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    La Dolce Vita
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Immersion dans le Rome fin des années 50 ou un journaliste se colle a la faune local pour ecrire ses articles, presque un film a sketch on suit marcello dans plusieurs histoires et on ressent le grand amour de Fellini pour cette ville chaque vienne la sublimé, un musique et des acteurs parfaits un chef d'oeuvre.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    A travers les mésaventures d’un journaliste latin-lover de la presse à scandale, Federico Fellini nous fait découvrir de nombreux aspects de l'Italie de années 50. On y entrevoit bien une société en pleine reconstruction, la dictature ayant laissé place à un libéralisme outrancier mené par une aristocratie mondaine aux intérêts purement individualistes, créant un écart social proportionnellement aussi vaste que son économie fleurissante. C’est la conclusion que se fera le personnage de Marcello Mastroianni, pourtant hypnotisé par les charmes d’Anita Ekberg en chroniquant les festivités de la classe dirigeante et la finalité qui fit que ce film provoqua une vaste campagne de boycott de l'église catholique. Un discours qui, 50 ans plus tard, reste donc d’actualité accompagné d’un style narratif ambiguë, propre à son réalisateur, mais plaisant. De plus, Fellini ayant, avec son travail de mise en scène, participé à l’émergence de la Nouvelle Vague italienne, ce film est manifestement une œuvre d'envergure historique pour le 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2008
    La Dolce Vita fait partie de ces film qui n'ont pas vieilli et qui ne vieillirons surment jamais. Son thème, c'est à dire les stars, les photographes, le show-bizness, est toujours d'actualité et ce qui est le plus important est la façon dont est montré Marcello, jamais explicite, très profond, très recherché. Car pour aimer un film comme ça, il ne faut pas se contenter de rester devant son écran en pensant qu'un quelquonque dénoument arrivera à la fin du film, non, il faut se casser un peu la tête et lorsque l'on a saisie où Fellini veut en arriver on se rend compte que rare son les film aussi juste sur le vide humain, sur la recherche du sens de la vie. Pendant trois heures durant ont baigne dans un Rome où le lyrisme, les fantasmes et les symboles sont omniprésents. Mastroianni exelle et est entouré de femmes toutes plus belles les une que les autres. Un chef-d'oeuvre du cinéma d'auteur et du 7ème art en général.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un monument baroque du 7ème art! Le film, qui obtint la fameuse Palme d'or au Festival de Cannes en 1960, devait faire scandale à l'èpoque! Pourtant, il reste aujourd'hui l'une des plus belles rèussites du cinèma italien et la plus cinglante critique de la sociètè romaine contemporaine, du monde du spectacle, de la presse, de l'aristocratie et même de l'èglise! Ce diable de Fellini est restè un èternel provincial, capable de se sentir fascinè ou èbloui par les grossières distractions de l'aristocratie, comme il l'avouera dans ce film mythique! Côtè distribution, ça tient du miracle tant chaque acteur est à sa place, jusqu'aux personnages secondaires telle la jeune fille de la plage! Le très charismatique Marcello Mastroianni en journaliste dèpassè, mais surtout la bombe Anita Ekberg, campant une diva du cinèma amèricain, symbole de la femme enfant qui a l'innocence d'une adolescente mais dont le physique èpanoui est toujours provocant! Cette dernière n'avait pas fait une très brillante carrière à Hollywood! Ekberg avait soudain la possibilitè d'incarner un èrotisme marquant la coupure entre les 50's et les dècennies suivantes! Elle personnifia une vamp très diffèrente de celles qui allaient surgir dans les 70's! Cette oeuvre est certainement l'une des plus riches qui soit et aussi l'un de mes films de chevet avec un extraordinaire moment de cinèma (peut-être le plus beau du 7ème art) : le passage de la fontaine de Trèvi où Ekberg prend son bain de minuit en robe du soir! Quant à l'immense Nino Rota, il signe une partition que l'on peut qualifier d'unique, sans trop exagèrer...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2008
    Une chronique amer sur la désintégration inévitable de notre société. un film noir, esthétique. Absolument pas démodé en 2008.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    La Dolce Vita est un des films les plus célèbres de Federico Fellini avec 8 ½ et sans doute une des plus belles palme d’or (1960) de l’histoire du festival de Cannes. Ce chef d’œuvre absolu du 7 ème art a causé un énorme scandale en Italie lors de sa sortie (alors qu’aujourd’hui le film n’a plus rien de choquant) car il comporte certaines scènes par leur érotisation étaient osées pour l’époque et certaines séquences bousculent la religion. La Dolce Vita est un film qui dénonce d’une manière très crue en son temps les mœurs d’une société contemporaine et il met surtout en scène la jet set romaine qui par ses extravagances se déshumanise La narration du film faite par succession de séquences indépendante entre elles nous fait découvrir la faune de la capitale italienne en même temps que les virés dans Rome de Marcello (Marcello Mastroianni ) le journaliste qui se déplace sans cesse comme un paparazzi à l’affût du moindre scoop et qui découvre à travers ses escapades l’insuffisance du monde dans laquelle il évolue sans jamais réussir à s’y soustraire. Une des forces du film donc à mon avis réside dans le fait qu’il arrive à mettre le spectateur dans la même posture que le reporter c’ad qu’ on peut être ennuyé par ce qu’on perçoit tout en restant intrigué par les excentricités d’un monde qui resplendit même d’une manière artificielle car le film au fur à mesure des séquences monte en puissance autant dans une certaine vacuité que dans l’esthétisme car les plans en noir et blanc sont d’une grande beauté. Mémorable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2008
