h40 quand il ne se passe rien.Il va falloir apprendre beaucoups de choses a Valéria Bruni Tedeschi,avant de refaire d'autre film,car un film doit au moins avoir une trame narrative.Ce n'est pas le cas non plu ici,on assite a des scènes de vie.Qui ne sont rien,pour un film qui n'est rien.
Je dois être opaque à ce film et à l'engouement qu'il a suscité chez certaines personnes. En ce qui me concerne, je trouve que Valéria Bruni Tedeschi a fait un film maniéré et prétentieux, qui est plutôt bien interprété dans l'ensemble.
Un bon gros navet qui tâche. Il ne se passe pas grand chose, à part les atermoiements de "l'héroîne". Ok, elle raconte un peu son histoire, mais que c'est chiant. A éviter absolument. J'ai d'ailleurs arrêter au bout de 45mn tellement c'était inintéressant.
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3,0
Publiée le 25 juillet 2010
Pour son premier long-mètrage en tant que rèalisatrice, Valeria Bruni Tedeschi s'attaque à l'autofiction à travers le cinèma: elle est ici des deux côtès de la camèra pour nous livrer les confessions d'une jeune fille trop "dorèe" dans un ètonnant numèro d'èquilibrisme! Dans de belles esquisses, le film emprunte son titre à une phrase de l'Evangile: "il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au royaume des cieux"...Les comèdiens sont excellents de Valeria Bruni Tedeschi à Yvan Attal en passant par Jean-Hugues Anglade, au cours d'une très belle scène durant laquelle il chante la chanson "Les marionnettes" de Christophe, avec une très belle voix au demeurant! Un film inventif...
Très bon film. Valeria Bruni Tedeshi a du talent; et si elle n'est pas vraiment belle, elle a beaucoup de charme. Le film ne plaira pas à tout le monde: on peut trouver qu'il ne s'y passe rien. J'ai beaucoup aimé: la réalisation est délicate et toute en finesse. L'interprétation de Valeria est superbe, très expressive. Chiara Mastroianni en fait trop par comparaison, mais c'est cohérent avec sa posture dans la famille ("Chiara Mastroianni, magnifique, sorte de caisse de résonance dans l'orchestre jamais accordé de cette famille à réinventer", Chronic'art). Un film à voir qui donne envie que Valeria BT poursuive sur cette voie.
Cette plongée dans l’intimité d’une femme et d’une famille revêt une dimension autobiographique et cathartique. La peinture de la complexité des relations humaines n’est pas inintéressante et la touche de dérision renforce habilement un désespoir latent, entre considération de la futilité de l’existence et inaptitude au bonheur. Mais l’ensemble, très focalisé sur le « moi » et ses névroses, très nombriliste, peut agacer et tenir à distance de toute empathie.
Valeria nous fait part de ses petits atermoiements personnels, et malheureusement on n'en à rien à foutre. En effet, comment s'intéresser à une petite enfant gâtée, fille de riche, bigote à ses heures, qui trouve le moyen de se plaindre parce qu'elle est née millionnaire? Il faudra lui expliquer qu'il y a pire comme problème, comme par exemple la faim dans le monde, la guerre en Irak, Fukushima et le sida. Et avec la crise financière, on a du mal à compatir avec sa douleur d'avoir un compte en banque plein à craquer. Si cela la fait tellement souffrir, elle n'a qu'à confier son fric à une ONG qui saura quoi en faire, dans la joie et la bonne humeur. En tout cas, pas ce film agaçant, plein de vacuité et de trous d'air, qui ne sert à rien.
Biographie de la famille Bruni sur le thème de la difficulté d'être riche. le scénario est bien ficelé. Les inserts d'animation sont-ils utiles? Incroyable comme la mère ressemble à carla Bruni en vieille.
Il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu disait la Bible. Le problème est que Federica est tellement riche qu'elle culpabilise sans cesse et s’empêche de construire sa vie d’adulte. Pour son premier long-métrage de réalisatrice, Valeria Bruni Tedeschi s’aventure dans un sujet rare, l’argent vécu comme une tare. Malheureusement l’ensemble des séquences semblent futiles ou du moins maladroites pour qui a connu de véritables ennuis dans sa vie. « Il est plus facile pour un chameau » est la comédie légère d’une femme perdue entre son prêtre confident, sa sœur dépressive, son père mourant, ma mère déconnectée de la réalité sociale et ses amants possessifs. C’est fantaisiste, mais anecdotique aussi. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Autobiographie de Valéria Bruni-Tedeschi, Il est plus facile pour un chameau peut dorénavant être vu davantage comme le premier biopic sur Carla Bruni, qui n'y tient pas spécialement le beau rôle. La jeune cinéaste pose ici les bases d'un cinéma personnel et inspiré qui, sans rien révolutionner, est rafraichissant et sincère. Un bon moment, surtout les délires visuels à l'image d'Yvan Attal interprétant I'm the man in the garden.
