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    La Dolce Vita
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    126 critiques spectateurs

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    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    Il m'aura fallu un peu de courage pour venir critiquer ce film, classique parmis les classiques à qui l'on décerne presque unanimement le titre de chef d'oeuvre. Je découvre depuis peu toute la richesse du cinéma italien avec grand plaisir, et il était logique que je fasse conaissance avec l'un des touts grands maitres en la personne de Frederico Fellini. Qui plus est, avec le cultissime "La Dolce Vita". Hé bien, force est de l'avouer, ce fut une vision des plus ennuyeuses en ce qui me concerne. Je me demande si c'est ma faute, si mon jugement ne serait pas à revoir, si je ne devrais lui laisser une seconde chance, mais ce serait me mentir. Les 2h45 du film furent difficille à atteindre, je ne suis jamais réellement entré dans le film. Commençons néanmoins par le positif : les acteurs sont tous en très grandes formes, la composition de Nino Rota réussie sans être exceptionelle, et puis les quelques séquences magistrales qui permettent au film de pendre son envol l'espace de quelques instants (la fontaine, la soirée avec le père de Marcello,...). Mais malheureusement ces élévations ne peuvent faire oublier l'ennui global qui règne sur le film. Beaucoup parlent de la critique de la société (qui a fait scandale), je veux bien l'admettre mais je ne vois pas en quoi elle est si extraordinaire : je lui trouve un manque de nuance (trop pessimisite à mon gout) et je n'y vois pas la maestria d'un "orange mécanique" par exemple, dont le témoignage sur la violence est toujours d'actualité ! Un autre gros point sur lequel je n'adhère pas du tout est le traitement des personnages. Beaucoup parlent des différentes histoires sur un même film comme caractéristique du style Fellinien. Je ne vois pas l'intéret ici de ce côté "film à sketches" où les différentes trajectoires ne trouvent pas de lien et souvent son incomplètes. Fellini semble préférer filmer les humains,je préfère ceux qui filment l'humain. Sans rancune pour ce réalisateur à qui je donnerai une deuxième chance volontier
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Immersion dans le Rome fin des années 50 ou un journaliste se colle a la faune local pour ecrire ses articles, presque un film a sketch on suit marcello dans plusieurs histoires et on ressent le grand amour de Fellini pour cette ville chaque vienne la sublimé, un musique et des acteurs parfaits un chef d'oeuvre.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    A travers les mésaventures d’un journaliste latin-lover de la presse à scandale, Federico Fellini nous fait découvrir de nombreux aspects de l'Italie de années 50. On y entrevoit bien une société en pleine reconstruction, la dictature ayant laissé place à un libéralisme outrancier mené par une aristocratie mondaine aux intérêts purement individualistes, créant un écart social proportionnellement aussi vaste que son économie fleurissante. C’est la conclusion que se fera le personnage de Marcello Mastroianni, pourtant hypnotisé par les charmes d’Anita Ekberg en chroniquant les festivités de la classe dirigeante et la finalité qui fit que ce film provoqua une vaste campagne de boycott de l'église catholique. Un discours qui, 50 ans plus tard, reste donc d’actualité accompagné d’un style narratif ambiguë, propre à son réalisateur, mais plaisant. De plus, Fellini ayant, avec son travail de mise en scène, participé à l’émergence de la Nouvelle Vague italienne, ce film est manifestement une œuvre d'envergure historique pour le 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2008
