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thethythy
19 abonnés
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5,0
Publiée le 13 septembre 2012
Un très bon film policier servit par de bons acteurs. Ray Liotta est particulièrement bon. Le scénario de complexité moyenne est dense et réserves quelques surprises. Le rythme de la narration est bien maîtrisé même si je trouve cette dernière un peu hachée. Il y a du James Ellroy dans tout cela.
Peut-être n'ai-je pas mis assez de conviction dans le visionnage de film, mais je n'ai vraiment pas accroché du tout. C'est vrai que le personnage de Jason Patrik est plutôt sympathique, mais la réalisation est vraiment grossière et commence très vite à nous dégoûter du film. On débute par une poursuite à pied tournée caméra à l'épaule qui donne vraiment envie de vomir (certains m'ont dit que ça faisait au contraire plus réaliste, à vous de juger...). En plus de ça, on doit subir pendant tout le film un filtre bleu très grossier qui relève plus du manque de goût que de l'effet de style. Moi j'ai très vite décroché, surtout que l'histoire est finalement assez banale, et qu'elle n'est tout compte fait que prétexte à une succession de scène brutales dans un environnement malsain. Certes, ça peut se regarder sans crier au meurtre, mais il y a dans le genre, des films beaucoup plus aboutis et qui méritent, eux, le détour.
En lorgnant sur les policiers dignes des années 70 tels "Serpico" et "Franch Connection", le réalisateur Joe Carnachan réinvente le polar urbain avec "Narc" et propose polar brut qui diverge du style hollywoodien toujours en vigueur. Lors de la poursuite d'un suspect, l'officier Nick Tellis abat accidentellement un nouveau né. Dix-huit mois plus tard, alors qu'il est sur le point de toucher le fond, rêvant sans cesse de sont acte passé, il se voit chargé d'élucider la mort du coéquipier du lieutenant Harry Oak. Pour son second long-métrage, Joe Carnachan rend hommage aux polars américains des 70's et réemploie les codes et l'esthétique propre au genre. La réalisation est impressionnante de maîtrise, la scène d'introduction filmée en caméra à l'épaule marquante par son côté tragique, accentué par un filtre de couleur gris aux couleurs froides. Sous son aspect documentaire, la caméra à l'épaule permet de rendre palpable les sentiments intimes des personnages. Le dynamisme et la nervosité du montage sont bluffants, la mise en scène glaciale et ténébreuse sublime l'enquête. En excluant tout empathie envers ses personnages, le réalisateur nous plonge de façon réaliste dans l'univers des trafiquants où les flics ne sont pas aussi bons et loyaux qu'on le croirait. L'ambiance poisseuse s'immisce progressivement, au fur et à mesure que l'on découvre l'identité de ces deux flics détruits par leur travail. L'intrigue est à la fois dense et complexe, réservant son lot de surprises lors d'un final intense où les révélations inattendues sont fracassantes. Le jeu d'acteur est irréprochable, Ray Liotta trouve le rôle de sa vie, métamorphosé physiquement pour mieux incarner un bad lieutenant charismatique aux méthodes expéditives. Ainsi, "Narc" est un polar d'une grande subtilité, troublant, émouvant, efficace et percutant qui fera date.
