Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
7 512 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 9 juillet 2010
Premier volet de la saga (qui en compte actuellement trois), réalisé par Stuart Gordon (les deux autres seront réalisés par Brian Yuzna en 1989 & 2003, ce dernier étant producteur sur le premier opus). Pour l’occasion, Stuart Gordon adapte librement une des nouvelles du romancier fantastique Howard Phillips Lovecraft, à savoir Herbert West - Re-Animator. On obtient ici une Série B complètement déjantée, très très gore, résolument sanguinolente et totalement barrée. On a rarement vu cela au cinéma, dans le plus pure style que Basket Case (1982) & Brain Damage (1987). Re-Animator (1985) est à prendre au second degrés, voir plus, amateurs d’images trash où le sang coule à flot et les intestins s’envolent, ce film est fait pour vous. Ames sensibles s’abstenir, les autres, s’en amuseront à cœur joie.
Première et plus célèbre des réalisations de Stuart Gordon, qui s’est par la suite davantage penché sur l’écriture de scénario, Re-animator a su acquérir son statut de film culte grâce à son approche burlesque de ses situations les plus sanguinolentes, au point d’acquérir sur le genre de ces comédies gores une influence similaire à celle qu’avait pu avoir Evil Dead l’année précédente. L’ingéniosité des effets spéciaux (et en particulier le coup de la tête coupée) permet au film de plutôt bien vieillir et le réalisme que le scénario réussit à instiguer dans les relations entre personnages, eux-mêmes interprétés avec davantage de conviction de la plupart des héros de séries B fantastiques classiques, aide lui-aussi à rendre le spectacle intéressant à regarder malgré ses incursions constantes qu’il fait volontairement dans le domaine du grotesque.
Le sérum de réanimation n'est pas tout à fait au point ! "Re-animator" est un film culte pour son sujet de science-fiction horrifique. Un délire qui reflète bien ce cinéma de genre des années 80, dans la veine des David Cronenberg de cette époque comme "Scanners" ou "La mouche", ou encore des films comme "Society" ou "Vampire, vous avez dit vampire ?". C'est kitsch, mais ça fait voyager. Les petites expériences du Docteur West nous assure une bonne dose de ketchup !
Adapté de HP Lovecraft, Re animator propose de réelles séquences gores bien faites et Jeffrey Combs campe là un étudiant en médecine fort inquiétant. Le thème n'est pas nouveau (Frenkeinstein), il met l'accent sur ce qui peut arriver si la médecine est utilisée à mauvais dessein. On passe donc un bon moment même si je m'attendais à mieux car même la fin laisse un goût d'inachevé.
Ce film est à voir, mais le temps lui a fait subir une bonne claque, il lui faudrait un bon coup de seringue pour le faire revivre. C'est plus drôle qu'horrible, mais le scénario n'est tout de même pas très élaboré et les acteurs particulièrement mauvais. Culte.
Un bon petit film gore au scénario bien élaboré, sorte de Frankenstein modernisé. L'acteur Jeffrey Combs s'illustre particulièrement dans cet exercice où la folie finit par gagner tous les personnages.
A sa manière, ce film réussit l’exploit d’être aussi effrayant que la nouvelle de l’écrivain H.P. Lovecraft dont il s’inspire. Cette adaptation a longtemps été considérée par les amateurs comme le film le plus gore du cinéma. Le « Braindead » de Peter Jackson n’était pas encore passé par là. Le film révéla le réalisateur Stuart Gordon et l’acteur Jeffrey Combs. Ce dernier joue magnifiquement un jeune docteur froid et buté prêt à braver tous les interdits pour réaliser son obsession : faire revivre les morts grâce à un sérum fluorescent de son invention. Les scènes de lobotomies et la résurrection d’un chat ne sont rien à côté de la boucherie qui suit avec les macchabées devenus incontrôlables. Le contexte médical et scientifique intensifie les horreurs qui se déroulent sous nos yeux. Le summum étant atteint avec le professeur décapité dont la tête et le corps ont été « réanimés » séparément par Herbert West. On a juste envie de vomir lorsque la tête tranchée lèche le corps nue d’une jeune femme ! Le dénouement infernal, avec ses cadavres devenus fous et les intestins vivants qui saisissent notre jeune médecin, est très Lovecraftien. Le personnage de l’infirmier joué par Bruce Abott, fasciné par Herbert West, partagé entre le doute et la curiosité, est intéressant. Les dernières secondes du film sont émouvantes, terribles et (presque ?) sans espoir. Evidemment, le film s’adresse à un public averti. Côté technique, la photographie a perdu de sa superbe avec les années. Néanmoins, ce film devenu culte reste incontournable pour tous les amateurs.