    La Dolce Vita fait partie de ces film qui n'ont pas vieilli et qui ne vieillirons surment jamais. Son thème, c'est à dire les stars, les photographes, le show-bizness, est toujours d'actualité et ce qui est le plus important est la façon dont est montré Marcello, jamais explicite, très profond, très recherché. Car pour aimer un film comme ça, il ne faut pas se contenter de rester devant son écran en pensant qu'un quelquonque dénoument arrivera à la fin du film, non, il faut se casser un peu la tête et lorsque l'on a saisie où Fellini veut en arriver on se rend compte que rare son les film aussi juste sur le vide humain, sur la recherche du sens de la vie. Pendant trois heures durant ont baigne dans un Rome où le lyrisme, les fantasmes et les symboles sont omniprésents. Mastroianni exelle et est entouré de femmes toutes plus belles les une que les autres. Un chef-d'oeuvre du cinéma d'auteur et du 7ème art en général.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un monument baroque du 7ème art! Le film, qui obtint la fameuse Palme d'or au Festival de Cannes en 1960, devait faire scandale à l'èpoque! Pourtant, il reste aujourd'hui l'une des plus belles rèussites du cinèma italien et la plus cinglante critique de la sociètè romaine contemporaine, du monde du spectacle, de la presse, de l'aristocratie et même de l'èglise! Ce diable de Fellini est restè un èternel provincial, capable de se sentir fascinè ou èbloui par les grossières distractions de l'aristocratie, comme il l'avouera dans ce film mythique! Côtè distribution, ça tient du miracle tant chaque acteur est à sa place, jusqu'aux personnages secondaires telle la jeune fille de la plage! Le très charismatique Marcello Mastroianni en journaliste dèpassè, mais surtout la bombe Anita Ekberg, campant une diva du cinèma amèricain, symbole de la femme enfant qui a l'innocence d'une adolescente mais dont le physique èpanoui est toujours provocant! Cette dernière n'avait pas fait une très brillante carrière à Hollywood! Ekberg avait soudain la possibilitè d'incarner un èrotisme marquant la coupure entre les 50's et les dècennies suivantes! Elle personnifia une vamp très diffèrente de celles qui allaient surgir dans les 70's! Cette oeuvre est certainement l'une des plus riches qui soit et aussi l'un de mes films de chevet avec un extraordinaire moment de cinèma (peut-être le plus beau du 7ème art) : le passage de la fontaine de Trèvi où Ekberg prend son bain de minuit en robe du soir! Quant à l'immense Nino Rota, il signe une partition que l'on peut qualifier d'unique, sans trop exagèrer...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2008
    Une chronique amer sur la désintégration inévitable de notre société. un film noir, esthétique. Absolument pas démodé en 2008.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    La Dolce Vita est un des films les plus célèbres de Federico Fellini avec 8 ½ et sans doute une des plus belles palme d’or (1960) de l’histoire du festival de Cannes. Ce chef d’œuvre absolu du 7 ème art a causé un énorme scandale en Italie lors de sa sortie (alors qu’aujourd’hui le film n’a plus rien de choquant) car il comporte certaines scènes par leur érotisation étaient osées pour l’époque et certaines séquences bousculent la religion. La Dolce Vita est un film qui dénonce d’une manière très crue en son temps les mœurs d’une société contemporaine et il met surtout en scène la jet set romaine qui par ses extravagances se déshumanise La narration du film faite par succession de séquences indépendante entre elles nous fait découvrir la faune de la capitale italienne en même temps que les virés dans Rome de Marcello (Marcello Mastroianni ) le journaliste qui se déplace sans cesse comme un paparazzi à l’affût du moindre scoop et qui découvre à travers ses escapades l’insuffisance du monde dans laquelle il évolue sans jamais réussir à s’y soustraire. Une des forces du film donc à mon avis réside dans le fait qu’il arrive à mettre le spectateur dans la même posture que le reporter c’ad qu’ on peut être ennuyé par ce qu’on perçoit tout en restant intrigué par les excentricités d’un monde qui resplendit même d’une manière artificielle car le film au fur à mesure des séquences monte en puissance autant dans une certaine vacuité que dans l’esthétisme car les plans en noir et blanc sont d’une grande beauté. Mémorable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2008