Changement de registre avec Narc, un pur film policier noir et intense. Dès les premières secondes le ton est donné : Images calcinées, glauques, appuyés d'une lumière âpres qui font de Narc un polar glaçant, surtout quand la caméra s’accélère dans une poursuite folle, intense au détour sanglant! Passé cette introduction choc, les 15min suivantes (les meilleurs du film) dresse le profil psychologique d'un flic abusé, plus doux qu'il n'y parait, intensément travaillé d'idées dépressive sur fond de très belles mélodies. Le profil de Jason Patric, touchant, convaincant, à l'image travaillé. Par la suite, c'est un scénario banal qui nous est présenté, limite ennuyeux faute d'un rythme haché, qui arrivé au bout d'une heure nous décroche de l'image poignante du départ. Ors, après installation des bases scénaristiques et présentation du flic nerveux qu'est Ray Liotta (rôle honorable depuis son ancien succès des années 90'), la vivacité monte d'un cran lors de la décente dans l'ancien garage. L'histoire se conclura de ce même lieux. Durant une dernière demi-heure prenante, seront dévoilés retournement habile sur les personnages et le sénar', qui se montre bien plus malin qu'il n'y parait au départ! Cette dernière (demi-heure) ravive ce polar froid et donne de la profondeur supplémentaire au film, qui malgré une perte de rythme plombant la moitié de ce dernier, et une violence limité faute sans doute au budget, fait mouche! Un bon polar, retenu par un Jason PATRIC marquant et de bonnes idées.
Le réalisateur nous entraine dans les bas fonds de Détroit,dans le monde des camés et des toxicos,un film gris à l'extérieur et noir à l'intérieur.Jason Patric rend hommage au Al Pacino de "Serpico" et Ray Liotta a son compère Robert De Niro.La vie des flics n'est pas toujours rose,elle est même sombre,très sombre.
Narc n'est pas un mauvais polar mais c'est un film très réaliste et je ne suis pas un grand fan de ce type de film policier d'où le fait que je me suis rapidement ennuyé en regardant Narc. N'ayant pas accroché à l'histoire je n'ai pas visionné le film jusqu'au bout.
"Narc" de Joe Carnahan prend place en 2002 parmi les grands films policiers américains qui brillent non pas tant par l'intrigue à rebondissements qu'ils développent que par la peinture qu'ils proposent du quotidien de ceux qui sont en charge de faire régner la loi dans les grandes cités minées par la précarité et la drogue. On pense bien sûr à "Les flics ne dorment pas la nuit" (1972) de Richard Fleischer, "French Connection" (1971) de Wiliam Friedkin, "Police puissance 7" (1971) de Philip d'Antoni, "Serpico" (1973) et "Contre-enquête" (1990) de Sidney Lumet ou encore "The policeman" (1981) de Daniel Petrie qui constituent à coup sûr des références pour Joe Carnahan qui se revendique comme un grand admirateur des films de genre des années 1970. Film à petit budget car réalisé par un metteur en scène n'ayant qu'un seul long métrage à son actif, "Narc" bénéficie toutefois d'un duo d'acteurs très solide. Jason Patric est encore à l'époque un acteur en devenir mais il n'arrive pas à accéder aux premiers rôles dans des films importants comme Brad Pitt, Sean Penn ou Johnny Depp juste avant lui. Quant à Ray Liotta, il est depuis plus de dix ans dans un sérieux trou d'air, n'ayant pas su confirmer l'espoir qu'il avait fait naître aux côtés de Robert De Niro dans "Les affranchis" de Martin Scorsese douze ans plus tôt. Les deux hommes sont donc en demande de rôles marquants. Ils vont être servis grâce au scénario concocté par Joe Carnahan lui-même, associant deux flics à la dérive qui vont devoir enquêter sur la mort non résolue d'un de leur collègue infiltré dans un trafic de drogue. Le spectateur pris d'entrée au collet par Carnahan est embarqué avec le duo dans les endroits les plus malfamés de la ville (Détroit) où la misère ambiante charrie son lot de déviances et de violence associée. L'exercice est certes connu mais le jeune réalisateur qui n'a pas froid aux yeux se singularise par sa manière très personnelle de filmer la déambulation des deux flics qu'il place visuellement sur le même plan que les malfrats qu'ils interrogent ou poursuivent. Idem pour les scènes plus intimes liées à la vie privée des deux agents, filmées avec une justesse rarement vue, empreinte tout à la fois d'un réalisme cru et d'une certaine poésie. Ray Liotta qui a pris du poids pour le rôle, est dans la lignée du Nick Nolte bedonnant et ambigu du trop méconnu "Contre-enquête". Refusant systématiquement le recours aux private jokes traditionnelles du buddy movie, Joe Carnahan livre un film violent, émotionnellement fort qui fatalement s'avère éprouvant car très immersif. A noter que William Friedkin qui connait bien le genre , ne tarit pas d'éloges sur le film, ce qui à n'en pas douter constitet un sérieux gage de qualité.
