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    Les Clowns
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    Cineseba
    Cineseba

    44 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2021
    « Le film « Les clowns » est une étonnante palette documentaire sur les différents styles et personnalités des clowns. Le réalisateur Frederico Fellini a voulu rendre hommage aux clowns qui ont bercé son enfance. Il était attiré, fasciné par le cirque. Il se souvient de ses premiers contacts aux clowns qui ne le faisaient pas rire, ils l’effrayaient même car ils le rappellent les gens du village qu’il a vus dans la vie quotidienne, la rue ou les bars à cause de leurs visages monstrueux, leurs gags absurdes et bizarres pour lui. Il a fini par comprendre que les clowns n’étaient pas des bouffons vulgaires, des malades, des alcooliques. Son analyse sur l’art du clown et leurs différentes personnalités est intéressante. Pour lui, c’est une caricature sociétale qui ose à déformer l’image de l’humanité.

    Dans le film « Les clowns », il tourne avec son équipe de tournage, il se rend aux cirques en Italie et en France, il rencontre des clowns célèbres qu’il a vus dans sa vie. C’est une sorte du voyage nostalgique pour lui ! C’est aussi un hommage de sa part, envers les clowns qui l’ont influencé dans son parcours artistique. C’est grâce à eux qu’il est devenu réalisateur des films à spectacles. Il faut dire tout de même que le film « Les clowns » est complexe et difficile à suivre car il y a beaucoup d’informations en un court instant, en plus avec les clowns ne me sont pas très connus ! Le rythme des informations sur les différents clowns est très accéléré, qu’il faut certainement revoir ce film pour mieux repérer et comprendre les choix du réalisateur Frederico Fellini. Ce qui est intéressant, c’est qu’il a pu montrer Une prisme des personnalités et des styles des clowns, qu’ils soient exagérés, grotesques, blagueurs, outrageants, francs, gentils, beaux ou joueurs ! A cette époque, dans les années 70, Frederico Fellini a une vision pessimiste sur l’avenir du clown : Il mourra ... il regrette beaucoup les talents des anciens clowns, disparus ou partis à la retraite ... Enfin, la dernière séquence de 8 minutes qui réunit plusieurs clowns différents qui dansent, qui courent autour de la piste circulaire, qui font les faux chevaux, les pompiers pour célébrer la mort du clown ! Une apothéose ou quoi ! Un foutoir’ un bordel organisé entre les clowns ! C’est à la fois beau et impressionnant à voir ! Je compte le revoir pour prendre le temps de connaître chaque clown que Frederico Fellini a cité ou rencontré ! J’ai bien aimé malgré la complexité du film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2020
    Le cirque : obsession profonde chez Fellini, c'est un milieu qui a donné à son cinéma d'éternelles touches bouffonnes et qui est à l'origine de son œil particulier pour les visages. À travers toute sa filmographie, le réalisateur a maquillé de lumière ses personnages comme des combinaisons récurrentes de clown blanc et d'auguste, mais d'où vient cette inspiration ?

    C'est la réponse qu'apporte ce mocumentaire, partant de l'année 1970 (où le cirque était déjà considéré comme moribond) pour arriver à l'enfance du réalisateur. On y découvre que son affection pour les arts du chapiteau n'a pas été immédiate : le cinéaste en puissance fut de prime abord effrayé, dit-il, par ces gags absurdes et ces visages effrayants où il reconnaissait l'expression de certains personnages, bien réels, parmi lesquels il a grandi.

    Pour lui, les clowns ne sont pas une exagération : ils ont été la translation de son premier univers en celui qu'il nous a ensuite transmis par la caméra, le médium grâce auquel il a pu toucher des esprits pour qui son bestiaire humain n'a été que pure invention – Les Clowns nous révèle que non, et en cela, c'est une œuvre plus que biographique : elle est intime.

    Puisant dans la dérision du cirque un antidote à l'hypocrisie fasciste, Fellini a approché l'âge adulte grâce à ce monde burlesque où l'on pouvait se permettre d'en faire trop pour ne rien dire. Il a traduit sa peur d'enfant en une autre plus inquiétante, adulte : l'abysse que creusent les clowns entre signifiant et signifié, le gouffre derrière la puérilité du quotidien que le fait d'aimer le cirque semble exorciser – ou semblait du moins, avant que le rythme de vie occidental ne colmate ce gouffre avec du ciment et fasse tomber les clowns dans un début d'oubli.