    Au même titre que Le Mépris, 2001 ou Salo, il y a un avant et un après « La Dolce Vita ». Federico Fellini a subjugué le festival de Cannes 1960, certains qualifiant l’œuvre de brûlot blasphématoire, et les autres de merveille, de renouveau cinématographique, en créant par la suite un comité de défense de l’œuvre, comme le fit Luis Buñuel. Le cinéaste italien tourne la totalité en cinémascope, accentuant la beauté de sa capitale, sa grandeur, son ambivalence au moyen d’un noir et blanc fulgurant. Ainsi balaie t-il un échantillon des occupations de la gente bourgeoise qui s’adonnent à l’ivresse absolue pour échapper à leur fade quotidien, au moyen de ce reporter arriviste, joué par un Mastroianni juste génial, qui s’aventure dans le milieu comme indic paparazzi. Simple toile de fond cependant. Car la particularité même de ce bijou, ce qu’il fait qu’il ressemble à aucun autre film, c’est cette folie, cette liberté dévastatrice, ce plaisir dans les rapports, ce réalisme que Fellini insuffle pour nous offrir un film entièrement décousu, dépourvu de toutes conventions narratives. Il est question d’amour, d’adultère, de soirées bourgeoises décadentes, de rencontres étonnantes, de dialogues incroyables… Les scènes immenses s’enchaînent : l’interview, la course effrénée dans les marches de l’Eglise, le bal dansant dans la cave, la fontaine de Trévi, les paparazzis romains et surtout cette scène de festivité, plein d’alcool et de sexe, d’une bande de marginaux.
    Fellini bouge avec ses personnages, jamais de plans fixes, il gère à merveille son espace, propose un rythme d’enfer quand l’histoire en a besoin. Réflexion sur les apparences, mise en abyme de la presse cinématographique, discours hédoniste, "La Dolce Vita" est un film unique et somptueux.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2007
    Une date dans l'histoire du cinéma ! Le premier film à parler ouvertement des médias et de ses méfaits. L'histoire de Marcello est finalement tragique et profondément pessimiste, puisqu'il renonce délibérément à sa femme et à sa vie professionnelle pour une vie de débauche, qui s'apparente pour lui à la douceur de vivre. Federico Fellini réalise ici l'un de ses films les plus tristes, harmonieusement accompagné de la musique de son compositeur attitré : Nino Rota. La scène de la fontaine ( qui a fait coulé beaucoup d'encre ) est un moment de pure grâce. Le cinéaste italien dresse alors une immense fresque de la ville de Rome, une ville possédant une âme lui étant propre. Les paparazzis, les bourgeois, les hommes apparemment heureux ( je songe à Alain Cunny, dont le personnage se suicide après avoir tué ses deux enfants )...Tout le monde y passe, sans fioritures et sans mépris. Palme d'Or méritée au festival de Cannes 1960, La Dolce Vita dévoile avec panache la face sombre de l'être humain qui se complaît dans la dépravation et les futilités...Le meilleur de Fellini ? Une chose est sûre : son film est un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2007
    La Dolce Vita est un film assez déroutant, un film dénué de tout fil narratif où il est facile de se perdre. Le mieux est de le prendre pour un portrait destructuré d'un monde, d'une socièté, d'une generation, où le personnage de Marcello serait notre guide. La Dolce Vita est un film foisonnant, foure-tout, où Rome devient un microcosme, une ville cosmopolite où les langue et les nationalités se mélange jusqu'à l'incomprehension. On a la 2h45 de scènes absurdes qui se suivent sans autre lien que la presence du personnage principal, 2h45de rires, de cris, de larmes qui ne compte que quelque rare moment de douceur. Fellini a inventé le film-fête forraine.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2007
    Ce n'est sans doute pas le plus grand film du maestro mais voilà un film qui a marqué les esprits et les marquent encore. A la fois envoûtant et réaliste où on suit un journaliste aussi orgueilleux qu'opportuniste. Le scénario nous confond dans un semblant de fouillis avec cette suite de tableaux ; ces parties ne sont pas parfaitement raccord scénaristiquement mais ils le sont dans les thèmes abordés (ordre des choses, respect de la vie d'autrui, la fortune et sa part d'ombre, le destin...). Marcello Mastroianni porte le film avec très grande classe mais les plus belles scènes sont avec les femmes... Ah Anita Ekberg et la fontaine de Trévise ! Le film est décousu mais c'est voulu par le cinéaste pour augmenter la sensation de tourbillon et de folie orgiaque entourant le monde de la bourgeoisie romaine. La musique de Nino Rota est aussi belle que le reste de film.
