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Gérard Delteil
203 abonnés
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2,5
Publiée le 12 octobre 2018
La première partie, l'ascension d'un jeune commercial dans l'univers factice des parasites de la spéculation immobilière, est excellente. En revanche, la descente aux enfers et la plongée du couple dans la drogue, traîne en longueur et sombre dans le mélo. D'autant qu'on devinait plus ou moins cette évolution depuis le début. Dommage, car James Wood nous offre une fois de lus une prestation formidable et le charme de Sean Young ne laisse pas indifférent.
Un film qui est assez dramatique et qui est toujours en tension du début à la fin avec une montée en puissance et même un total emballement avec l'arrivée de la cocaïne dans ce couple. Grandeur et décadence, descente aux enfers pourraient être les sous titres de cet immense gâchis qui inexorablement va détruire le rêve de ce beau couple et chacun de ses membres, le tout au milieu de l'argent facile d'un capitalisme débridé et décomplexé. James Woods est formidable et arrive à devenir haïssable par tant d'occasions ratés, faux pas et surtout ses excès par sa dépendance à la cocaïne qui au lieu de l'aider comme il le pense, le détruit. Sean Young est sublime, troublante, aimante mais aussi ambiguë dans son comportement car elle n'est pas seulement victime en s'accrochant à la vie de rêve même décadente que lui procure la richesse et la vie dans un certain cercle. Un excellent film mais finalement très sombre.
The Boost n'est pas un mauvais film mais il lui manque un supplément d'âme et une réalisation qui transcenderait le tout à l'image d'un James Wood excellent de bout en bout contrairement à Sean Young qui donne toujours l'impression de jouer un robot qui joue une humaine.Cette longue descente aux enfers pour un yuppie et sa compagne bouffé par la came allant jusqu'à tout perdre nécessitait plus que ce qu'offre Harold Becker en terme d'immersion ou juste de tripe et c'est tout ce qui fait la différence entre un film tiède et un film puissant.