    Cette transformation, Fellini l'évoque avec un regret à la fois sérieux et taquin, n'hésitant pas à prendre un seau sur la tête au moment d'expliquer le message que son film veut faire passer. Bref, il assume le rôle de l'auguste et du clown blanc à la fois tel un monsieur loyal… à ses origines, qui préfère se plaindre créativement qu'ouvertement des temps qui changent. Et finalement, quel genre est plus clownesque que le mocumentaire ?

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Un bel hommage à un monde et à un métier qui disparaissent, le cirque et les clowns. Federico Fellini commence par des souvenirs d’enfance, puis se montre lui-même et son équipe mener une recherche et une enquête sur les grands clowns du passé. Dans ces deux registres, une vraie émotion, empreinte de nostalgie, se dégage. Et l’on reconnaît à maintes reprises l’univers et la touche si personnels du maestro. On regrette toutefois que les deux longues scènes délirantes peuplées de clowns le soient un peu trop, une musique (entre autres) de Nino Rota moins subtile et sensible que d’habitude, et un certain manque de moyens dans la production de ce téléfilm, bien au-dessous au final des grandes œuvres du maître.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2019
    Pour saluer le monde des clowns qui ont bercé son enfance et lui ont donné le goût du spectacle puis du cinéma, Fellini joue à la fois du mode fictionnel et documentariste dans une espèce de voyage sur le retour. Il nous rappelle ce que fut l’amuseur du cirque, ses contraintes et son évolution. Il s’attarde particulièrement sur la France , le pays du cirque dit-il et traduit toute cette nostalgie par une verve coloré et chatoyante, une musique de mirliton, qui n’avait pas encore de nom car elle allait devenir une musique de cirque . C’est particulièrement sur le final, grandiose et magique, que le réalisateur jette une passerelle avec ce qui sera le ferment de son cinéma à lui. Un univers de fantaisie et de fantastique où le rêve s’accroche irrémédiablement à la vérité, plus qu’à la réalité L’une des définitions de la poésie me semble-t-il, en tout cas celle que le réalisateur nous donnera souvent au cours de son périple cinématographique.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Federico Fellini remonte le temps et se remémore ses souvenirs d'enfance où il était fasciné et subjugué par le cirque et les clowns. Tourné sous forme de docu-fiction, il s'intéresse à la partie magique et fantasmée du cirque, là où on peut aussi y faire un lien avec son cinéma.

    Sans que ce soit totalement transcendant, on se retrouve tout de même immergé dans l'histoire du cirque ainsi que sa vision par le cinéaste italien. D'ailleurs les parties les moins intéressantes, dont certaines sont même un peu plombantes, sont celles où il fait intervenir divers spécialistes pour évoquer le cirque, les clowns ou encore leurs évolutions et les différences entre ceux-ci. Elles ne sont pas forcément mauvaises, elles peuvent même être pertinentes mais elles cassent clairement le rythme.

    Par contre, l'oeuvre prend tout son sens lorsqu'il délaisse les interventions et les dialogues, nous plongeant dans l'univers du cirque et mettant en scène ses fantasmes et rêves, parfois sous forme d'un joyeux bordel ! Il crée une ambiance presque fantastique et laisse les images retranscrire ses pensées, parfois avec poésie pour finalement mêler réel et imaginaire, montrant la folie et l'illusion. Il arrive à faire partager sa fascination pour le cirque et les clowns, faisant même parfois ressortir l'émotion des enjeux.

    Ce voyage dans le temps, et dans le cirque, permet aussi à l'auteur de La Dolce Vita de mettre en place une ambiance assez étrange mais aussi une certaine mélancolie. Il montre les clowns sous toutes leurs formes, qu'il soit heureux ou triste, montrant aussi une mort et un éloignement toujours présent, jusqu'à une dernière séquence parfaite, à la fois belle et émouvante. Il joue aussi merveilleusement avec les couleurs, et enfin bénéficie de la sublime partition de Nino Rota (enfin, comme toujours !).