Les acteurs sont touchants et jouent justes... Mais on a l'impression qu'il n'y a pas de ligne de conduite, que tout est en roue libre. On n'arrive pas à s'attacher à Valeria, qui reste un peu trop sur elle-même sans un humour comme le ferait un Woody Allen. Un peu trop prétentieux et surtout, pour une soi-disant comédie on ne rit ... pas du tout !
La difficulté de vivre de Federica, jeune femme riche dont le père va mourir. Ce film, dont de longues séquences sont tournées en italien, est très largement autobiographique. Bruni-Tedeschi campe une Federica ne sachant décider entre compagnon et ancien amant, ne sachant comment gérer son futur héritage, en conflit avec sa famille, se réfugiant dans ses souvenirs d’enfance et le rêve. L’œuvre fourmille de trouvailles intéressantes, et a quelque chose d’italien, de Fellinien même : fête foraine, jaillissement de souvenirs d’enfance, outrances, penchant pour le film à sketches. Les acteurs sont excellents. Bruni-Tedeschi sait montrer par petites touches l’enfermement de cette famille riche, son incapacité à comprendre ce que ce peut être de devoir travailler pour vivre. Mais le film est entaché d’un défaut : il n’a pas de progression. Ce n’est pas une question de montage, car celui-ci est souvent brillant, mais d’absence de choix clair entre film linéaire et film à sketches, et aussi de scénario : les problèmes posés au début le sont encore à la fin, donnant l’impression de redites. Par ailleurs, l’ensemble est extrêmement narcissique : l’héroïne s’apitoie sans cesse sur elle-même, et participe ainsi à l’enfermement qu’elle dénonce par ailleurs. On peut enfin regretter par moment une certaine vulgarité. Une œuvre originale qui mérite à ce titre d’être vue malgré les lacunes signalées.
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1,0
Publiée le 20 octobre 2021
S'il est difficile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille il est encore plus difficile pour une femme riche avec peu d'idées de faire un bon film ou même un film décent. Cette étrange tentative d'autobiographie est dépourvue de toute valeur sociale ou cinématographique. On ne peut que supposer que Carla Bruni qui n'est pas connue pour son bon sens a eu assez de bon sens pour ne pas s'impliquer dans cette débâcle elle-même. Il semble pratiquement impossible qu'elle n'ait pas pu faire appel à des scénaristes ou des réalisateurs ou des gens compétents et créer un film ayant au moins un minimum de goût et d'intérêt pour le public....
L'excellente et troublante comédienne Valeria Bruni-Tedeschi passe pour la première fois derrière la caméra. Et elle fait coup double car non seulement son film, en grande partie autobiographique, est plutôt réussi, mais en plus, celui-ci lui permet d'excorciser ses démons et lui sert de véritable thérapie! Pas folle la guèpe!... Car à l'instar de sa soeur Carla, Valeria vient d'une famille de notables italiens mais peine à accepter sa condition de petite fille riche, déprimant au plus haut point de ne point être issue d'un milieu modeste... Sûr que ces problèmes futiles de grands bourgeois jamais satisfaits pourront en irriter plus d'un... Mais difficile de ne pas faire preuve d'empathie envers les divers protagonistes de cette famille... Certes, une bonne vingtaine de minutes auraient pu être aisément amputées de la durée totale du long-métrage, ce d'autant plus que la réalisatrice ne nous épargne pas les longueurs et quelques imperfections mineures... Fort heureusement, sans compter le talent d'une belle brochettes de comédiens, on assiste à des scènes souvent drôles, caustiques voire cyniques à défaut d'êtres émouvantes... Totalement désopilante, la scène finale vaut à elle seule le simple fait de suivre ce film jusqu'au bout... Une vraie bonne surprise qu'il vaut mieux déguster avec beaucoup de patience...