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Bobbylatope1
9 abonnés
64 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Filmé dans des décors d'une ville déprimante (Détroit) ou violence et drogue font partie du quotidien de chacun, Narc réalisé par le génial Cal Caviezlel, est sans aucun doute l'un des meilleurs polars de l'année 2003. Narc est une réussite grace notament à sa réalisation qui se tourne d'avantage vers le style reportage (L'introduction avec un plan séquence de 5 minutes caméra à l'épaule est sublime) que vers le style action basique. A travers Narc, on retrouve quelques références et similitudes, notament à Traffic pour la photographie et Training day pour les dialogues. Narc est donc exellent dans sa conception et aussi dans l'interprétation de Ray Liotta plus vrai que nature en flic violent. :)
Un très bon film policier servit par de bons acteurs. Ray Liotta est particulièrement bon. Le scénario de complexité moyenne est dense et réserves quelques surprises. Le rythme de la narration est bien maîtrisé même si je trouve cette dernière un peu hachée. Il y a du James Ellroy dans tout cela.
Peut-être n'ai-je pas mis assez de conviction dans le visionnage de film, mais je n'ai vraiment pas accroché du tout. C'est vrai que le personnage de Jason Patrik est plutôt sympathique, mais la réalisation est vraiment grossière et commence très vite à nous dégoûter du film. On débute par une poursuite à pied tournée caméra à l'épaule qui donne vraiment envie de vomir (certains m'ont dit que ça faisait au contraire plus réaliste, à vous de juger...). En plus de ça, on doit subir pendant tout le film un filtre bleu très grossier qui relève plus du manque de goût que de l'effet de style. Moi j'ai très vite décroché, surtout que l'histoire est finalement assez banale, et qu'elle n'est tout compte fait que prétexte à une succession de scène brutales dans un environnement malsain. Certes, ça peut se regarder sans crier au meurtre, mais il y a dans le genre, des films beaucoup plus aboutis et qui méritent, eux, le détour.
Mouais... Ce film ressemble étrangement à Rush avec le même Jason Patrick. Il s'agit d'un enième film sur les flics américains camés et ripoux. Bref pas de quoi casser 3 pattes a un canard. L'ensemble est correct. A voir en DVD locatif chez soi!
Voilà, Friedkin peut dormir en paix, il a son succésseur, et je prie pour connaître le reste de son oeuvre. De la mise en scène à la direction d'acteur, en passant par la passion qui l'a porté pour finir son film dans des conditions budgétaires ultra sérrées, Mister Joe méritent plus que votre attention, il mérite votre respect. Car bien plus qu'un simple policier nerveux, c'est une déclaration d'amour à cette période bénie des 70's qui semblait jusqu'à présent ne jamais renaître de ses cendres. Juste un détail: Carnahan parle souvent de " French Connection " pour trouver un parallèle à son oeuvre. Pour ma part, je le placerais plutôt au côté du gigantesque et méconnu " Police Fédéral LA " du même Friedkin. La noirceur, la brutalité, et l'évidente revisite de ce que nous nommons tous " la morale "... Alors merci. A Ray Liotta, Popeye et Chance à la fois ( Oak... le chêne, quel nom ! ), à Jason Patrick, et à vous, Mister Carnahan, que votre carrière ne connaisse jamais le déclin de notre grand mais fourvoyé William...
Un film peu original, des acteurs moyens, une histoire trop facile à prévoir, et surtout un policier qui N'ARRETE JAMAIS DE PARLER FORT PENDANT TOUT CE FILM. Ca peut tapper sur les nerfs...
Une étoile pour la mise en scène. Une étoile pour l'interprétaion. Une étoile pour le scénario. Une étoile pour la photo. Une étoile pour.... Ah mince, on ne peut en mettre que quatre !!!
Un polar aux (bonnes) influences Friedkiniennes (French connection, Police Federal L.A.) sans aucun doute. Influences qu’on retrouve non pas tant au niveau de la mise en scène, brillante, mais plutôt dans l’ambiguïté morale qui caractérise les personnages. Celui de Ray Liotta notamment, renvois aux « héros » violents et torturés qu’affectionne Friedkin. Le final, grandiose, et ses multiples changements de point de vue, achève de dissoudre les frontières entre le bien et le mal. Un film sans manichéisme aucun, de plus en plus rare dans le cinéma américain contemporain.
Assurément un bon polar ! 2 personnages principaux très charismatiques et très bien interprêtés, avec un scénario bien foutu et bien filmé. Le film est assez sombre et aurait mérité plus d'entrées lors de sa sortie au cinéma.
Les quartiers chauds de Détroit sont vraiment chauds dans ce polar urbain et musclé, où les acteurs sont excellents et l'atmosphère on ne peut plus réaliste. Joe Carnahan filme de main de maître cet univers miserable et sanglant, avec un Ray Liotta littéralement habité par son personnage.
Un film sans prétention. Les acteurs surprenants, un réalisme étonnant participent à l'équilibre d'un "Narc" un peu creux, à l'intrigue peut-être pas suffisamment approfondie.
Grosse surprise pour ce film que je présentait déjà comme un polar américain que l'on pouvait qualifié de nanar policier type Derrick. C'est le contraire. Narc s'impose comme un excellent polar qui retourne sur les traces d'Usual Suspect. En effet, en plus de posséder une intrigue captivante, Narc possède un coup de théâtre plutôt correct pour ce genre de film. Même si les scènes de dialogues sont souvent longues, certaines scènes restent mythiques comme la scène du type qui a le pénis brûlé (excellent interprétation au passage pour des dialogues très drôles). Bref, ça ne tire pas de partout, ça ne fait pas des théories à la con, ça ne tombe pas comme de par hasard sur le tueur dès la sortie du commissariat, ça ne possède pas une cinquantaine de suspects, ça n'emploie pas des acteurs sortis d'une longue traversée du désert après un succès dans la teen movie, et ça s'appelle Narc.
Tout simplement l'un des meilleurs polars de ces dernières années. Le film de Carnahan nous emmène avec talent dans la réalité sombre et urbaine offrant ainsi son meilleur rôle à l'étonnant Jason Patric, accompagné avec Ray Liotta qui confirme une nouvelle fois qu'il est bien l'un des meilleurs acteurs du moment.
Un polar qui n'est pas pareil que les autres polars, car il est plus noir, peut-être plus réaliste, et parce qu'il nous montre comment un métier dont on ne parle pas souvent peut hanter notre vie. La mise en scène est magnifique, les acteurs jouent leur rôle à merveille, et le scénario est d'acier. Un polar implacable à ne pas louper pour les amatteurs.