    Si Les Clowns se montre un peu trop inégal, notamment vis-à-vis des séquences d'interviews, l'oeuvre prend tout son sens dès lors que Fellini met en scène sa vision du cirque, à la fois triste, émouvante, bordélique ou encore fantasmée.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Bel hommage au cirque et à ses clowns, à leurs rires et à leurs peines, à leur universalitè et à leur place qu'ils ont dans la sociètè et dans le monde! Federico Fellini eut une enfance qui devait marquer profondèment sa sensibilitè! Adolescent rêveur, sensuel et imaginatif, il ètouffait dan sa petite ville provinciale; un jour, il parvint à s'èchapper de chez lui pour s'enrôler dans un cirque, dont le spectacle le fascinait, et auquel il rendra hommage bien des annèes plus tard dans "I Clowns" qu'il rèalisa en 1970! Chez Fellini, le sentiment de mort est visualisè (une fois n'est pas coutume) d'une manière plus explicite par le thème de l'enfant qui s'èloigne, gènèralement traitè dans les ultimes scènes du film! Citons par exemple ce regard èmerveillè de l'enfant rèveillè par le surgissement pour ne pas dire l'èrection du chapiteau! Un Fellini rare car oubliè un peu de tous avec en guest star Anita Ekberg, Pierre Etaix et les Fratellini qui jouent ici leurs propres rôles! La musique de ce voyage nostalgique (et très fellinien) est èvidemment composèe par Nino Rota...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Magnifique voyage dans les imaginations de l'homme. Des individus liés à la folie, à leurs folies. Des individus qui se questionnent, qui se positionnent sur la toile de la sincérité, de l'amour, du rire.
    Les clowns sommeillent en chacun de nous mais n'osent se libérer des chaines de nos sociétés. Les clowns ne sont que nos propres démons. Les clowns comme leçon de vie.
    Le clown est mort ! Vive le clown !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Magnifique tout simplement, une poésie d'une grande beauté et un hommage rempli de fraicheur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juin 2010
    Film peu connu de Fellini, et pourtant, quel film. Ici, Fellini partage sa fascination pour le monde du cirque et notamment, celui des Clowns. Un petit chef-d'oeuvre sans prétention et émouvant !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2010
    Interesting, tough a bit old-fashioned.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2009
    Etrange cinéaste que ce Federico Fellini, qui mine de rien réussit régulièrement à nous étonner, et ce même avec des oeuvres nettement moins connus que "La Dolce Vita" ou autres "Amarcord". Pourtant, même si ces "Clowns" peuvent parfois paraître un peu lents et les entretiens d'intérêt inégaux, nul doute que Fellini sait donner à son oeuvre une saveur toute particulière, ne serait-ce que dans sa manière de "rénover" le documentaire. En effet, au-delà des superbes couleurs que le réalisateur réussit régulièrement à trouver, c'est la manière dont il a construit son film, entre docu et fiction, rêves d'enfants et interviews rigoureux que l'intérêt est le plus grand. Si bien que loin d'être un simple documentaire, "Les Clowns" sait aussi être une oeuvre marquant et même assez touchante, paradoxalement peut-être l'une des plus personnelles de son auteur. Une belle réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 novembre 2008
    Un film assez moyen, Fellini enterre les clowns, ils ne les aimaient pas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 novembre 2008
    Malgré des scènes de clowns magnifiques, dont l'humour naif et abracadabrant (dans le bon sens du terme) mérite qu'on s'y attarde, le film ne m'a complètement convaincu, et certaines scènes, bien qu'intéressantes au demeurant, m'ont paru un peu longues. Une réalisation soignée malgré tout, un brin nostagique (on s'en doute, vu le sujet abordé).La dernière séquence, quant à elle, est très belle et très émouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2007
    même s'il s'égare parfois dans un style docu un brin ennuyeux, Fellini enchante avec ses clowns foldingues, ses plans surchargés de gueules enfarinées et sautillantes où la joie de vivre n'est jamais trop loin de la mort... la galerie de personnages qui peuple son village natal vaut son pesant de cacahouètes... comme ce vieillard fin bourré au sourire angélique que sa femme ramène à la maison en brouette... un monde absurde où règne fou-rire, fanfaronnade, grimace en tout genre... univers passionnant qui aurait mérité une réelle histoire plutôt que ce collage pas toujours fameux de séquences inégales... mais le rire déteint et c'est bien là l'principal...
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