Une série B sympathique et vraiment bien foutu pour l’époque. Re-Animator, c'est pas du grand art, mais c'est un peu foufou au niveau des idées et des effets gores et c'est pour ça que le film fonctionne plutôt bien. Car on s'ennuie pas, c'est comique, degueu...... et au final, le moment passé a regarder ce film et tout sauf désagréable. La mise en scène est bonne, les effets spéciaux, vraiment rien a dire dessus, bien sur qu'ils ont pris un coup de vieux mais ils restent cool, mais par contre les acteurs sont pas terribles, mais leurs jeux rajoutent du fun, donc pourquoi ce plaindre ? Un film qui va plaire aux amateurs et aux fans du genre !
Un thème maintes fois utilisés que celui de redonner vie aux morts avec le célébrissime Frankenstein. « Re-Animator » est un Frankenstein plus gore, plus violent, plus audacieux peut être. Des effets spéciaux et des maquillages cheaps qui fonctionnent cependant très bien. Mais là ou le bas blaise c’est lorsqu’on aborde le scénario qui n’est franchement pas génial. Ça tourne en rond en même temps on entre dans la folie du scientifique qui n’a pas essayé telle ou telle chose mais cela devient vite lourd. Réanimer des morts soit pour « raison scientifique » soit pour « raison affective » ! Mouai bon, on a vite fait le tour ! « Re-Animator » ayant bénéficié d’un scénario plus aboutit aurait pu avoir sa palme auprès des masters gores !
Film culte qui nous aura tous impressionné mais surtout fait beaucoup rire. J'ai encore passé une soirée hilarante récemment c'est pourquoi je le recommande à tous les amateurs de ce genre si mal exploité à notre époque...
Lunivers lovecraftien a inspiré quantité de longs-métrages. "Re-Animator" est peut-être le plus fameux dentre eux pour linstant. Scientifique rigoureux et disciple du docteur Gruber, Herbert West (Jeffrey Combs) arrive aux Etats-Unis. A la faculté de médecine Miskatonic, un conflit intervient très rapidement avec son professeur, lantipathique docteur Hill (David Gale). En effet ce dernier sest fait une spécialité de sapproprier les théories et travaux de ses confrères pour en retirer gloire et célébrité ! West compte dailleurs bien lui prouver le côté archaïque de ses certitudes sur la mort du cerveau. Après une injection du sérum quil a mis au point, les macchabées se relèvent ! Chochottes sabstenir, ce long-métrage regorge didées aussi écurantes quétonnantes. Pour ne rien gâcher, les effets spéciaux sont convenables (à une ou deux exceptions près). A partir dun scénario ambitieux et de qualité, Stuart Gordon réalise un très bon film dhorreur. Même laspect sentimental fonctionne honnêtement entre Daniel Cain et Megan, la jolie fille du doyen Halsey "dont le charme subjugue tous ceux quelle approche et que tous les hommes rêvent davoir pour femme". Bien que ce soit West lapprenti sorcier qui commette des expériences interdites, le spectateur se range rapidement du côté des héros tant les pontes de lhôpital (Alan Halsey et Karl Hill) se montrent méprisants envers eux et lavancée des connaissances Jaime bien le thème musical. Le seul reproche que je formulerai sera finalement le jeu moyen de la plupart des comédiens (en plus lactrice qui joue le docteur Harrod est sacrément moche :p). On retrouve un certain Brian Yuzna comme principal producteur. Celui-ci deviendra metteur en scène quelques années plus tard avec notamment à son crédit les deux suites ("Bride of Re-Animator" en 1989 et "Beyond Re-Animator" en 2003). Pour les cruelles expériences effectuées sur le chat de Daniel, "Re-Animator" a reçu lapprobation du CCC (Comité Contre les Chats).
Joyau de l'horreur Eighties, Re-animator s'éloigne de Lovecraft comme pour mieux se rapprocher d'un délire gore et déviant avec un Jeffrey Combs qui a là le rôle de sa vie. Un film Culte par excellence pour ceux qui comme moi on été bercé dans leur adolescence par ces monuments du cinéma d'horreur, devenu depuis des classiques (The thing, Evil Dead, Re-Animator).
Un film d'horreur abordant ce que tout scientifique rêve de faire depuis Frankenstein mais ça ne se passe jamais bien. Et là, le gore est au rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Jeffrey Combs trouve le rôle de sa vie.