    Chef d'oeuvre mais un poil moins réussi que "8 1/2" ou "La Strada".
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2007
    C'est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. C'est un conte "moderne et dramatique" génial. C'est du grand art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2006
    Hmmm! Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce film. Qualifié de chef-d'oeuvre, "La Dolce Vita" m'a quand même laissé nager dans une certaine vague d'ennui. Cela dit, quand je regarde ces richards s'amuser dans la décadence et la barbarie la plus totale, je me dis que c'est ça ce que le film essaie de me faire comprendre: à savoir que la vie de riche est tellement étouffante qu'ils se cachent derrière un miroir de fête et de joie de vivre illusoirs. Marcello semble également être un personnage torturé entre l'attraction et la répulsion pour ce monde. On a également le personnage de Steiner et la fin qui nous montre clairement que "La Dolce Vita" est un film qui cache bien son jeu. Je ne peux malheuresement pas dire que ce film m'a accroché comme "Casablanca", mais il y a définitivement beaucoup à gagner en le regardant ne serait-ce qu'une fois. J'ai bien aimé les actrices et aussi ce mélange anglais/italien/français.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Doté d'un des titres les plus sarcastiques qui soit, "La Dolce Vita" ne cesse d'emerveiller plus de quarante ans après sa sortie. En partant de l'étude d'un microcosme, Fellini dévoile certaines des plaies incurables qui sont celles de la condition humaine. Le film joue ainsi de parralléllismes constants, au niveau stylistique et symbolique, et cela sans tomber dans de simples oppositions. Bien plus, Fellini montre comme indissociables des éléments qui semblent s'exclure. Au vertige insouciant et hédoniste que choisit Marcello, derrière lequel se cachent l'absence de sens et l'amertume qui en découle, répondent les figures de l'amour emprisonnant d'Emma, de celui désespérée de Steiner et de l'amour absent du père. Et, quand à la fin, Marcello voit réapparaître une figure simple et belle, le vacarme qui l'entoure ne lui permet plus d'en entendre la voix.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les années 60 furent décidément un âge d'or (hélas bien révolu!) pour le cinéma, et notamment pour le cinéma italien qui était alors l'un des plus créatifs. Fellini les a inaugurées en grande pompe (en même temps que «L'Avventura» d'Antonioni) en signant avec «La Dolce Vita» un film charnière entre l'esthétique néoréaliste des années 50 et son style fantasmatique propre qui trouvera à s'épanouir dans ses autres chefs-d'oeuvre que sont «8 1/2» et «Juliette des esprits». On y suit la tourbillonnante descente aux enfers d'un journaliste, Marcello, perdu dans la société décadente de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie romaines. Et la danse macabre s'avère féroce et effrayante d'autant plus qu'elle est filmée avec une retenue bienvenue, sans aucune complaisance inutile. À son terme, Marcello se retrouve à l'intersection des deux branches d'une alternative. Il a le choix entre la pureté, symbolisée par la jeune fille au visage d'ange ombrien, et la décadence, symbolisée par le monstre marin. Et Fellini, pessimiste, nous le montre faire le choix de la déchéance. Comme la plupart des films ultérieurs du maestro, «La Dolce Vita» rompt avec les formes traditionnelles de narration pour se présenter comme une enfilade de scènes suggestives dont le seul fil conducteur est précisément le personnage de Marcello. Les images, déjà puissamment oniriques, sont de toute beauté et la musique de Nino Rota parfaitement en situation. En un mot comme en cent, «La Dolce Vita» est un chef-d'oeuvre absolu, à découvrir ou à redécouvrir. Pour ce qui me concerne, c'est à nouveau l'un de ces vingt bijoux que j'emporte sur mon île.
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