    Au même titre que Le Mépris, 2001 ou Salo, il y a un avant et un après « La Dolce Vita ». Federico Fellini a subjugué le festival de Cannes 1960, certains qualifiant l’œuvre de brûlot blasphématoire, et les autres de merveille, de renouveau cinématographique, en créant par la suite un comité de défense de l’œuvre, comme le fit Luis Buñuel. Le cinéaste italien tourne la totalité en cinémascope, accentuant la beauté de sa capitale, sa grandeur, son ambivalence au moyen d’un noir et blanc fulgurant. Ainsi balaie t-il un échantillon des occupations de la gente bourgeoise qui s’adonnent à l’ivresse absolue pour échapper à leur fade quotidien, au moyen de ce reporter arriviste, joué par un Mastroianni juste génial, qui s’aventure dans le milieu comme indic paparazzi. Simple toile de fond cependant. Car la particularité même de ce bijou, ce qu’il fait qu’il ressemble à aucun autre film, c’est cette folie, cette liberté dévastatrice, ce plaisir dans les rapports, ce réalisme que Fellini insuffle pour nous offrir un film entièrement décousu, dépourvu de toutes conventions narratives. Il est question d’amour, d’adultère, de soirées bourgeoises décadentes, de rencontres étonnantes, de dialogues incroyables… Les scènes immenses s’enchaînent : l’interview, la course effrénée dans les marches de l’Eglise, le bal dansant dans la cave, la fontaine de Trévi, les paparazzis romains et surtout cette scène de festivité, plein d’alcool et de sexe, d’une bande de marginaux.
    Fellini bouge avec ses personnages, jamais de plans fixes, il gère à merveille son espace, propose un rythme d’enfer quand l’histoire en a besoin. Réflexion sur les apparences, mise en abyme de la presse cinématographique, discours hédoniste, "La Dolce Vita" est un film unique et somptueux.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2007
    Une date dans l'histoire du cinéma ! Le premier film à parler ouvertement des médias et de ses méfaits. L'histoire de Marcello est finalement tragique et profondément pessimiste, puisqu'il renonce délibérément à sa femme et à sa vie professionnelle pour une vie de débauche, qui s'apparente pour lui à la douceur de vivre. Federico Fellini réalise ici l'un de ses films les plus tristes, harmonieusement accompagné de la musique de son compositeur attitré : Nino Rota. La scène de la fontaine ( qui a fait coulé beaucoup d'encre ) est un moment de pure grâce. Le cinéaste italien dresse alors une immense fresque de la ville de Rome, une ville possédant une âme lui étant propre. Les paparazzis, les bourgeois, les hommes apparemment heureux ( je songe à Alain Cunny, dont le personnage se suicide après avoir tué ses deux enfants )...Tout le monde y passe, sans fioritures et sans mépris. Palme d'Or méritée au festival de Cannes 1960, La Dolce Vita dévoile avec panache la face sombre de l'être humain qui se complaît dans la dépravation et les futilités...Le meilleur de Fellini ? Une chose est sûre : son film est un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2007
    La Dolce Vita est un film assez déroutant, un film dénué de tout fil narratif où il est facile de se perdre. Le mieux est de le prendre pour un portrait destructuré d'un monde, d'une socièté, d'une generation, où le personnage de Marcello serait notre guide. La Dolce Vita est un film foisonnant, foure-tout, où Rome devient un microcosme, une ville cosmopolite où les langue et les nationalités se mélange jusqu'à l'incomprehension. On a la 2h45 de scènes absurdes qui se suivent sans autre lien que la presence du personnage principal, 2h45de rires, de cris, de larmes qui ne compte que quelque rare moment de douceur. Fellini a inventé le film-fête forraine.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2007
    Ce n'est sans doute pas le plus grand film du maestro mais voilà un film qui a marqué les esprits et les marquent encore. A la fois envoûtant et réaliste où on suit un journaliste aussi orgueilleux qu'opportuniste. Le scénario nous confond dans un semblant de fouillis avec cette suite de tableaux ; ces parties ne sont pas parfaitement raccord scénaristiquement mais ils le sont dans les thèmes abordés (ordre des choses, respect de la vie d'autrui, la fortune et sa part d'ombre, le destin...). Marcello Mastroianni porte le film avec très grande classe mais les plus belles scènes sont avec les femmes... Ah Anita Ekberg et la fontaine de Trévise ! Le film est décousu mais c'est voulu par le cinéaste pour augmenter la sensation de tourbillon et de folie orgiaque entourant le monde de la bourgeoisie romaine. La musique de Nino Rota est aussi belle que le reste de film.