"Narc" est un film policier de seconde zone. L'intrigue sent le réchauffé et n'est guère sublimée par une réalisation plutôt pauvre. Contrairement à l'avis quasi-général, le choix de la caméra à l'épaule ne m'a guère convaincu tout comme la photographie fadasse. Malgré ses nombreux lieux communs, "Narc" se regarde mais s'oublie tout aussi vite.
Un film policier très noir d'une rare efficacité. Réalisation coup de poing, acteurs parfaits, intrigue palpitante, Narc est une pierre précieuse dans un océan de cailloux. Une référence incontestable du genre.
Après son premier film, presque amateur, Love, Blood, Guts & Bullets, Joe Carnahan vit son deuxième projet monté de manière presque aussi chaotique que la narration de son premier long.
Toujours est-il que Narc nous est quand même arrivé complet et franchement réussi. Il n’y a plus du tout d’ironie ni de comédie chez Joe Carnahan avec ce Narc, tout y est noir, très noir, peut-être même trop noir. L’ouverture du film est absolument géniale, sous un filtre bleu du meilleur effet, Jason Patric y course un dealer complètement défoncé avant de le flinguer après moult sommations. Joe Carnahan montre totalement ce qu’il veut nous servir : un polar âpre, qui ne fera aucune concession et qui ne peut pas finir en happy end. Le film se finit sur un huis clos de près de 20 minutes dans un garage et atteint le niveau de la scène d’ouverture. Malheureusement, entre les deux, on est dans un territoire connu, fait avec talent, mais sans réelle surprise : l’enquête ne va nulle part, le mauvais coupable est trouvé, on y jette deux ou trois scènes d’action pour le plaisir et des acteurs talentueux pour un character part… Ici, c’est John Ortiz qu’on retrouve avec plaisir. Mais clairement, cette heure-là est en-deçà du reste du film et c’est très dommage. Il en reste que Jason Patric et Ray Liotta sont époustouflants et portent le film au-delà de la petite série B sympathique.
Narc est un bon film qui se distingue par une photo exceptionnelle et une mise en scène nerveuse. Malheureusement, quelques méandres du scénario auraient pu être évités. Dommage.
Pour son 1er film, Joe Carnahan fait preuve d’un sens de l’image indéniable et de quelques idées de mises en scène intéressante. Mais pourtant, "Narc" m’a déçu à cause de son rythme trop lent, de son ambiance beaucoup trop froide (due à une image grisatre qui m'a pas bien plu) et d’une fin qu’on voit arrivé assez vite. En plus, les scènes sont un peu répétitives (les interrogatoires de suspects) et l’histoire s’éparpille quand il veut développer la vie de famille du héros. Dommage car le duo vedette (le trop rare Jason Patrick et le nerveux Ray Liotta) était plutôt pas mal.
Un vrai film coup de poing avec une réalisation nerveuse camera a l'épaule ,des dialogues percutants et une bande son ou les balles claques.Je connaissais la réputation de ce polar mais j'ai pas été déçu par un scenario carré certes déjà vu mais le cinéaste fait preuve d'une telle maestria pour aboutir a des scènes tellement réalistes qu'on croirait voir parfois un documentaire et 2 acteurs qui forme un duo explosif avec un Ray Liotta physiquement impressionnant au top de son talent et un trop rare Jason Patric qui humanise son personnage.C'est sans conteste l'un des meilleurs polars de ces dernières années ,une vraie référence.