    Chef d'oeuvre mais un poil moins réussi que "8 1/2" ou "La Strada".
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2007
    C'est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. C'est un conte "moderne et dramatique" génial. C'est du grand art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2006
    Hmmm! Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce film. Qualifié de chef-d'oeuvre, "La Dolce Vita" m'a quand même laissé nager dans une certaine vague d'ennui. Cela dit, quand je regarde ces richards s'amuser dans la décadence et la barbarie la plus totale, je me dis que c'est ça ce que le film essaie de me faire comprendre: à savoir que la vie de riche est tellement étouffante qu'ils se cachent derrière un miroir de fête et de joie de vivre illusoirs. Marcello semble également être un personnage torturé entre l'attraction et la répulsion pour ce monde. On a également le personnage de Steiner et la fin qui nous montre clairement que "La Dolce Vita" est un film qui cache bien son jeu. Je ne peux malheuresement pas dire que ce film m'a accroché comme "Casablanca", mais il y a définitivement beaucoup à gagner en le regardant ne serait-ce qu'une fois. J'ai bien aimé les actrices et aussi ce mélange anglais/italien/français.
    ronny1
    ronny1

    35 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    En abandonnant le néo-réalisme, jusque-là caractéristique de son style, Fellini avec La dolce Vita prend un tournant définitif dans son œoeuvre. Le cinéaste étudie une fois de plus la condition humaine à travers une dissection de la jet set dans un style aussi foisonnant qu’accumulatif. Ce style sera la marque de ses réalisations postérieures. Même si La dolce vita est raté par moments (Fellini n’y va pas encore franchement), il reste une sorte de brouillon de ce qui sera son chef d’œuvre : Huit et demi. Apparaissent également les premières galeries de personnages insolites, qui deviendront tout au long de son œuvre le « Fellini circus ». Tout cinéphile se doit de l’avoir vu au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce qu’à titre historique (c’est la première fois que Fellini aborde la fin de notre civilisation, thème qui reviendra alors de manière récurrente dans ses films suivants).
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    150 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    Fellini est le cinéaste qui est considéré comme celui transmettant le mieux le rêve. Cette sensation est omniprésente durant trois heures que l'on ne voit pas passer. "La Dolce Vita" est une chronique de la vie romaine de l'époque et a une aisance assez impressionnante du point de vue du réalisme. Mastroianni est dirigé de main de maître dans un rôle magnifique et donne la réplique à des femmes, toutes plus superbes les unes que les autres, symboles du fantasme innaccessible. C'est durant ces périodes que le film prend son envol et marque le spectateur. Comment oublier la longue séquence commençant avec la sortie de l'avion d'Anita Ekberg, se poursuivant dans un bal et se terminant dans le fontaine de Trevi? Ce passage est tout simplement prodigieux et fait partie des plus beaux jamais réalisés. Tout n'est que désespoir, cynisme, et humour noir. On devient triste en même temps que l'on rêve et on se laisse aisément porter dans ce voyage unique que constitue "La dolce Vita".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Parlons un peu de la Dolce Vita de Fellini. Palme d'or à Cannes. Film polémique, scandales en tout genre, film qui fit de Federico Fellini un des plus grands cinéastes de l'histoire du cinéma. Car Fellini, c'est l'intelligence, c'est une forme d'intellectualisme, mais aussi c'est le peuple dans toute sa pluralité. Et l'on retrouve toute cette force dans La Dolce Vita à travers des destins particuliers, le plus célèbre étant bien sur Marcello Mastroianni qui commença à apparaître alors comme l'alter-ego du cinéaste. Ce film éblouissant et merveilleux est à la frontière entre le fantasme fellinien, magique, souvent burlesque, et le néoréalisme Italien des années 50 de Visconti ou De Sica. Et c'est celà qui fait sa force, sa puissance d'envoûtement. Il ne faut pas voir de véritables caricatures des italiens, mais plutôt un mélange entre l'image fantasmatique de l'Italien et la réalité de l'époque. La douceur de vivre grâce à fellini est d'un esthétiqme magique, plein d'humour et de passions amoureuses. Cinéma qui se donne à nous comme une successions de scènes de la vie de Marcello. Voyage au bout de L'italie, pourrait-on dire. Pour conclure, "La Dolce Vita" est selon moi, une petite perle, immortelle, du cinéma italien.
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